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EAN : 9782713224119
88 pages
Editions de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (06/02/2014)
5/5   1 notes
Résumé :
Mars 1991 : John Rawls répond à trois de ses étudiants dans son bureau à Harvard. Cet entretien constitue un exemple unique d'autobiographie intellectuelle par un auteur peu enclin à parler de lui-même. Vingt ans après la parution de la Théorie de la justice, il revient sur l'évolution de sa pensée à partir d'une vision de la philosophie comme "discipline conversationnelle". Rawls nous livre ici, sur un ton familier, sa conception de la philosophie politique comme c... >Voir plus
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critiques presse (2)
LaViedesIdees
04 juillet 2014
L’entretien accordé par Rawls en 1991, aujourd’hui traduit en français, offre une excellente porte d’entrée dans l’œuvre du philosophe américain. On y apprend que celui-ci ne séparait pas son travail philosophique de son engagement politique ; et l’importance qu’il accordait aux procédures de justification, essentielles dans une société pluraliste.
Lire la critique sur le site : LaViedesIdees
NonFiction
10 mars 2014
Un passionnant entretien, précédé d’une remarquable préface, qui montre l’attention que Rawls portait aux arguments de ses lecteurs et qui éclaire l’évolution de sa pensée entre A Theory of Justice et Political Liberalism .
Lire la critique sur le site : NonFiction

Videos de John Rawls (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Rawls
Une conversation présentée par Raphael Zagury-Orly Avec Sandra Laugier Guillaume le Blanc Judith Revel Patrick Savidan
En collaboration avec les organisations à vocation sociale et solidaire : Amade, Fight Aids Monaco, Licra, Peace & Sport. Avec la participation des élèves et des professeurs de philosophie de l'Institution François d'Assise – Nicolas Barré et du Lycée Albert 1er de Monaco.
Comme la liberté, la fraternité a davantage un pouvoir incantatoire qu'un sens rigoureux - autre que celui de lien crée par l'appartenance à une même famille biologique. de plus, le terme s'impose et est élevé en drapeau moral, qui enferme dans ses plis et phagocyte celui, tout aussi digne, de sororité. A strictement parler, la fraternité échappe au champ opératoire de la politique et fuit toute juridiction: aucune «mesure» ne la crée, aucune loi ne la façonne, aucun décret ne l'oblige. Dans la Constitution française, le mot n'est cité que trois fois, une fois comme devise nationale (liberté, égalité, fraternité), une fois comme «idéal commun». Puisqu'elle n'exprime «aucune exigence précise» (John Rawls), les chartes constitutionnelles internationales l'ignorent. Elles préfèrent convoquer la solidarité. Pourquoi en effet conserver cette référence, certes délavée, estompée, aux liens de sang? Il est vrai que la solidarité a une étrange histoire. Le solidum désignait à l'origine une monnaie (on l'entend davantage dans l'italien soldo que dans le français sou, mais assez bien dans solde, ou soldat), mais en droit romain  «in solidum obligari» signifiait que divers débiteurs s'engageaient à payer les uns pour les autres et chacun pour tous la somme à rembourser. C'est la Révolution française qui extirpe la solidarité du champ juridique et économique, et l'applique à l'attitude de secours, de soutien mutuel entre citoyens et citoyennes. Désormais, elle ne désigne plus qu'un rapport de «fraternité» justement, mais ou être frères et soeurs n'a pas de sens, puisque la solidarité ne pousse pas à aider une personne parce qu'elle est membre de ma famille, mais suscite une entraide qui implique tous les membres d'une collectivité unis dans un sentiment de commune appartenance au groupe, à la communauté, à la société, à l'humanité toute entière. Ce qu'active la solidarité, c'est la priorité, sur le souci de soi, de la cohésion sociale, la «responsabilisation» de tous pour ce qui peut arriver à chacun et l'engagement à porter secours si ce qui arrive provoque une perte - de liberté, de justice, de ressources, de dignité, de respect. Dès lors, «Liberté, Egalité, Solidarité» serait une belle devise.
#philomonaco
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