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EAN : 9782923986692
M éditeur (01/03/2013)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Pendant le « printemps érable », le mouvement syndical n’a pas mobilisé de façon structurée pour appuyer cette lutte sociale d’envergure. Le combat pour une plus grande justice sociale et une meilleure redistribution de la richesse, qui était au coeur des luttes syndicales des années 1960 et 1970, semble désormais hors circuit, au profit d’un « partenariat social » qui donne bien peu de fruits.

Le Sommet socio-économique de 1996 avec son objectif du «... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Construire avec les salarié-e-s leurs luttes ou participer à des huis clos entre « partenaires sociaux »

« La lutte pour une plus grande justice sociale et une meilleure redistribution de la richesse, qui était eu coeur des luttes syndicales dans les années 1960 et 1970, semble désormais hors circuit, au profit d'un »partenariat social » qui donne bien peu de fruit ».

A l'heure, où en France certaines organisations viennent de signer un accord favorisant la compétitivité des entreprises et la flexibilité des salarié-e-s , il est plus qu'utile de revenir sur l'histoire du « partenariat social » au Québec. « Cette recherche sur le Sommet socio-économique de 1996 analyse principalement le mouvement syndical québécois et ses rapports avec l'État. Elle traite aussi dans les grandes lignes ses interactions avec les autres composantes de la société que sont le patronat et le mouvement communautaire ».

Hier « les intérêts des travailleurs et des travailleuses étaient considérées comme antagoniques à ceux du patronat », « le souci central des syndicats était alors de construire le rapport de force basé sur l'engagement militant des travailleurs et des travailleuses pour leurs intérêts collectifs ». Aujourd'hui dominent l'idéologie libérale, l'idée de compétitivité, les fantasmatiques « patriotisme d'entreprise », « intérêt national » et « neutralité de l'État ». Et, comme le souligne Ghislaine Raymond, le mouvement syndical « a renoncé à un projet de société et s'enfonce de plus en plus dans une stratégie qui mine sa capacité à défendre les intérêts de ses membres ».

Sommaire :

De la confrontation au partenariat

la Conférence sur le devenir social et économique du Québec

Les centrales en marche vers le Somment socio-économique

Le gouvernement se met en marche lui aussi

Chantiers sur l'économie et l'emploi et la réforme des grands services publics

Le sommet socio-économique

Les lendemains douloureux

En conclusion, Ghislaine Raymond indique « l'orientation principale des centrales syndicales tout au long de cette opération – le »partenariat social » -, de mars à novembre 1996, à la lumière des faits, s'avère être une cause majeure des pertes encourues par les salariéEs de l'État ainsi que de la démobilisation et des divisions dans et entre les organisations syndicales ». Elle conclue que « le »partenariat social » a pour principale conséquence de contraindre les syndicats à adopter une politique de concessions et à procéder à des négociations sans rapport de force réel ». Sans oublier que l'adhésion au déficit budgétaire zéro « s'est accomplie sans mandat de la part des instances syndicales ». le mouvement syndical est passé de la revendication de réduction du temps de travail à un affligeant »partage du travail » réellement organisé par le patronat. Ici, avec l'ANI, celles et ceux qui refuseront la baisse du temps de travail et/ou de la rémunération, seront purement et simplement licencié-e-s.

« Les luttes à mener doivent permettre au mouvement syndical de construire un rapport de force, de se préparer à un affrontement et de laisser tomber ce dialogue partenarial où salariéEs et patrons auraient des intérêts communs ». L'auteure souligne que la mobilisation paie, comme l'a montré la lutte des étudiant-e-s (voir André Frappier, Richard Poulin et Bernard Rioux : le printemps des carrés rouges. Lutte étudiante, crise sociale, loi liberticide et démocratie de la rue, M éditeur 2012). Et il s'agit bien, au Québec et ici, de construire « un front social des organisations syndicales, populaires, féministes, étudiantes et écologistes qui peut stopper puis faire reculer les politiques inégalitaires néolibérales et bâtir un mieux vivre pour l'ensemble de la population ».

Au delà des différences institutionnelles et syndicales, de part et d'autre de l'océan, ces analyses sur « le partenariat social » sont d'une grande actualité.
Lien : http://entreleslignesentrele..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Cette recherche sur le Sommet socio-économique de 1996 analyse principalement le mouvement syndical québécois et ses rapports avec l’État. Elle traite aussi dans les grandes lignes ses interactions avec les autres composantes de la société que sont le patronat et le mouvement communautaire
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un front social des organisations syndicales, populaires, féministes, étudiantes et écologistes qui peut stopper puis faire reculer les politiques inégalitaires néolibérales et bâtir un mieux vivre pour l’ensemble de la population
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Les luttes à mener doivent permettre au mouvement syndical de construire un rapport de force, de se préparer à un affrontement et de laisser tomber ce dialogue partenarial où salariéEs et patrons auraient des intérêts communs
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La lutte pour une plus grande justice sociale et une meilleure redistribution de la richesse, qui était eu cœur des luttes syndicales dans les années 1960 et 1970, semble désormais hors circuit, au profit d’un "partenariat social" qui donne bien peu de fruit
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