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Betty Thann-Hique tome 1 sur 2
EAN : 9781774535127
Kobo Originals (21/06/2021)
3.33/5   30 notes
Résumé :
Rien ne prédisposait Betty, conseillère conjugale fantasque et désespérément célibataire, à se lancer dans une enquête policière.

Pourtant, lorsque sa cliente, Nadège Montier, la supplie de l’aider à retrouver sa mère, illustre dessinatrice en soierie, Betty, se laisse convaincre et ouvre, malgré elle, les portes d’un monde sans pitié : celui de la soierie lyonnaise d’aujourd’hui.

Inéluctablement liées à l’histoire de la ville, les pist... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Betty est conseillère conjugale, mais son empathie pour ses clients l'entraine parfois hors de son champ de compétence.
Alors quand Nadège vient lui confier que sa mère a disparu, Betty n'écoute si son cerveau rationnel, ni Greg son compagnon, elle se lance à corps perdu dans l'enquête...

Encore un polar facile pour l'été...
Si je lui donne une meilleure note qu'au précédent, c'est d'abord parce que l'intrigue me semble moins cousue de fil blanc. Si le dénouement finit par s'imposer, on se demande longtemps où l'autrice veut nous conduire.
L'héroïne, Betty, est ensuite moins esseulée. Les personnages secondaires, ses amoureux Greg et Gauvain, sa cliente Nadège, sa grand-mère Mathilde, et quelques autres, ne manquent pas de caractère - parfois frisant la caricature - et donnent un peu de profondeur au livre. Même si, avec une Betty psychologue, on s'attendrait à plus...
L'écriture est assez simple et se laisse donc facilement approcher. Les rebondissements ne se multiplient pas ; la dynamique de narration est plutôt basée sur des micro-ruptures. le récit sous le seul point de vue de Betty n'aide pas à donner du rythme. On frise parfois l'ennui...
Mais le livre se laisse lire. Un bon polar d'été, sans prise de tête, pour un moment de détente.

Merci à Babelio et Kobo Original de m'avoir fait découvrir ce roman et son autrice.
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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5ème lecture dans le cadre de la Masse Critique Kobo Original et ce cosy-crime nous emmène dans Lyon, plus particulièrement à la Croix-Rousse avec ses escaliers, ruelles et traboules et comme son titre l'indique dans l'univers des Canuts ou ce qu'il en reste.

Betty est psychologue conseillère conjugale et son empathie l'amène à prendre trop à coeur les problèmes de ses clients ! La mère de l'une d'elle, Nadège, a disparu depuis quelques jours. Renommée pour ses dessins sur la soie, Betty s'inquiète autant que Nadège et ne peut s'empêcher de farfouiller dans le milieu du travail de la soie.

Je reconnais que ça se lit aisément, que la visite du vieux Lyon est un véritable plaisir et que les personnages féminins sont sympathiques ! Les hommes quant à eux, plus particulièrement l'ex et le futur ex de Betty sont des boulets, réellement étouffants tant Christelle Ravey leur a donné de place dans l'histoire ! Moins aurait été mieux dosé.

Autre personnage principal, le chat de Betty qui a un peu trop pris d'ascendance sur elle, donc dans le livre ! Là aussi c'est un peu trop et ça crée un déséquilibre par rapport aux autres points d'intérêt de Betty et de l'enquête !

L'enquête dans le milieu de la soie et des canuts est intéressante et fait passer les invraisemblances, du moins pour moi ! Parfait pour lire sans se prendre la tête !

#petitmeurtredanslasoie #massecritiquebabelio #massecritiquekobooriginal
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Un doux polar
C'est la deuxième fois que je lis cette auteure et je retrouve son héroïne : Betty THAN-HIQUE dans de nouvelles aventures.
Betty est psychologue, conseillère matrimoniale et a la sale habitude de fourrer son nez dans des affaires pas très nettes avec une certaine avidité, j'en suis même à me demander si elle a d'autres clients que cette Nadège qu'elle reçoit seule et qui, en guise de difficultés conjugales, lui avoue être inquiète car sa mère a étrangement disparu depuis quelques jours.
Notre héroïne ne se le fait pas dire deux fois et se lance à corps perdu à la recherche de cette Madeline (la disparue) en se faisant aider par son ancien amoureux Gauvin (comme elle va laisser tomber le nouveau, elle ne tardera pas à retomber dans ses bras) et, comme dans « Nage de crabe, sauce lyonnaise » par sa grand-mère Mathilde et son amie Lise.
Ces trois amis plus la grand-mère vont mener une enquête parallèle (et clandestine) à celle de la police.
Leur choix et leurs déductions seront-ils les bons ? il faut lire le livre pour le savoir.
J'avoue que j'ai trouvé cette romance-polar un peu tirée par les cheveux, mais malgré tout la retombée paraît concluante.
Christelle Ravey se lit bien, elle a une écriture facile et simple.
Je n'ai pas été fascinée par l'histoire, la preuve en est, il m'a fallu un certain temps pour lire ce livre, peu intéressée par le résultat de l'enquête, j'avais plutôt tendance à m'endormir facilement.
Ceci dit ça ferait un bon polar destiné à la jeunesse ; ou, pour les adultes, un polar reposant.
Merci à Nathan de Babelio et à Kobo Original pour l'envoi de ce livre numérique dans le cadre de la masse critique privilégiée.
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Je pensais que ce roman était le premier de l'auteure mais je me trompais.
Ce roman est un polar caché sous beaucoup de soie.

L'héroïne, Betty, est conseillère conjugale, mais dans ce roman, elle n'exerce ce métier à aucun moment. Elle est plutôt prise comme détective privée, pour retrouver la maman d'une patiente, Nadège.
Etrange choix de l'auteure et qui n'amène rien à l'histoire. Elle va même demander des conseils à une amie !
Bref, elle va donc poser des questions à l'entourage de la mère de Nadège et se servira de ses propres relations pour parvenir à trouver des indices.
Au milieu de toute cette enquête vient se greffer sa relation fusionnelle avec son chat et celle, pas du tout fusionnelle avec son petit copain, ce qui, là encore, n'apporte rien ni à l'enquête, ni à l'histoire.

Il y a donc, pour moi, trop de détails sur les choses sans importance et pas assez sur ce qui en a.
Elle aime son chat, elle le nourrit, elle lui fait des câlins, …

Bref, ce qui aurait pu passer pour un premier roman, ne passe pas pour un huitième.
Mais il plaira certainement à d'autres lecteurs, peut-être plus fans des félins que moi.
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Les tomes sont indépendants les uns des autres, ce qui vous permettra de commencer la série par celui qui vous intéresse le plus même si j'aurais tendance à vous conseiller de commencer par le début si vous souhaitez suivre les tergiversations amoureuses de l'héroïne. Car si cette dernière sort ici avec Greg, son ex, Gauvin, reste dans les parages, ce qui m'a d'ailleurs lassée, l'héroïne étant d'une indécision amoureuse exaspérante… Chose agaçante au possible pour une conseillère conjugale qui semble plus douée pour donner des conseils que les appliquer !

J'ai regretté qu'on perde du temps à la voir souffler le chaud et froid auprès de son ex, s'interroger sur son couple auquel personne ne croit, encore moins la principale intéressée qui laisse pourtant sa moitié dans l'ignorance totale de ses envies et de son manque d'engagement dans leur relation. En bref, j'ai trouvé Betty pénible et peu attachante, n'appréciant pas vraiment la manière dont elle traite son conjoint. de manière générale, tous les petits défauts que j'avais repérés dans Nage de crabe sauce lyonnaise, mais qui n'avaient pas entravé mon plaisir de lire, ont été ici accentués jusqu'à rendre la lecture quelque peu laborieuse.

Incommodée par le comportement de l'héroïne, je n'ai pas réussi à m'investir dans l'histoire comme je l'aurais souhaité. J'ai toutefois apprécié la manière dont Christelle Ravey nous plonge de nouveau avec un sens de l'immersion bien réel dans Lyon, dépeignant avec brio le charme de certains de ses quartiers. Elle réussit également à faire revivre cette industrie de la soie qui a longtemps fait la renommée de Lyon, tout en nous présentant le renouveau de cet art à travers une enquête.

Une enquête dans le milieu artistique qui nous révèle que derrière la beauté peut se cacher quelques rivalités professionnelles. Est-ce d'ailleurs la raison de la disparition de la mère d'une cliente de Betty, une célèbre dessinatrice en soierie ? Bien que Betty ne soit pas enquêtrice, elle accepte d'aider sa cliente à retrouver sa mère, la police ne semblant pas prendre la mesure de la gravité de sa disparition. Il faut dire que ce n'est pas la première fois que Nadège Montier s'inquiète de l'absence de sa mère. Mais cette fois, son inquiétude pourrait être fondée comme les premières découvertes de Betty le laissent craindre…

Si notre conseillère ne peut pas compter sur la fille de la disparue qui, bien qu'inquiète pour sa mère reste étrangement passive, elle pourra toujours compter sur son ex Gauvin, un policier, ainsi que sur son amie quelque peu grossophobe. À cet égard, j'aurais apprécié que l'autrice nous montre qu'elle cherchait, par le biais de cette femme qui surveille l'assiette et la pratique sportive de Betty pour le bien de sa silhouette, à condamner ses paroles. En absence d'une dénonciation claire, il y a deux ou trois remarques qui ont eu du mal à passer de mon côté.

L'enquête va nous mener sur différentes pistes, avant de prendre une direction que je n'avais pas anticipée... Il y a ainsi parfois des secrets qu'il est dangereux de révéler, surtout quand ils font remonter à la surface d'anciennes blessures et passions. L'enquête en soi ne m'a pas passionnée, parce que diluée dans des considérations amoureuses bien vaines et des détails de la vie quotidienne finissant par devenir lassants, mais j'ai aimé tous les à-côtés.

J'ai ainsi pris plaisir à me balader dans Lyon, me plonger dans les métiers de la soie, et retrouver la truculente et dynamique grand-mère de Betty, toujours prête à se lancer dans un bon mystère à résoudre. N'oublions pas non plus Carpatte, le chat terriblement attachant de Betty. En grande amoureuse des chats, je dois même avouer que j'ai adoré la voir lui parler comme si c'était un être humain. Je me suis parfois reconnue en Betty en ce qui concerne sa relation avec son matou quelque peu exclusif. Et ce n'est pas Greg qui vous dira le contraire ! D'ailleurs, on peut dire que Carpatte a été bien plus intuitif que Betty sur le fait que cet homme gentil, mais étouffant, n'avait rien à faire dans leur vie.

Quant à l'écriture de Christelle Ravey, elle s'est de nouveau révélée fluide à souhait, l'autrice insufflant une bonne dose de dynamisme à son style. La narration possède, en outre, ce petit quelque chose qui offre aux lecteurs un sentiment de proximité avec l'héroïne, venant compenser en partie son côté girouette amoureuse qui sonne très soap opera.

En conclusion, Petit meurtre dans la soie nous offre une plongée dans le monde fascinant de la soie lyonnaise entre rivalités professionnelles, inspiration et belles créations. Mais de fil en aiguille, le roman se part d'une dimension bien plus prosaïque nous rappelant que certains secrets mériteraient peut-être de rester cachés. Si l'immersion dans la ville de Lyon est une totale réussite, on regrettera une héroïne qui finit par lasser par ses tergiversations amoureuses, diluant l'enquête sur l'autel de considérations dont on a déjà fait le tour dans le tome précédent. Une lecture en demi-teinte donc heureusement sauvée par des personnages secondaires hauts en couleur, qu'il s'agisse d'une grand-mère amusante et pleine de détermination ou d'un chat à la présence certaine !

Je remercie Babelio de m'avoir envoyé la version numérique de Petit meurtre dans la soie de Christelle Ravey en échange de mon avis.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il n'y a pas grand monde dans la vaste salle à part ces oubliés du week-end amarrés au zinc. Devant eux, les demis de blonde, phares de leurs noyades lointaines, se confondent avec les lumières du boulevard qui s'allument peu à peu.
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Quand on est deux, aucune montagne n'est trop haute, alors que quand on est seul, on s'épuise parfois face au moindre défi.
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Au fond, c'est comme ça qu'elle voit la vie : une traversée qui doit tout au rêve d'un avenir à inventer, pourvu qu'on sache éviter les naufrages. Et c'est à ce second point qu'elle se consacre.
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