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Critique de LOccitanelitteraire


Ça était une lecture très déstabilisante et j'ai terminée ma lecture avec la sensation d'être écrasée et de ne plus pouvoir respirer mais sans pouvoir dire si j'ai aimé ou pas l'oeuvre, l'écriture m'a beaucoup déplu, les personnages sont fantomatique à l'exception du personnage de Sir Stephen, et arrivée à la fin j'étais incapable de comprendre ce que je ressentais face à ce roman.

Je ne comprenais pas du tout l'intérêt du roman au début; car la première moitié du livre est très inconsistante et n'a fait que me révoltée et j'avais beaucoup de mal à continuer à tourner les pages.

L'histoire traîne en longueurs et en descriptions interminables et qui nous désespère et nous fatigue. Sans parler de la perversité de l'oeuvre. La plume de l'auteur est vraiment perturbée par ces fioritures qui obscurcisse chaque passage, ce qui rend le récit très dense mais très lourd.

D'ordinaire j'apprécie les descriptions dans un roman mais pas là, il y en a partout, elles ne servent à rien, je prend par exemple la description du bois que O utilise pour allumer la cheminée, et qui prend une demi page (rien que pour ça). On n'est pas entrain de lire du Proust où les description sont l'essence du récit.

Et en plus de ralentir notre lecture, elles sont mal faites, au point que je n'arrivais plus à me représenter ce que l'auteur me décrivait. C'est agaçant et j'ai posée plusieurs fois mon livre parce que ça m'agaçais et je n'arrivais jamais à entrer dans l'histoire.

De plus, les personnages sont fantomatiques et n'ont aucunes personnalités, surtout les femmes que l'auteur s'acharne à rendre insipides et sans réactions aucunes. A l'instar de O qui ressemble à un pantin avec lequel Renée s'amuse à son gré et le repose dans un tiroir quand il a fini. Mise à part Sir Stephen, qui est le seul personnage ayant une personnalité bien construit et captivante à suivre.

Ce qui m'a profondément énervé c'est le mot "amour" dans la bouche de ces personnages alors que Renée l'amène dans un manoir, où il regarde d'autres hommes abuser d'elle, il essaye de la séduire de tant à autre, quand il sent qu'elle en a assez, pour la forcer à rester. C'est vraiment malsain et écoeurant. C'est peut-être de ce point de vue là que j'ai étais plus enclin à apprécier le personnage de sir Stephen car contrairement aux autres protagonistes, il est très franc et explique bien à O qu'il ne s'agit nullement d'amour dans tout ça.

Ce n'est pas une histoire d'amour, j'ai lu ça tout au long du récit, lorsque O dit à Renée qu'elle l'aime, mais l'auteur confond l'amour et la dépendance affective, ce qui n'est pas pareil.

Mais surtout, le plus abjecte dans cette lecture c'est la notion du viol qui devient un fantasme sous la plume de l'auteur. Ça m'a également révoltée dans "Le bonheur dans l'esclavage" de Jean Paulien qui introduit le roman, lorsqu'il dit qu'il apprécie qu'une femme assume haut et fort ce que les autres femmes désir secrètement : se faire avilir, humilier et violer.

NON. Les femmes ne fantasment pas sur le fait de ce faire violer et briser, c'est quelque chose d'horrible et d'autant plus monstrueux de penser ça. Que les femmes désire être dominée par leur compagnon pendant leur moment intime, ça se comprend et tant que les deux amants en ont envie, c'est très bien...(Suite sur le blog).
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..
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