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EAN : 9782266273763
224 pages
Pocket (22/06/2017)
3.37/5   31 notes
Résumé :
Avis de tempête sur la Bretagne, la pluie n'a pas cessé depuis deux jours. Et Victoire est aussi triste que le temps. Délavée de l'intérieur, vidée, écossée, éreintée de faire semblant, de sauver les apparences, de tenir ce couple qui n'en est plus un. Tout pour le bonheur de sa petite Marie, bientôt 10 ans.
" Il faut que tu nous libères " l'implore un jour sa fille. De désillusions en dissolutions, Victoire sait qu'elle n'a plus le choix. Le temps s'enfuit ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Victoire habite en Bretagne. Elle n'aime pas la tempête qui sévit dehors. Elle n'a plus goût à rien mais elle ne doit rien montrer car sa petite fille ne doit rien savoir.

Son compagnon la brutalise. Quelques jours de repos, une phrase de sa fille et des conseils amis lui permettent de prendre sa décision. Elle va le quitter.

Un roman d'espoir pour toutes les femmes, mais aussi les hommes. Malgré les violences physique et verbale, malgré le fait que l'on sente diminué, que l'on n'ait pas envie de refaire surface, il faut bien avancer quel que soit l'âge. Il en va de notre survie mais aussi de notre vie tout court. Ce roman est une belle leçon de courage, de questionnement de vie tout simplement. Je sais bien que de dire, d'écrire, que les embûches, les expériences nous font avancer, cela peut être cliché. Toutefois, et ce n'est qu'un avis personnel, j'en apprends tous les jours. J'ai eu mon lot et j'en aurai encore de moments difficiles à vivre. Et si à certains moments, j'ai envie de tout laisser tomber, de partir, de pleurer (de toutes façons, les larmes coulent toutes seules), mon côté battante refait surface. Alors, oui, ce n'est pas facile tous les jours. Mais je pense et j'espère qu'il y a toujours une lueur d'espoir. On peut être maître de sa vie, de son destin. En tous les cas, c'est ce que j'ai ressenti en lisant ce roman et en lisant la préface émouvante de Muriel Hermine.

Le changement de dizaine peut être mal vécu ou tout le contraire. Je n'ai pas aimé avoir 20 ans, je n'ai pas aimé avoir 30 ans, je n'ai pas aimé avoir 40 ans car je n'aime tout simplement pas vieillir. Dans pratiquement deux ans, j'aurai 49 ans et demi… D'ici là, je ne sais pas du de quoi ma vie sera faite. Pourtant j'ai encore de nombreux rêves à accomplir. Mais je ne lâche pas le morceau.

Le roman commence en Bretagne avec une grosse tempête. Automatiquement, le parallèle peut être fait avec un sentiment d'insécurité. On suit le destin de Victoire, dont la grand-mère qui porte le même nom est décédée à 49 ans 1/2 – prémonitoire ?, qui fait tout pour protéger sa fille mais qui doit faire face à un compagnon violent verbalement et physiquement. Elle s'est étiolée à son contact, elle n'a plus d'envie. Elle décide de le quitter mais cela ne se passe pas facilement. Elle fera tout également pour ne pas donner une image négative de cet homme, qu'elle a profondément aimé, à sa fille. le salut vient peut-être de sa mutation à Paris où elle devra faire ses preuves et montrer qu'elle est une très bonne manager. Pas facile de reprendre une agence quand tout est bien établi. le lecteur comprend sa honte, sa culpabilité, son envie de ne pas s'engager avec un autre homme. Victoire grandit, tout comme sa fille qui devient une adolescente. Difficile pour Victoire cette période car elle veut retrouver son bébé. Mais elle se rappelle ses jeunes années. Victoire laissera vivre sa fille. Il en va de leur salut à toutes deux. Elle sera toutefois extrêmement vigilante car elle veut lui éviter toute souffrance. Une mère, surtout d'un enfant unique, peut se reconnaître en Victoire. Ce sera difficile également pour elle de s'engager dans une nouvelle relation amoureuse. Elle ne se sent pas attirante, elle ne veut plus souffrir, elle se persuade qu'elle est bien seule. Mais quand elle décide de prendre soin d'elle, elle gagne de la confiance, de l'assurance.

La plume est riche, à certains moments, elle peut être ironique mais aussi elle nous démontre que les femmes, Parisiennes, souffrent. Elles n'ont plus de joie de vivre sur le visage, sans compter toutes ces femmes sans domicile fixe. Edith Rébillon nous décrit très bien ces sentiments de honte, de culpabilité que l'on peut ressentir.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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La promesse du titre n'est pas tenu et c'est un livre qui s'oublie dés qu'on a tourné la dernière page.
Et non il n'est pas possible d'écrire un roman basé uniquement sur les bons sentiments et le désir de bien faire. le résultat n'est que banalités enrobés dans un style sans originalité.
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Comme Victoire proche de mes 50 ans, avec toutes mes interrogations sur le temps qui passe, le temps qui me reste, cette moitié de vie qu' il ne faut pas louper...et pourquoi pas réinventer ma vie. Prendre le temps de faire le tour du monde en littérature, découvrir les remèdes littéraires...

On est pris par cette histoire qui se lit facilement.
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Si j'ai beaucoup aimé le début du livre, au rythme soutenu et style précis qui décrit très bien les ressentis de Victoire, j'ai moins aimé celui de la fin qui, à mon goût tend un peu trop vers la chick-lit sur fond de conseils en matière de développement personnel (et je ne suis pas hyper fan du feel good book en fait)
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j'ai adoré
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
C'est comme si à 49 ans, c'était le début de l'adolescence, et que plein d'autres vies étaient encore possible. On ne vieillit que le jour où l'on décide de ne plus changer, de ne plus bouger. La répétition devient alors l'équivalent d'une pulsion de mort quand tous les jours écoulés dans une année se résument en un jour.

Dr Frederic Saldmann
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Dans la rue, devant les petites maisons de la rue Hecht, un vide-grenier s'est organisé, le soleil est là lui aussi, une impression de vacances, de nonchalance, nous invite à la promenade.

De petits étals colorés, hétéroclites s'étirent sur tout le quartier.

C' est drôle ; on déniche une planche de bois à découper avec une tête stylisée de poisson en laiton pour cinq euros. On fait des affaires !

Dans les rues, le monde se bouscule, un peu...

Une vieille dame avec un chapeau improbable, des cerises et des feuilles en tout genre, vend ses anciennes parures de bijoux et de dentelles, à côté un homme très élégant, style prof à la retraite, qui vend les livres qu 'il a en double, dit-il presque pour s'excuser.

Dans ces rues pavées, on retrouve l ' âme de ce Paris que l' on aime tant et qui a tendance à disparâitre.

Atmosphère, atmosphère !
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C'est tellement long d'arriver à s’attraper, à se découvrir, à se comprendre et surtout à apprendre à s'aimer et à se laisser aimer, accepter ses défauts, mais aussi ses qualités.
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A 20 ans on rêve sa vie, à 50 ans on espère la finir pas trop mal !
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