AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782357203655
290 pages
Editions Hervé Chopin (12/04/2018)
3.77/5   11 notes
Résumé :
Bleu tue pour une organisation secrète qui a pour seul objectif de maintenir son pouvoir sur le monde. Trop talentueuses, trop avantgardistes, trop dangereuses pour l’oligarchie, les victimes sont sacrifiées sur l’autel du capitalisme.
Bleu est ce qu’on appelle un tueur à gage corporate.
Mais alors qu’il se prépare à éliminer sa trente-cinquième victime, son monde si bien organisé se met à vaciller.

Avec la puissance que seul un polar d’... >Voir plus
Que lire après Fucking businessVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 11 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis
Au début, j'ai cru que j'étais devant un épisode de Daredevil. Ça m'a soulée. Déjà un de mes collègues m'avait dit : je regarde pas beaucoup de séries mais si je devais t'en conseiller une, ce serait Daredevil. Et Luke Cage, qu'il a ajouté. Luke Cage, j'avais vu l'image sur Netflix, c'est un black balèze avec plein de muscles qui a l'air d'avoir la haine contre un truc, on sait pas ce que c'est. Je m'étais dit que c'était le genre de truc que je regarderais peut-être un jour, par exemple si j'ai un grave accident et que je ne peux pas sortir de mon lit - et que j'ai déjà regardé tout ce qu'il y a de plus intéressant cinquante fois avant. Après, mon Duduche m'a dit que Daredevil, c'était une de ses séries préférées aussi et qu'il fallait que je voie ça. Alors un jour, on a regardé pendant le dîner, pour lui faire plaisir. Je me souviens, j'avais fait cuire un artichaut, le premier de l'année, pour moi toute seule. C'est jamais bon de se souvenir de ce genre de détail quand tu es censée être devant la série du siècle. Cet artichaut m'a d'ailleurs bien occupée pendant le premier épisode. Je dirais pendant au moins dix minutes. Ensuite il ne restait plus que quarante minutes, c'est supportable. Ensuite, on n'a plus jamais regardé, ouf.


Je vous raconte vite fait l'histoire de Daredevil. le super-héros, il est aveugle. En plus de ça, il est beau gosse. En gros, tellement cliché qu'on oublie sa gueule en cinq minutes. En plus de ça, il a du charisme. Il fait mouiller les filles rien qu'en parlant de sa voix grave. Il traîne toujours avec lui un mec qui est censé être son pote et qui est assez moche, un peu con, le genre gros lourd. du coup le contraste entre les deux est assez saisissant. C'est censé nous impressionner que le mec aveugle soit un super-héros. C'est qu'il a développé plein de compétences hypersensorielles. A un moment, il sauve une fille. La fille, belle blonde aux cheveux longs et à la taille élancée, succombe aussitôt à son charme même s'ils se disent rien. A un moment, elle vient même pioncer chez lui parce qu'elle ne peut plus rester chez elle, à cause de méchants qui la menacent. le super-héros, aussi super-classe, la laisse dormir dans son lit pendant qu'il se fait une petite branlette sur le canapé pour évacuer la pression. Mais la meuf, comme elle est un peu conne, elle retourne quand même chez elle en pleine nuit sans rien dire à personne et bien sûr, les méchants sont là et ils n'attendent que ça, de pouvoir la buter. Heureusement, entre temps, l'aveugle a revêtu sa tenue de super-héros et il vient sauver la cruche au moment où les méchants allaient lui asséner le coup fatal. Et la meuf super-conne tombe instantanément amoureuse du super-héros mystérieux, sans savoir que c'est en même temps l'aveugle trop mignon qui l'héberge et dont elle commence aussi à tomber un peu amoureuse, mais pas trop quand même car elle ne sait pas encore que c'est le super-héros.


Bref, quand j'ai commencé à lire Fucking Business, j'ai eu l'impression de retrouver ce genre d'intrigue qui vous donne des envies d'allouer tout le budget de l'état à la guerre plutôt qu'à ce qu'on appelle aujourd'hui la culture. Un mec qui vient là prendre sous son aile une pauvre demoiselle égarée dans la vie et qui veut faire d'elle sa disciple dans la profession de tueur corporate : ça vous rappelle pas quelque chose des fois que ? Et ensuite bien sûr, on le sait tous, ça ne va pas se passer aussi bien que prévu et on met des histoires de meurtres, de fric et d'autres conneries pour meubler l'histoire. le bien et le mal s'affrontent : où est le mal ? où est le bien ? et si le bien était un mal qui ne dit pas son nom ? Des questions éculées dans ton cul. On pourrait essayer de chercher le sens profond de ce que vivent les personnages de Fucking Business mais ils ne sont que la vitrine de notre époque. Ce qui est peut-être d'ailleurs le but recherché puisque Do Raze, l'auteure de ce roman, cite en exergue de son livre Joseph Schumpeter :


“Ce processus de « destruction créatrice » constitue la donnée fondamentale du capitalisme : c'est en elle que consiste, en dernière analyse, le capitalisme et toute entreprise capitaliste doit, bon gré mal gré, s'y adapter. »


C'est une histoire sans rédemption, blafarde sans être sombre, désespérée sans être exaltée, critique sans être cynique. C'est l'histoire terne de personnages qui vivent dans un monde où les émotions sont reléguées à l'arrière-plan de la technicité, dans un monde où la soumission est de règle. C'est une histoire que j'ai lu avec un professionnalisme froid et agacé en attendant de passer à une nourriture plus substantielle.
Commenter  J’apprécie          112
Travailler dans la communication corporate constitue un excellent poste d'observation. Des entreprises, bien sûr, de leurs enjeux, des mutations qui impactent leurs organisations... mais pas seulement. A travers ces entreprises, c'est notre société qui transparait, dans toutes ses dimensions... de quoi inspirer des scénarios de polars à Do Raze qui gravite depuis une vingtaine d'années dans cette sphère corporate et offre dans ce thriller captivant une intrigue aussi intelligente qu'inquiétante par ce qu'elle laisse entrevoir de notre monde. Tout en respectant parfaitement les codes du polar avec pour principal résultat de vous embarquer sans temps mort et sans la moindre envie de poser ce bouquin avant la fin.

Le héros s'appelle Bleu et c'est un tueur. Mais pas n'importe quel tueur. Un tueur corporate. Appartenant à une organisation qui se charge de régler les problèmes des grandes entreprises. Un concurrent trop doué ? Des marchés qui s'envolent ? Des ambitions contrariées ? Vous n'y avez jamais fait attention mais les journaux sont remplis de faits soi-disant divers, accidents malencontreux et autres mauvaises rencontres... Sachez que bien souvent, Bleu et ses semblables sont derrière tout ça. Ceci dit, de nos jours "il existe plusieurs façons de tuer une personne. Vous pouvez le faire socialement ; professionnellement ; psychiquement. Ou physiquement." Bleu préfère les trois premières options, c'est même devenu sa marque de fabrique après vingt-cinq ans de métier et une bonne trentaine de contrats exécutés. Un à deux par an, pas plus. Seulement voilà. le trente-cinquième se passe mal, Bleu et son apprentie, Shadow, se font doubler. de chasseur, Bleu est soudain devenu gibier. Qui l'a trahi ? Qui gêne-t-il ? A lui désormais de mener l'enquête pour tenter de sauver sa peau...

A partir de cette ossature de parfait thriller, Do Raze invite son lecteur à pénétrer les arcanes de l'organisation des entreprises sans lésiner sur les moyens. Au centre, les enjeux de pouvoir, bien sûr. L'expression "tueur" fait partie de celles que l'on entend dans les couloirs des boîtes les plus respectables... synonyme d'ambition et d'absence de scrupules. Autour, comme des cercles concentriques, les ressources technologiques et la façon de les utiliser, et les ressources humaines avec en exergue le conflit entre générations. Conquérir le pouvoir et s'y maintenir. Il n'est question de rien d'autre. Les anciens s'y accrochent, les petits jeunes n'ont pas la patience d'attendre. Situations de plus en plus fréquentes au sein des entreprises mais pas seulement... il suffit de se pencher sur les dernières campagnes électorales.

Grâce à ce contexte, Fucking Business possède un petit supplément d'âme par rapport à un polar classique. Résolument contemporain, il dote Bleu de tous les attributs d'un James Bond du 21ème siècle qui sont plus de l'ordre de l'accès aux données que de l'arsenal militaire. Et il le confronte aux réalités d'un professionnel de quarante-huit ans face aux impatiences et aux différences de comportement de la jeune génération. Comme vous et moi.

On n'a pas toujours la chance de rencontrer un propos brillant en tournant les pages d'un polar. C'est ce qui se produit à la lecture de Fucking Businness. On grince des dents, on sourit aussi, cela dépend certainement de notre degré de connaissance de l'univers corporate (moi j'ai même ricané parfois) mais on est surtout captivé par ce drôle de héros, qui pourrait être notre avatar et qui va jusqu'à nous rappeler ce mot d'Oscar Wilde "Chaque fois que l'on produit un effet, on se donne un ennemi. Il faut rester médiocre pour être populaire".
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
Commenter  J’apprécie          82
Bonjour,

Voici un roman policier que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Fucking Business" de Do Raze aux éditions Hervé Chopin

On va s'intéresser à Bleu, tueur à gage très particulier, de type "corporate", qui tue de manière sociale ou psychologique. Sa particularité justement est de ne pas tuer physiquement ses cibles. Il est accompagné de sa stagiaire, Shadow, qu'il forme depuis déjà plusieurs années. Lui-même a été formé plusieurs années durant par Vernon, qui a pris sa retraite quand Bleu a démarrer son métier.

Bleu reçoit un ordre de mission : mettre fin à la carrière de Sacha, une chargée de mission vraiment très brillante. Trop pour certains visiblement. Il doit l'anéantir de manière psychologique en la faisant tomber amoureuse de lui pour mieux la jeter comme une moins que rien. La sacrifier sur l'autel des coeurs brisés, y'a pas mieux comme petite mort, surtout pour une femme bien trop fragile.

Sauf que cela ne va pas se passer ainsi : à peine rentraient-ils d'un week-end en amoureux que la belle Sacha se fait sauvagement assassiner, et du coup, le voilà soupçonné de meurtre ! Recherché par la police, il se rend vite compte que le coup a été prémédité de l'intérieur, par sa propre firme ! Qui a tenté de l'éliminer lui ? Qui veut sa mort sociale ? Qui veut le mettre sur la touche prématurément ? Des questions auxquelles Bleu va devoir trouver les réponses lui-même. Et ce qu'il va trouver ne va pas forcément lui plaire.

Un thriller vraiment passionnant ! J'ai adoré ma lecture, très prenante. On est plongé dans la vie de ce tueur spécial, qui nous donne quelques ficèles de son métier pas comme les autres. Beaucoup de rebondissements en perspective, chapitres après chapitres on est plongé dans ce monde sournois, caché de tous et à la vue de tous.

Vous ne vous doutiez pas un seul instant qu'à côté de vous se joue peut-être l'avenir d'une personne. Bleu est pragmatique, ne fait pas dans les sentiments, s'il en fait c'est qu'il se joue de vous pour mieux vous détruire ensuite. La psychologie de ce gars est caractéristique des tueurs : il garde son sang froid, sait réfléchir, prend du recul pour mieux se jeter sur sa proie. Sauf que pour la première fois de sa vie, il n'a rien vu venir puisque c'est lui qui a servi de proie.

Shadow est géniale, la nouvelle génération qui pousse l'ancienne, qui est dans l'instantanéité des événements, qui veut tout et tout de suite. C'est en totale opposition avec Vernon qui lui est de l'ancienne école, à communiquer par le biais de petites annonces dans le journal, qui appelle encore sur des téléphones fixes. Et au milieu il y a Bleu qui essaye tant bien de mal de réguler tout ça, de trouver sa place et le juste milieu dans une situation tendue, presque inextricable.

Jusqu'à la fin, le suspense est total : restera-t-il le tueur qu'il a toujours été ? Ou va-t-il être mis sur la touche par la nouvelle génération qui veut révolutionner le monde des tueurs corporatifs ? En tout cas, ça donne à réfléchir sur ses faits divers qui ne sont peut-être pas ce qu'ils paraissent. A vous de juger qui peut bien se cacher derrière ces événements bien étranges qui agitent autant les hauts dirigeants…

Bonne lecture, amis lecteurs !
Lien : https://lecture-chronique.bl..
Commenter  J’apprécie          60
La mort soudaine dans un accident d'avion de l'ancien PDG de Total Christophe de Margerie, des démissions-éclairs et difficilement explicables dans les entreprises de France et de Navarre… Mais qui peut bien se cacher derrière ces étranges événements qui agitent les plus hautes sphères ? N'avez-vous pas déjà entendu parler de ces « tueurs corporate » ? Alors plongez sans attendre dans le deuxième roman de Do Raze, Fucking Business publié chez HC Editions.


# La bande-annonce


Il est tueur à gages corporate. Ses clients sont des entreprises.
Ses victimes des entrepreneurs trop inspirés, des ingénieurs trop brillants, des talents trop menaçants.
Ses méthodes sont infaillibles, sa vie est volontairement aseptisée, froide et chirurgicale. Il vit dans l'ombre de notre monde, celui que l'on croit connaître, mais dont on ne mesure pas le cynisme.
Lui sait. Il voit ce que l'on ne voit pas, il travaille pour ceux qui dirigent.
Il tue pour ceux qui décident. Mais alors qu'il s'apprête à éliminer sa trente-cinquième victime, tout bascule. le système qu'il croit si bien connaître commence à se fissurer.
« Dans son monde, on l'appelle Bleu. »


# L'avis de Lettres it be


C'est un retour attendu de longue date pour ceux qui avaient apprécié le tout premier roman de Do Raze La mort des rêves paru en 2011 chez le Masque et couronné du Prix du premier roman du Festival de Beaune. Un retour qui s'effectue donc avec Fucking Business publié cette fois chez HC Editions. L'occasion pour celle qui oeuvre depuis plus de 20 ans dans la communication institutionnelle de nous plonger dans un ouvrage un brin particulier, à mi-chemin entre le roman d'espionnage façon James Bond 2.0 et l'essai coup de poing sur la réalité des activités d'influence les plus noires dans certaines entreprises de ce monde.


Dans ce Fucking Business, on suit les pas d'un tueur à gages pas franchement comme les autres. Bleu, c'est son petit sobriquet, est « tueur à gages corporate ». Comprenez : il oeuvre au service des entreprises pour lutter contre… d'autres entreprises. Une activité d'influence qui peut s'étaler jusqu'aux plus inavouables pratiques : pression physique, mentale voire suspension définitive des facultés vitales. Autant dire, la mort. Entre coups bas et chantage, entre pression de toutes parts et confiance nulle part, Do Raze propose un roman noir qui tient en haleine malgré une intrigue qui s'essouffle peut-être un peu trop vite, la faute à des enjeux de lecture qui se trouvent assurément ailleurs que dans le simple fait de savoir à quoi aboutit cette histoire.


En effet, on retiendra peut-être plus de ce deuxième livre de Do Raze (un pseudonyme on l'imagine) l'ensemble des éléments apportés sur une profession fort peu connue. Alors que l'on s'écharpe sur le rôle (trop) présent des lobbys commerciaux à travers le monde, voilà qu'une auteure lève le voile sur une profession qui repousse encore plus loin les limites. Une porte ouverte captivante sur tout un monde méconnu par le grand public. L'intrigue reste somme toute classique et on lui préférera un habillage original, rempli d'enseignements… et d'inquiétude sur cette sombre réalité existante au sein des plus grandes entreprises de ce monde.


Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
Commenter  J’apprécie          10
Toute personne passionnée par son métier prend un grand plaisir à en parler. C'est le cas de notre héros. Un tueur à gages particulier. Un tueur qui démolit avec une force et une patience inouïes. Il y met le temps, les formes qu'il veut. Il arrive toujours à ses fins. Jusqu'à ce qu'un minuscule grain de sable ne grippe les rouages si bien huilés. Il est peut-être temps de retirer ses billes de ce monde de l'ombre? Ou pas? Qu'est ce qu'un tueur à gages corporate?
Fucking business nous montre la face cachée et sans âme du monde du business. Un monde où la réussite est dangereusement appréciée et parfois mortelle. Un monde où un tueur à gages corporate peut devenir une cible. Un contrat de trop? Une question qui nous hante durant toute la lecture. Une lecture qui nous fait avancer doucement mais sûrement dans cette histoire compliquée et intrigante. Qui est à l'origine de ce piège machiavélique? Pourquoi? A qui notre héros doit-il accorder sa confiance?
Chaque mot, chaque chapitre nous transporte dans un monde où l'âme, le coeur sont absents. Un monde où seul l'intérêt est de mise. Un tueur peut-il avoir des états d'âme? Lui arrive t-il de craindre pour sa vie? Un roman que nous lisons la curiosité chevillée au corps tant l'intensité nous marque et nous bouleverse. le suspens dure jusqu'au dernier mot. Jusqu'à la dernière ligne et nous fait penser très fort: Fucking business.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
A l’origine, le bleu n’était pas considéré comme une couleur, il était trop difficile à fabriquer. D’ailleurs, en latin classique, le mot bleu est instable, imprécis, comme s’il n’existait pas. Néanmoins, la peinture s’en empara. Au XIIe siècle, il vêtit la Vierge, puis à partir de la Renaissance, il remplaça la dorure pour représenter le ciel, avant d’accéder au statut de couleur divine, symbolisant entre autres la sagesse, la loyauté, la justice et la foi.
Commenter  J’apprécie          60
Nous avions dîné en silence, éclairés par des chandeliers. Le bruit de nos couverts et le Requiem de Fauré pour seul fond sonore. L’heure n’était pas encore aux discussions professionnelles. Nous avions d’abord un Romanée Saint-Vivant à honorer. Shadow et moi avions le plaisir solitaire. Certains aiment partager, d’autres se contentent de prendre. On taxe les premiers de générosité, les seconds d’égoïsme. Alors qu’au fond, la quête est la même : satisfaire son penchant personnel. Seule la forme de celui-ci varie. J’avais croisé des gens qui faisaient du don de soi un pilier de leur vie. Sans s’avouer que l’image que cela leur renvoyait d’eux-mêmes était le vrai moteur de leur action.
Commenter  J’apprécie          20
Un soir, lors de l’un de nos rendez-vous téléphoniques intimes, Sacha m’avait demandé ce qui selon moi avait constitué le pilier de mon éducation et je me souvenais lui avoir répondu « rien ». Sacha avait pris ma réponse au premier degré et je l’avais laissée à sa méprise, ne voyant pas comment qualifier la nature profonde de cet espace neutre, cette distanciation vitale que mes parents avaient cru bon de me léguer.
Commenter  J’apprécie          20
Savoir s'entourer des bonnes personnes est utile dans la plupart des métiers. S'agissant de celui de tueur corporate, c'est indispensable. Car vous avez beau être vous-même un puits de compétence, vous ne disposerez jamais d'assez de ressources pour remplir votre mission. Donc si vous envisager de démarrer une carrière, retenez ceci : votre meilleur atout sera votre réseau.
Commenter  J’apprécie          10
Je nous regardais et ne vis que les excroissances disjointes d’une même cellule à différents stades de son développement, et mesurai l’horreur qu’il y avait à être ainsi réunis, comme si les dimensions du temps étaient soudain devenues folles, brouillant les lois de l’hérédité jusqu’à tout diluer en un monstre plurigénérationnel.
Commenter  J’apprécie          12

Video de Do Raze (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Do Raze
Fucking Business Roman de Do Raze
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (33) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2831 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..