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EAN : 9782757003398
75 pages
Jacques André Editeur (05/03/2016)
3/5   1 notes
Résumé :
J’ai descendu dans mon jardin…
Parfois on se surprend à fredonner quelques bribes de vieilles chansons qui resurgissent sans raison, nous accompagnent un moment, creusant le cercle de l’enchantement avec obstination. Elles nous reviennent comme la basse obstinée d’une langue traversière dont nous sommes les passeurs souvent à notre insu car le cœur y était bien avant qu’on s’y cogne en troussées de broussailleuses escapades.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce recueil de poésies se présente sous forme de cinq variations autour de souvenirs de chansons d'enfance : « cette vieille chanson revenue comme mémoire de langue soufflant sur la fatigue du temps ».
Qui n'a pas fredonné dans son enfance :
Compagnons de la marjolaine …
Gentil coquelicot …
Alouette, gentille alouette …
Colchique dans les prés …
Une parole, un paysage, un souffle font entendre des voix qui font écho en elle. La poétesse nous les fait revivre à travers quelques bribes de son enfance, qui lentement, refont surface. C'est aussi l'enfant à ses côtés qui questionne, ravive la mémoire, et l'adulte qui se souvient avec tendresse, émotion, sensibilité.
L'auteure n'hésite pas à utiliser un langage un peu désuet, un vocabulaire du terroir, mêlé parfois d'accents canadiens.
Chaque variation est accompagnée d'un préambule poétique, qui vient éclairer les poèmes qui suivent, « Variations imprévisibles d'une geste quotidienne qui / S'accroche à ces quelques notes d'évidence ».
Il faut lire, relire, et encore lire, relire, ces beaux poèmes, comme un refrain qui soudain, nous ramène à notre propre enfance.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Et quelque chose d’une voix qu’on avait oubliée
s’ajuste au bruissement feutré de la nuit.

À peine un chant.

Quelque chose de veille ou de maraude
nous accompagne
entre peur et désir.
Comme un étrange viatique de langue traversière
inscrit dans la chair mystérieuse de la nuit.

On ne perdra pas le Nord
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De quel chemin de ronde habité par le chant
Sommes-nous encore les passeurs maladroits

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