Le titre est quelque peu trompeur, ce notaire ne s'insère véritablement dans le récit que dans sa seconde moitié.
La première partie nous décrit cette Madame Rebernak terriblement angoisé par la sortie de prison de son cousin Freddy. Cette angoise est bien légitime puisqu'il a violé une fille et par conséquent elle craint pour sa propre progéniture, Clémence, une ado devant faire face à ses examens, ses sentiments.
Et puis ce notaire apparaît, il est en quelque sorte le confident, l'allié infaillible de Rebernak depuis le dècès de son mari. Mais voila au fil des pages le supposé méchant va se rèvèler inoffensif et le supposé bienveillant se trouve être un abject monsieur.
Je m'attendais à ce que le métier de notaire ait plus d'importance, or finallement ca n'a aucune conséquence, ce monsieur aurait pu être gendarme, prof, banquier...,cela n'aurait pas eût d'incidence sur le fond de l'histoire.
J'ai ressenti un agacement avec les phrases courtes, ultra courte, j'avais l'impression d'être freiné dans ma tentative d'assimilation de l'atmosphère du récit.
En fin de compte, j'estime que je ne suis pas fait pour les romans assez court et je considère qu'il est bien plus compliqué d'écrire un très bon "bref" roman qu'un roman fleuve. Créer une ambiance prenante sur 100 pages est un excercice plus complexe que d'avoir 500 pages pour la mettre en place.
Ah oui j'oublais le prix de ce livre, franchement 12€ pour 100 pages écrit en assez gros caractère...
Commenter  J’apprécie         40
L'histoire étant fade, l'écriture -d'un ennuis mortel- n'a pas arrangé mes affaires. le discours indirect et la ponctuation à gogo ne sont pas ma tasse de thé apparemment.
Le livre se lit comme suit: Il a fait, ... elle a fait..., et puis...; ils ont fait..., j'ai fait..., et...; ma mère..., ta mère..., mais...; elle lui a dit..., ils lui ont dit..., d'ailleurs...; il..., elle..., nous..., vous..., ils...
Voici deux extraits :
*Elle a dit: Il ne va quand meme pas passer l'hiver dans cette cabane? L'éducateur a répondu qu'on aménageait l'endroit... Elle a ouvert la barrière du fond. Ils ont traversé la nationale. Elle s'est approchée, le chien est venu à sa rencontre. Ils ont parlé, elle et son cousin. Elle à demandait à Freddy s'il ne préférait pas retourner d'où il venait...
*Clémence c'est agacée : Ca n'avait rien à voir avec Freddy. Et vraiment puisqu'il était encore une fois question de maître Montussaint, autant dire que sa mère le connaissait très mal. La preuve, elle n'avait pas la moindre idée de sa gentillesse. D'ailleurs, il n'avait pas hésité à se déchausser et à relever le bas de ses jambes de pantalon pour aider Clémence à traverser le barrage, et si sa mere était venue à peine plus tot, avant qu'il ne retraverse, elle l'aurait rencontré et il lui aurait dit,lui aussi, qu'il n'y avait aucun risque. Et si Clémence s'était mise à l'écart de ses camarades, c'était pour lire en paix...
Commenter  J’apprécie         30
Ce livre n'est pas à mon goût. L'écriture est loin d'être recherchée, agréable à lire ou simplement jolie. L'histoire est creuse. Elle va d'un point A à un point B sans rien d'agréable à lire. le thème (le viol) m'a rendu mal à l'aise par la façon dont c'est écrit. Je n'ai pas du tout aimé ce roman et je ne le garderai pas dans ma bibliothèque.
Commenter  J’apprécie         10