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EAN : 9782749918815
381 pages
Michel Lafon (14/03/2013)
3.37/5   174 notes
Résumé :
7h44 : départ du train de Brighton pour Londres. Une femme passe son temps à observer les personnes qui l'entourent. En face d'elle, une jeune fille se maquille. De l'autre côté du couloir, un mari caresse la main de son épouse. Plus loin, une autre passagère feuillette un magazine.

Soudain, dans le wagon, tout bascule : un homme s'effondre, le train s'arrête, une ambulance arrive. Ce matin-là, trois existences seront bouleversées et liées pour toujo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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L'instant d'après de Sarah Rayner m'a également été offert pour mes 4X10 ans! Ce n'est certes pas le genre de bouquin que j'aurais acheté. Mais voilà, comme je suis une femme bien éduquée, je m'y suis attelée par un beau matin. L'histoire....

Par un matin froid et gris (comme souvent en Angleterre), les trois femmes prennent le train afin de se rendre à leur travail respectif. Anna accompagnée de son mari, Lou voisine de trajet d'Anna et, Karen (amie d'Anna) est elle assise dans un autre wagon. Inopinément, comme savent si bien le faire les infarctus, le mari d'Anna s'écroule de sa moche mort! le train est arrêté, les passagers descendus... Par le plus grand des hasard, Lou et Anna se retrouvent dans le même taxi... Bref elles deviennent amies.

Comme vous pouvez l'imaginer le début de ce livre n'est pas dés plus drôle, mais au moins provoque t'il certaines émotions, car l'auteure sait avec justesse trouver les mots décrivant l'état dans lequel nous nous trouvons lors de la perte d'un être cher. Egocentrique, pourquoi lui ou elle et pas un autre, les autres continuent de vivre alors que je souffre!!! Voilà exactement le sentiment qui s'est réveillé en moi car nous sommes tous (malheureusement) passés par là. Cet égocentrisme ( chose qui m'est totalement étrangère en temps normal) m'a totalement rendue hermétique aux personnages et je dois même avouer que je les aies trouvés chiants! Karen qui du coup ne supporte plus l'alcoolisme de son Adonis (alors qu'elle est transie d'amour), Lou qui ne veut pas révéler son homosexualité à sa mère..... gnian gnian gnian gnian gnian... Bref des clichés dont je me serais bien passée.....

Je le recommande donc aux vraies femmes, aux vraies femmes sentimentales......
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Âmes sensibilisées s'abstenir... car ce roman évoque la mort et les conséquences d'un décès sur les proches. Il est loin d'être léger, les couleurs de la couverture sont trompeuses. Pas de gaieté dans ce livre, pas de joie sauf dans les souvenirs et peut-être l'avenir... Par contre, ces tasses empilées sous la pluie auraient dû nous alerter et nous indiquer sans équivoque l'abandon et la peine comme un poème de VERLAINE :
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville...
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

L'auteure nous décrit avec précision les émotions des narratrices par rapport à ce tragique moment. Trois femmes, dont les récits s'imbriquent, évoquent leurs sentiments ; l'une d'elle est la veuve, une autre, l'amie, une troisième, un témoin puis une proche par les circonstances.

Chacune tente de régler des problèmes existentiels. Lou est homosexuelle et psychologue scolaire; Anna est une femme accomplie mais se débat dans une relation amoureuse complexe et Karen pleure son mari et combat son état de désespoir en maman vigoureuse et constructive.

Sarah RAYNER nous dépeint, assez efficacement, les heures qui suivent: le désarroi, l'hébétude, la peine... puis les jours qui s'écoulent avec l'absence du défunt, l'organisation et la gestion de cette perte, l'enterrement et les combats intérieurs, l'attachement qui s'effritent et l'aide et les liens d'amitié merveilleux qui se créent malgré tout.

C'est un roman profond, triste, délicat, touchant mais qui ne distrait pas. Il amène à un questionnement, à des questions simples mais qu'on ne souhaite pas anticiper.

J'ai été assez curieuse de le découvrir. J'ai vécu avec les narratrices l'instant d'après. J'ai été touchée. Les sentiments décrits sont proches de ceux qu'on éprouverait après un tel événement mais j'ai trouvé ce moment de lecture mélancolique. Il représente forcément un moment que chacun vivra dans sa vie...

Est-il merveilleux, comme l'écrit Tatiana de ROSNAY ? Peut-être pas... merveilleux n'est pas le qualificatif que je lui aurais attribué. Il est simplement et justement construit et écrit. Je ne recommanderai pas forcément ce livre parce qu'il évoque une tristesse trop inévitable et la fatalité de la vie mais je l'ai lu parce que la vie est toujours plus forte que tout, que l'amitié et l'amour sont nos forces et parce que la vérité et le réalisme sont aussi des éléments importants de notre existence.

J'ai savouré, enfin, les prises de décision des narratrices qui malgré tout reprendront leur vie en main et accepteront la réalité pour se reconstruire. Ce livre est saisissant et poignant.

Pour lire d'autres avis sur mon blog, RDV alapagedeslivres.wordpress.com
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Ce roman nous propose de partager la vie de trois femmes, trois femmes qui vont être réunies après un incident dans un train. Trois vies qui vont basculer, qui vont être chamboulées et que nous allons suivre tout au long de ce roman. Si les faits présentés sont parfois durs et forts, il ressort une impression de douceur de ce roman, une douceur qui fait du bien et qui est entourée d'un espoir grandissant.

​J'ai vraiment aimé ces trois femmes qui m'ont toutes touchée pour différentes raisons. Elles nous permettent d'avancer et de nous rappeler ce qui est important dans la vie, mais surtout de savoir dire les choses et d'arrêter de vivre dans le mensonge ou le déni. le mensonge et le déni isolent, font mal, détruisent, et d'une façon ou d'une autre, elles vont devoir trouver le moyen d'avancer et d'oser changer les choses.

Trois femmes, trois destins tous reliés entre eux, voilà de quoi passionner le lecteur et lui donner envie d'en apprendre toujours plus. Oui mais voilà, si j'ai été emportée et que j'ai lu ce roman avec plaisir, je l'ai trouvé aussi un peu longuet et j'aurais aimé que les thèmes soient encore plus approfondis et plus développés. Donc oui, c'est une lecture très sympathique, une belle lecture estivale, mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable non plus, à part celui d'avoir passé un bon moment en compagnie de ces trois femmes.

En bref, c'est un roman qui fait du bien et qui permet de passer un bon moment tout en abordant des thèmes importants.
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Ce livre ne date pas d'hier, je l'ai acheté d'occasion dans ma bouquinerie préférée, celle ou je flâne régulièrement pour trouver des pépites. Je ne connais pas toujours les auteurs mais il suffit parfois d'un titre ou d'un résumé pour me décider…

Je me suis fait peur dans les débuts, il y a de suite ce drame qui interpelle mais ensuite c'était un peu lent et j'ai pensé que si c'était comme ça tout au long du livre j'allais bien vite m'ennuyer…. mais tout à coup, je ne sais pourquoi, je suis rentrée dans l'histoire pour mon plus grand bonheur, si bien que je n'arrivais plus à lâcher le livre !!

Trois femmes, trois destins différents et c'est un deuil qui va bouleverser leurs existence, et sceller leur destin à jamais avec à la clé, une merveilleuse amitié.

Karen assiste impuissante à la mort de Simon son mari, qui a une crise cardiaque dans le train qui les emmène à Londres. Lou est assise en face du couple qu'elle ne connaît pas et elle aussi, malheureusement, ne peut rien faire pour sauver cet homme qu'elle voit mourir sous ses yeux. Anna est dans un autre wagon, c'est la meilleure amie de Karen et Simon mais elle ignore qu'ils sont dans le train.

Le train est arrêté, il n'ira pas jusqu'à sa destination finale, pendant que Karen accompagne Simon à l'hôpital, Lou et Anna qui ne se connaissent pas, vont se partager un même taxi pour se rendre à Londres, Lou explique la crise cardiaque de Simon dans le train, sauf qu'Anna ne sait pas qu'il s'agit de son ami. Les jeunes femmes échangent amicalement, semblent se plaire et Anna reçoit un coup de fil de Karen qui lui annonce la mort de Simon, elle doit rebrousser chemin pour aller soutenir sa meilleure amie, Lou lui donne alors son numéro de téléphone sans se douter qu'une belle histoire d'amitié est en train de naître.

L'instant d'après c'est comme son titre l'indique, il y a ce laps de temps qui semble se figer, comme si tout était irréel, la vie d'avant défile, la douleur est là, on semble hors du temps, l'avant c'est ce que l'on connaît parce qu'on l'a vécu et tout à coup, brutalement, il y a cet après où s'installent les interrogations et l'incertitude… on sait qu'il y aura du changement, que la vie va être bouleversée douloureusement pour certains mais parfois de façon heureuse pour d'autres.

C'est ce que nous montre Sarah Rayner dans ce merveilleux livre empreint de douceur et d'espoir.

Karen a perdu son mari, il n'a que 51 ans, elle reste seule avec deux bouts de choux à élever. Ils étaient fusionnels, 20 ans de vie commune, un amour rare et précieux, comment va t'elle appréhender l'après en est-elle seulement capable ?

Anna a tout pour être heureuse, elle est jolie, a un super job qui lui plait et possède une maison à Brighton mais elle n'est pas heureuse en couple. Steeve qui partage sa vie depuis quelques années est alcoolique. Quand il est sobre tout va bien, quand il boit il n'est plus le même homme. Anna n'a pas le courage de le quitter et pourtant il faudra bien qu'elle prenne une décision un jour, pour son propre bonheur, pour sa sérénité et aussi sa sécurité.

Lou est psychologue dans un lycée, elle vit seule dans un petit studio de Brigthon, elle est gay et aimerait trouver une compagne. Mais personne n'est au courant de sa préférence pour les femmes, et surtout pas sa mère avec qui elle n'est pas dans les meilleurs termes et contre qui elle nourrit beaucoup de griefs. Son père est mort et c'était lui son pilier. Lou a droit au bonheur, va t'elle le trouver ? va t'elle enfin réussir à affronter sa mère pour lui dire la vérité ?

La mort de Simon va réunir ses trois femmes. Karen et Anna qui sont déjà meilleures amies de longue date vont encore consolider leurs liens et elles vont accueillir Lou, qui, si elle n'avait pas été dans ce train, n'aurait jamais connue les deux autres femmes.

C'est une belle histoire d'amour d'abord, la façon dont Karen gère le décès de Simon est admirable, elle est d'un courage exceptionnel et tellement forte avec les enfants. On ne pense jamais à la perte de notre compagnon et pourtant on a une chance sur deux d'y être confronté un jour. J'avoue que j'ai un peu flippé à la lecture de tous ces moments douloureux pour Karen. Mais derrière le malheur il y a aussi cette belle histoire d'amitié que l'auteure nous décrit si bien, l'amitié sans faille entre Karen et Anna et l'amitié naissante avec Lou.

Ces trois femmes différentes sont très attachantes et on a forcément très envie de les voir heureuses. Pour Karen on sait qu'on ne pourra pas espérer du bonheur, vu le drame qu'elle vient de vivre, mais juste de l'apaisement. Pour Anna et Lou on souhaite le meilleur et Sarah Rayner n'est pas avare de belles choses dans cette histoire si bien racontée.

C'est plein de sensibilité, de gentillesse, de tendresse, et malgré la tragédie on arrive à sourire parce qu'après la pluie on sait que le beau temps arrivera forcément. J'ai adoré ce livre, je le classe dans les pépites, c'est un livre qui fait vraiment du bien !!
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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D'habitude dans les opération 2 livres achetés, un livre offert, la déception est souvent au rendez-vous.
Et bien pour une fois, j'ai fait une belle découverte !

Grande Bretagne, un matin comme un autre, Anna et Lou prennent le train pour aller travailler à Londres. Elles ne se connaissent pas.
Subitement le train s'arrête et ne repartira pas. Les passagers sont évacués du train.
Anna et Lou se retrouvent à partager le même taxi pour se rendre à Londres. Lou explique que dans le wagon où elle était installée, un passager a été victime d'une crise cardiaque. Quelques minutes plus tard, toujours installée dans le taxi, Anna reçoit un appel de son ami Karen. Toute paniquée, cette dernière annonce à son amie que son mari vient de mourir, victime d'une attaque alors qu'ils étaient dans le train pour Londres.
Les vies des trois femmes s'en retrouvent chamboulées.


L'instant d'après de Sarah Rayner nous raconte les premiers moments qui suivent le décès d'un proche. Comment réagir ? Comment l'annoncer ? Comment préparer les obsèques ? Comment faire face ?
En parallèle c'est aussi l'histoire de deux amies qui se rapprochent pour faire face à la douleur, c'est la naissance d'une nouvelle amitié, la séparation d'un couple pour cause d'alcoolisme.
Les sujets abordés sont ici traités avec profondeur et délicatesse.
Pas forcément un bon choix de lecture pour un dimanche soir et pour se détendre mais c'est une belle histoire, bien écrite.
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Lou croit comprendre de quoi il s’agit. L’homme porte la main à sa poitrine tandis que sa femme reste assise, toute droite, et soudain boum, un choc ! Il s’est effondré sur la table, la tête la première. Il ne bouge plus. Complètement immobile. Pendant quelques secondes, personne ne réagit. Lou regarde le café renversé : une trace de liquide beige court jusqu’au sol – ploc, ploc ploc –, le long de la fenêtre et de la tablette en Formica. Dehors, une tempête de pluie secoue violemment les arbres.

Et puis c’est la panique. La femme se lève d’un bond et crie :

– Simon ! Simon !

Simon ne répond pas. Sa femme le secoue, et Lou aperçoit son visage : sa bouche est ouverte, et il retombe en arrière. Elle le reconnaît, elle l’a déjà vu dans ce train auparavant.

– Alors ! renifle un homme en agitant son journal d’un air péremptoire. Qu’est-ce qui lui arrive ? Il a trop bu, ou quoi ?

Son jugement galvanise Lou :

– Il a une crise cardiaque, bon sang !

Elle se lève et se souvient des automatismes appris dans sa jeunesse aux cours de secourisme, aux Jeannettes et devant Urgences :

– Appelez les pompiers, un contrôleur, quelqu’un !

Un autre homme, jeune, le cheveu hirsute, un bouc au menton, installé près de la femme au maquillage ­interrompu, laisse tomber son sac en plastique et se lève en demandant à Lou, comme si elle savait tout :

– Où ça ?

– Le wagon du milieu ! crie l’épouse.

Le jeune homme hésite.

– Par là, lui indique Lou en désignant la queue du train, et il s’y précipite.
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Dans la lumière froide du jour, ce n’est qu’un petit boui-boui sombre… mais dans cette soirée de juillet magique, le monde est baigné dans une lumière chaude et parfumée, et le soleil couchant transforme tout ce qu’il touche, même cette petite échoppe de rien du tout, qui tout à coup devient une caverne d’Ali Baba. À l’intérieur, ils trouvent un assortiment de mets délicats et exotiques, une corne d’abondance de délices rares : houmous, tarama, olives, feuilles de vignes farcies, pita… tout un choix de friandises qui, bien entendu, auront le goût du fruit défendu.
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Elle adore imaginer la vie secrète des gens, et c’est la même curiosité qui l’incite à observer les voyageurs dans le train : elle adore imaginer leur vie à partir de petits détails, rassembler tous les indices pour recréer leur identité. C’est aussi ce qui la passionne dans son travail : elle aime aller au fond de tout ce qui est compliqué, voire tragique, destructeur, chez les jeunes à la dérive.
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Le couple est marié. Leurs alliances et la façon dont ils entrelacent leurs doigts le confirment. La femme doit avoir une quarantaine d’années, pense Lou. Elle a un joli visage. Son profil est intéressant, encadré de cheveux bruns et épais. Son mari n’est pas aussi beau, à première vue ; il est grisonnant et un peu enveloppé – Lou lui donne dix ans de plus que sa femme, voire davantage –, mais il a l’air gentil. Les petites rides autour de sa bouche indiquent qu’il aime rire. La femme est tendrement blottie contre son épaule. Devant lui, un gros livre de poche, un des derniers best-sellers, mais il ne le lit pas. Il caresse la main de sa femme, doucement, tendrement. Lou ressent une pointe de jalousie. Elle envie leur tendresse et la façon innocente dont ils la montrent.

Le train s’arrête à Burgess Hill. Il pleut des cordes, et les banlieusards secouent et replient leur parapluie en montant dans le train. Un coup de sifflet les oblige à se dépêcher et, tandis que les portes se referment, Lou jette un coup d’œil à sa voisine en vis-à-vis. Elle a terminé de se maquiller les yeux, et c’est comme si son visage était plus net et mieux contrasté. Lou se dit qu’elle était pourtant mieux sans maquillage… plus douce, plus vulnérable. Jolie de toute façon. Et ses cheveux blonds, bouclés comme des cheveux d’ange, sont si différents des siens que Lou a envie de les toucher.
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07 h 58

Lou fait semblant de dormir, mais du coin de l’œil regarde la femme assise en face d’elle se maquiller. Elle a toujours trouvé ça fascinant de voir d’autres femmes se transformer ainsi dans le train.

Lou, elle, ne se maquille que pour les grandes occasions et trouve bizarre de choisir les transports en commun pour dévoiler cette forme d’intimité, même si c’est un gain de temps pour la personne. Et choisir le train de 7 h 44 pour livrer à la foule la séance de maquillage qui épaissit les cils, agrandit le regard, couvre les cernes et les rougeurs, puis pulpe les joues et les lèvres, c’est comme dévoiler les truquages d’un tour de magie.

Les gens qui l’entourent sont silencieux pour la plupart ; certains dorment ou somnolent, d’autres lisent et quelques-uns discutent.

Lou écoute discrètement son iPod, tout en prêtant l’oreille à la conversation du couple assis dans la contre-allée. Elle change de position sur son siège et, pour mieux les voir, rajuste sa capuche d’anorak : comme elle se rend à la gare en vélo, il est encore dégoulinant de pluie.
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