AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de generalmarechal


Si Les Décombres était un ouvrage au style évident, le deuxième tome des Mémoires d'un fasciste laissent le lecteur las : l'écriture est poussive, vitupérante sans génie, tout y est empesé d'une lourdeur qui n'est autre que l'aigreur d'une défaite qui s'est abattue sur un homme sans courage. A cela s'ajoutent, naturellement, des idées qui ont plus que mal vieilli et avec lesquels l'auteur semble se débattre comme un enfant tape sur un xylophone pour énerver ses parents. La présentation de faits historiques connus "de l'autre bord" avait certes une saveur, presque une fraîcheur par la surprise qu'elle créait dans Les Décombres. Mais ici, tout se traîne encore, encore... Quel triste style, quand on a lu les fulgurances des Deux Étendards !
C'est une saveur de fiel qui reste dans la bouche et qui ne partira que grâce à l'intérêt historique et croustillant de ce récit : la vie culturelle et mondaine y est décrite par le menu. On y croise ainsi les noms de Karajan, Furtwängler, Arletty et même Sartre.
C'est donc une lecture en demi-teinte, dont on retiendra des anecdotes amusantes en oubliant l'écriture.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}