AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Le virus Morningstar tome 1 sur 3

Fabrice Joly (Traducteur)
EAN : 9782362700156
350 pages
Eclipse (19/11/2010)
3.78/5   94 notes
Résumé :
Tout commença avec un virus d'une violence inouïe : le virus Morningstar. Les sujets succombent en quelques heures. Le taux de mortalité est de l00 %. Lorsqu'une opération militaire échoue a contenir l'infection, elle devient une pandémie mondiale. Mais ce n'est qu'un début car, rapidement, les victimes se transforment en zombies. Désormais une seule loi domine le monde : vivre ou mourir, tuer ou être tué.

Que lire après Le virus Morningstar, Tome 1 : Le fléau des mortsVoir plus
LZR-1143, tome 1 : Contamination par James

LZR-1143

Bryan James

4.24★ (265)

3 tomes

Infection, tome 1 par DiLouie

Infection (DiLouie)

Craig DiLouie

4.05★ (189)

2 tomes

Zombies fallout, tome 1 : Le commencement par Tufo

Zombies fallout

Mark Tufo

4.21★ (112)

2 tomes

Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 94 notes
5
2 avis
4
4 avis
3
5 avis
2
2 avis
1
1 avis
Premier tome d'une nouvelle trilogie sur l'univers zombie (tome 2 : Les cendres des morts , le tome 3 : Survivants).

Le général Franck Sherman, le lieutenant-colonel Anna Demilio et quelques autres acteurs vont assister et participer à la chute du monde tel qu'on le connait suite à la découverte et la propagation du virus Morningstar, dernier virus zombiesque connu du continent africain jusqu'à évidemment les USA.

Ce livre est un mix entre, je ne cite que ce que je connais, World War Z et Les chroniques de l'Armageddon. On a le droit en effet à une vision globale et mondiale de la propagation du virus, comme dans le livre de Brooks, avec la trame classique de la menace sous-estimée, la prévention étant sacrifiée sur l'autel économique, la tentative (ratée évidemment) des militaires pour contenir la menace. Et une seconde partie plus courte de road-movie avec une équipe de déserteurs compétents.
Les zombies ou porteurs sont de deux sortes : mouvants (vivants et rapides) et trainants (morts et lents), un mix de ce qui se fait habituellement.
L'histoire est crédible, le style clair et incisif, le côté militaire assez bien restitué. C'est plus primaire que World War Z et se rapproche plus dans le style des chroniques de l'Armageddon, et nous avons un premier tome sans temps morts à travers des chapitres restituant bien la gradation des événements : Fumée, étincelles, flammes, feu, incendie, embrasement, holocauste, retombées et cendres.

En dehors de l'épisode NSA dont l'épilogue n'est pas crédible pour deux sous et l'utilisation un peu trop fréquente du terme foupoudav (foutue pourrie d'avance pour les non-adeptes du soldat Ryan), l'auteur nous livre un premier opus bien nerveux, qui se dévore en quelques trop courtes heures et qui appelle inévitablement à la lecture du second tome.
Commenter  J’apprécie          653
Depuis mon coup de coeur pour "World War Z" de Max Brooks, j'avais envie de découvrir plus avant la littérature zombifique et sur les conseils avisés de mes potonautes j'avais repéré et sélectionné quelques séries prometteuses...


Bon ben, ça sera sans doute pas avec cette série-là que je vais retrouver un bon kif car à part écrire une trilogie zombie sans utiliser le mot zombie, tout est stéréotypé et téléphoné avec quelques gimmicks éculés de film d'horreur, et parfois c'est à rude épreuve qu'est mise la suspension d'incrédulité (à moins d'être un mordu des illuminati et de croire dur comme fer en l'inviolabilité du territoire américain)
Une pandémie mortelle s'abat sur l'Afrique, et après avoir rapatrié les WASP on met le continent sous quarantaine. Oui, je sais c'est complètement débile en plus de flirter avec les bons vieux préjugés suprématistes, mais bon IRL lors de la dernières épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest on a bien ramené les malades blancs et chrétiens en Occident au mépris des règles élémentaires de la quarantaine pour ensuite s'étonner de nouveaux cas de contamination… r-i-d-i-c-u-l-e
Le blocus ne marche pas, oh surprise, et les GI's se font déborder sur le Canal de Suez avant d'abandonner le Moyen-Orient pour rentrer chez eux tandis la pandémie se développe partout dans le monde, c.a.d aux Etats-Unis parce que l'Europe, l'Asie, l'Océanie et le reste du continent américain n'existent pas (j'exagère à peine puis qu'à part la vague mention de la Grande-Bretagne et l'Australie, WASP évidemment, on évoque un fois les pays exotique et mystérieux que sont le Mexique et le Brésil)
Pendant ce temps aux Etats-Unis le gouvernement fomente un monstrueux complot pour que personne ne soit au courant et que tout continue à fonctionner comme avant… Ils musèlent les médias (pas la peine, ils se musèlent tout seul comme de grands ^^), et lancer leurs chiens de chasses aux trousses des lanceurs d'alerte… C'est ainsi que la journaliste Julie Ortiz, la seule qui veut faire éclater la vérité sur les zombies, et la scientifique Anna Demilio, la seule qui veut trouver un remède à la peste zombie, se retrouvent dans les geôles secrètes de la NSA sous la garde de l'agent Sawyer qui ne doute de rien et de l'agent Mason qui lui doute de tout… Visiblement l'Oncle Sam est devenu encore plus fort que le Parti Communiste Chinois en matière de surveillance, et les milliers de familles de victimes d'OPEX antizombies fort peu curieuses du sort de leurs proches…
La vision du monde de l'auteur est limitée : isolationnisme unilatéralisme, conspirationisme, fétichisme des armes à feu… C'est celui de beaucoup d'Américains et c'est navrant et/ou flippant…

Bon ben, la connerie des uns et des autres est quand même le principal moteur de l'intrigue comme dans tout bon nanar qui se respecte :



Je râle, je râle, mais cela se lit facilement et rapidement. Mieux, dans le dernier chapitre on retrouve enfin les vibes des grands récits zombifiques. Finalement j'aurais passé l'éponge sur tout ce que j'ai listé d'incohérent si les personnages avaient été sympas. Or la caractérisation est particulièrement impersonnelle et j'ai éprouvé bien de la peine à distinguer les personnages qui sortent tous du même moule. Les bidasses du général Sherman ne savent même pas les noms des civils et des réfugiés qui les accompagnent dans leur odyssée survivaliste, même si on s'attarde quand même un peu sur Rebecca Hall la bénévole de la Croix-Rouge, qui remplit son rôle de love interest, et sur le contrôleur aérien congolais Mbutu Nagsy qui remplit son rôle de magical negro… de la même manière l'humour militaire amène un 2e degré bienvenu avec quelques très bonnes vannes, mais les running gags sur les Canadiens qui ne servent à rien et les civils qui sont tous nuls et nazes atténuent le truc… Et pour moi toute la partie illuminati était sans intérêt (pour qui travaillent les super conspirateurs de la NSA ? OSEF ! Dans quel but travaillent les super conspirateurs de la NSA ? OSEF !), en plus d'être complaisante sur le recours à la torture puisque même les victimes n'y trouvent rient à redire… On n'a pas fini d'entendre parler Guantanamo, Abou Ghraib et compagnie… (Barack Obama : « moi président, il n'y aura plus de centres de détentions ne respectant pas la Convention de Genève ! » Supermenteur ?)

Où est la tension ? Où est le suspens ? Où est la peur ? Où est le désespoir ? Où est l'ambiance sombre et noir… Dans les tomes suivants j'espère ???
Commenter  J’apprécie          322
Sympathique

D'abord en tournant les pages du bouquin , je me suis rendu compte que l'auteur était décédé et qu'il était âgé de 26 ans .
Avant de commenter ce texte autant souligner que c'est bien triste pour sa famille comme pour ses lecteurs car il avait du talent , manifestement .

Les univers de zombies sont fatalement très ressemblants . Ce qui fait la différence , c'est quelques bonnes idées parfois sur l'univers . C'est des variations géographiques , la descriptions de milieux sociaux différents , le rythme , la chronologie de la pandémie , la géopolitique ou plein d'autres choses encore .....

En fait finalement ce peut être assez varié comme récits même si c'est généralement , simplement ( mais apparemment seulement ) : variation sur un thème .
Ici l'auteur prend le virus à source , depuis l'origine africaine e il brosse un univers avenant qui est assez crédible .

Le lecteur assiste aux tentatives de confinement du virus sur le continent africain . Il se lance dans une ballade sur l'océan pacifique et puis il découvre les mystères de l'ouest où la caravane passe ....

Les personnages sont solides et l'univers est vraiment convainquant .
La crédibilité du récit est parfois entamée ou apparemment discutable mais le plus souvent c'est relatif , et c'est une question de point de vue finalement .

Il y a un peu de laisser-aller dans la traduction , qui est un peu bâclée .
C'est donc un peu , bâclé et c'est un peu agaçant aussi ....

Mais c'est une histoire de science-fiction militaire post apocalyptique , qui se trouve incontestablement dans le haut du panier de ce genre romanesque .
C'est un bon moment et une lecture assez entrainante au final .
Commenter  J’apprécie          422
Bon, autant le dire d'entrée, je n'ai pas aimé ce roman. Alors si pour vous c'est le meilleur roman sur les zombies qui ait jamais été écrit, ne lisez pas mon avis : il va vous contrarier.

L'introduction écrite par Bowie V. Ibarra me promettait : "une des meilleures histoires de zombies qui puisse exister", "précision fantastique et superbe éloquence","l'attention portée aux détails et sa patience à narrer son histoire".
Que nenni, point du tout.

Je dois reconnaître tout d'abord qu'en tant que fan de romans sur les zombies, j'en ai lu pas mal, ça rend exigeante. Mais ce roman est censé, toujours d'après l'intro de Monsieur Ibarra, s'adresser aux fans de zombies.
J'en ai lu pas mal donc, et en plus je sors de l'excellentissime le Club des punks contre l'apocalypse zombie de Karim Berrouka, alors passer après ça j'admets que c'est pas évident.
Je reconnais aussi que je ne lis qu'une traduction du roman, mes compétences en anglais états-uniens étant insuffisantes .
Voilà pour les petits détails que je suis prête à accorder d'avance pour adoucir mon avis. Je précise que j'ai lu tout le roman alors que dès le début j'ai su qu'il ne me plairait pas, mais pour donner un avis il fallait quand même que j'ai un peu de matière.

Passons à ce que je reproche à ce roman :

-Le (cruel) manque d'originalité : "une des meilleures histoires de zombies qui puisse exister" d'après Monsieur Ibarra et elle ne présenterait pas une seule idée originale ?
Les personnages sont caricaturaux, c'est ce qui m'a dérangé en premier. Par exemple, les militaires sont des têtes brûlées, bovins, sauf Barker (qui meurt) et le colonel (le héros). le comble de la caricature est atteint avec l'agent spécial Sawyer, de la NSA. Je ne résiste pas à vous mettre un extrait de sa prose, on dirait un mauvais film de série Z :
"-Vous savez ce que c'est, mademoiselle Ortiz ? C'est un document top secret. Ça signifie que c'est classé secret. Et ça signifie aussi que le pékin moyen ne doit rien savoir, rien, quant à son contenu.(L'agent saisi une seconde chaise en métal près d'une table située à coté du mur. Elle racla atrocement le sol en béton. Il la fit pivoter et s'assit en fixant le dossier) Quand quelqu'un dit à nos pékins ce que contient un de ces dossiers, on n'aime pas ça. On n'aime pas ça du tout. Et vous, vous l'avez fait, Mademoiselle Ortiz. Vous l'avez dit aux pékins. Et ça, ma chère, ça nous met vraiment...en rogne"
Sérieusement, vous tremblez, là ? Oui, on peut être un méchant-vraiment-méchant et s'exprimer sans ressembler à un guignol, ça a plus de panache : "Traîtresse !", Bam une grosse baffe et elle a compris la sal*pe de journaliste qui a cru pouvoir dire la vérité à la populace... Mais non, ce personnage perd un temps infini à discourir alors qu'il est censé être une sorte de pendant maléfique au trio des gentils que forment Mason,un traître de la NSA (il a vu la lumière sans doute, une Epiphanie lui est tombée dessus à mi-roman), la spécialiste du Morninstar (THE élément qui doit pas mourir), et la cruchette journaliste (qui est une super pirate informatique, faut pas se fier aux apparences...).Ils vont même trouver le temps, l'ex-agent et Sawyer, de se faire un face à face à mains nues, pour l'honneur, alors que leur planque est envahie de zombies et d'agents-très cruels-sans-conscience (les autres zombies en fait, mais version humains : la NSA est une sorte de puissance de la force obscure). "De l'action, b*rdel ! C'est pas le moment FLINGUE-LE !" Oui, j'ai beaucoup parlé à mon livre pendant ma lecture; pour le gronder principalement.
Donc, les personnages ont des réactions ultra-prévisibles (qui dit encore "La loi, c'est nous" ? Sawyer !).
Je ne vous parle même pas du brave gars de couleur qui est aiguilleur du ciel, bien sympa, débrouillard, comme quoi "les étrangers" ils ont aussi leur utilité... J'ai failli pleurer quand l'auteur écrit "des Arabes et des Africains, récupérés après le désastre de Suez, avaient occupés leur temps libre à tailler des lances. » C'est pas caricatural, ça ? Même un gamin pur jus américain prendrait le moindre bâton venu pour l'aiguiser si c'était la seule arme disponible, alors pourquoi en faire une démarche « ethnique » ? Pour mettre en relief le coté sur-armé de nos blancs américains militaires ? Oui, effectivement, ça peut marcher...Mais c'est ridicule...
Et puis les planques providentielles qui tombent du ciel pile au bon moment...OK, elles ont leur utilité, mais c'est « trop »...
En fait, je n'ai pas trouvé de véritable logique survivaliste dans ce roman, et c'est encore une des choses qui m'a gêné. On a affaire à des gens qui s'en sortent plutôt bien. Ce n'est pas un roman violent, même de façon émotionnelle, personne n'est malade d'inquiétude. OK, ça décanille du zombie à tout va, mais c'est comme tirer sur des monstres de foire. OK, ils perdent des gens dans leur groupe, mais comme ils ne se connaissent pas vraiment, c'est juste passer de 32 personnes à 25, dommage, ou tant mieux, on fera moins de bruit... Même quand Rebecca Hal, 22 ans, utilise pour la première fois de sa vie une arme pour mettre une balle dans la tête du type qui la drague parce qu'il est infecté...et bien l'auteur essaie de nous faire passer l'idée qu'elle est traumatisée, mais ça ne marche pas, on sent qu'au fond il s'en fout, lui veut que son général avance vers le tome 2.
Peut-être que c'est le problème de ce roman, finalement : il y a trop de choses, trop vite, il faut poser les jalons d'une longue saga au risque d'être caricatural ? Mais bon, pour que les gens aient envie de lire un tome 2,3,4 , il faut que le tome 1 leur ai plu un minimum...

Ce roman ferait une bonne super-production américaine avec des gros flingos, plein de « bang-bang » et d'énormes « Boooum », les mecs plein de mâle virilité se taperaient dans la main entre chaque décapitation zombie et les femelles (pardon, les femmes, les femmes!) , discrète-mais-intelligentes-et-utiles souriraient d'un air compréhensif et maternel devant cet étalage de testostérone....

-L'intro promet une "précision fantastique" dans le traitement des thématiques. Mais en ce qui concerne l'émergence, l'origine, le développement du virus, c'est flou. En ce qui concerne les tentatives de manipulation par les médias, le thème est plutôt traité à la truelle.
Par contre, si la précision réside à découper des chapitres en nous mettant des entêtes du style "10h32" ou "20h13", oui, on a l'heure précise des événements, c'est OK pour moi.
A aucun moment du roman nous n'avons accès à un semblant de sentiment, d'intériorité : pas d'angoisse, de doute, de terreur, aucun questionnement existentiel autre que "le gouvernement des EU est pourri et ment à la population". Quand une jeune aide-médicale de la Croix Rouge assiste à une véritable scène de tir aux pigeons sur des morts-vivants, pas le moindre frisson ni dégoût ? Et tous ces militaires loin de chez eux, aucune angoisse ressentie pour leurs proches restés au pays ? Pas de révolte, de sentiments d'incompréhension, d'injustice ? Ou alors ils ont tous la foi et vivent dans la résilience totale (c'est un thème à la mode, pourquoi pas). Et la journaliste qu'on torture, elle liste froidement les trucs douloureux qu'elle a subi, sans traumatisme ni appréhension pour ce qui l'attend, elle essaie d'imaginer ce qu'ils peuvent lui préparer...

-Et la "superbe éloquence" ? Non. NON non non non non. Ce n'est pas bien écrit. Et là, qu'on ne vienne pas me casser les pieds avec « c'est un roman qui parle de bouts de chairs pourrissants et d'éclatage de gueules, pas besoin que ce soit bien écrit ». Les personnages s'expriment de façon caricaturale (faut bien les distinguer), le général qui est censé avoir plus de vocabulaire s'exprime dans un phrasé un peu pompeux mais qui se veut « cool-expéditif » donc le mélange est un peu ridicule au final, les descriptions sont imprécises ou d'une précision superflue, je n'avais pas besoin d'une superbe éloquence mais au moins qu'on ne me prenne pas moi, lectrice, pour une abrutie qui ne mérite même pas un petit effort d'expression.

-Quant à "l'attention portée aux détails » . OK, les scènes où ils sont en voiture sont détaillées : rouler sur les morts, c'est COOL, tous les protagonistes s'éclatent, c'est leur nouveau passe-temps préféré...
Moi je trouve pas mal de bizarreries illogiques. Par exemple, les morts n'ont pas d'odeur dans ce roman.Ni les morts-vivants d'ailleurs. Quand des centaines de zombies se planquent dans un village pour vous piéger, il devrait y avoir un petit indice olfactif avant qu'ils vous saute sur le râble, non ? Et si, par hasard, vous vous trouvez dans une cave avec un cadavre de suicidé, vous serez sans doute au courant avant de l'éclairer, surpris, avec votre lampe torche, non ? Parce que le principe de la mort, c'est quand même la décomposition, la mort pue, on est au courant, on a tous vu Walking Dead et les Experts nom de Zeus !
Est-il également plausible de mettre en quarantaine, dans la même pièce, des types dont on soupçonne que seulement certains d'entre eux sont touchés par le virus, au lieu de les séparer dans 4 pièces différentes ? C'est pour donner à bouffer au zombie fraîchement transformé ?

-« et sa patience à narrer son histoire" écrit encore Bowie V. Ibarra . Quand il manque des passages qui, tout de même, avaient un certain intérêt : ça aurait pu être vraiment sympa de s'attarder un peu sur l'île providentielle d'Hal Dorne et surtout de nous dire comment ils l'ont quitté. Pas de drame sur place ? On emporte quoi ? Hal ne veut pas venir, ok on s'en doute mais des passagers ne veulent pas rester ? Et les autres habitants, aucun dialogue avec eux ? L'auteur prend des raccourcis étranges parce que ça ne l'intéresse pas de nous raconter une histoire avec tous ses détails, justement. Ce qu'il veut, c'est le road movie des militaires, on pète tout mais de façon organisée, solidarité et aide aux civils qui n'ont pas faisandés, on a un objectif alors on avance, pas d'états d'âme, « Hoo-ah ! »

Il y a tout de même trois personnages qui m'ont bien plu : le major Thomas, un vieux de la vieille tout dévoué au général, très caricatural mais bien sympa et marrant ; Hal Dorne, l'adjudant à la retraite, parce que même si ce retraité un peu barje et bricoleur paumé sur son île n'est pas très original, il fait un adjuvant de choix. Et Mbutu le contrôleur aérien qui est peut-être le seul être humain encore doué de bon sens, de bonne humeur , de sensibilité et de joie de vivre de la planète entière . Mais on ne les voit que peu. D'ailleurs il y a tellement de personnages qu'on les voit tous peu, finalement. Les lecteurs de la saga me diraient sans doute que les tomes suivants, peut-être, leur donnent plus de place, mais ça ne me motivera pas pour les lire.
Même la façon dont l'auteur traite les Etats-Unis et ses institutions ne m'a consolé, les thèmes sont mâchés-remâchés.

Pour conclure, je recommanderais ce roman aux fans de bouquins où l'armée américaine a le beau rôle, mais sans vouloir se taper tous les trucs superflus comme... la discipline, les directives, l'engagement, le patriotisme : une version épurée de l'armée américaine, on est tous potes, on suit le chef, on va faire le bien. Une armée débarrassée de sa substance, toute en uniforme et armement, mais qui ne véhicule aucun sentiment d'appartenance à une nation, désincarnée, un peu zombie à sa manière en fait. M*rde, je viens peut-être de découvrir le vrai secret de la saga, les zombies sont dans l'armée et la NSA ! Bon, sans doute pas...
Je dirais peut-être à ma fille de 12 ans qu'elle peut le lire sans problème, mais je ne le lui recommanderais pas.Parce qu'elle s'ennuierait.
Je ne le recommanderais pas forcément à des fans de post-apo.
Et à ceux qui ont déjà lu pas mal de (bonne) littérature-zombie, je dirais ...Et bien je dirais d'ouvrir un autre roman, c'est pas ce qui manque sur le thème.
Commenter  J’apprécie          33
Comme vous pouvez le voir, il s'agit du premier tome d'une trilogie. Bien entendu, libre à vous d'en continuer ou pas la lecture après celui-ci 😉 La trilogie est la seule oeuvre de son auteur, Z.A. Recht, décédé en 2009, à l'âge de 26 ans.

Grande amatrice des histoires de zombie (surtout en comics et en séries) et vu l'étrange période que nous vivons à l'échelle mondiale, c'était un peu un bouquin de circonstance pour moi. Je sais, j'ai beaucoup d'humour.

Ce premier tome raconte les prémisses d'une contagion mondiale par une infection virulente, tuant des millions de personnes. Il y a deux types de zombies : les mouvants (rapides) et les trainants (lents). Bien entendu, on suit la tentative de survie d'américains et surtout, de soldats postés à l'étranger.

C'est le genre de livre divertissant, qui se lit bien mais aussi qui, hélas, s'oublie assez vite. Au niveau des personnages, ils sont assez nombreux et donc, pas facile de toujours s'y retrouver. J'ai le second tome qui m'attend et j'espère qu'un petit rappel des faits du premier opus y sera inclus.

Pour les amateurs du genre, il devrait vous plaire mais pour les autres, je pense qu'il ne sera pas votre tasse thé. A vous maintenant de vous faire votre propre opinion.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          250

Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Souvenez-vous de cet inventeur américain (…). Il a essayé de faire fonctionner un truc des milliers de fois. Aucun de ses prototypes ne marchait. Les gens ont dit de lui qu'il ne valait rien. Et il a répondu : « je n'ai pas échoué, j'ai trouvé dix mille moyens qui ne fonctionnaient pas. »
Commenter  J’apprécie          332
La plupart des combats commencent avec les deux adversaires debout, disait-il. Mais vous découvrirez que presque tout le temps, les combattants se retrouvent vite au sol. A ce moment-là, c'est comme les échecs : l'essentiel, c'est la fin de la partie. Chaque coup doit avoir un but, ou c'est la fin pour vous. C'est aussi simple que ça.
Commenter  J’apprécie          280
Vous pouvez garder cette information secrète et continuer de mentir au monde en minimisant l'importance de ce virus.
Ou alors tout révéler et peut être être responsable de la mort de milliers de personnes.
Oui, il est amusant de voir qu'une fois la vérité connue, on est tenté de la garder secrète. Je suppose que la question que vous devez vous poser Julie, est la suivante : combien de vies vaut la vérité ?
Commenter  J’apprécie          200
L'ennemi a incorporé toutes ces personnes. Il n'existe qu'une seule action possible. Les tuer ou être tué.
Alors on va les tuer, conclut Denton. Et nous laisserons Dieu faire le tri.
Commenter  J’apprécie          360
Le continent africain était désormais maîtrisé (…). La plus grande prison de haute sécurité du monde venait d'être inaugurée.
Ses détenus ?
Un seul en tout et pour tout.
Son nom ?
Le virus Morningstar.
Commenter  J’apprécie          294

autres livres classés : zombiesVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (258) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
965 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..