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4,04

sur 356 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Très peu d'intérêt... de mon point de vue toujours est-il. Peut-être un scénario de série pourrait-il s'en inspirer, mais à lire c'est tellement laborieux! tellement téléphoné, cette enquêtrice obligée de douter de tout, face à une machination comploto-magique...
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J'ai lu que l'on comparait cette auteure à Fred Vargas où comme sa cousine espagnole. Cela n'a strictement rien à voir avec l'écriture légère et l'humour de Fred Vargas.
Je la verrais plus comme la cousine très, très, éloignée de Val Mc Dermid.
De plus 580 pages pour un polar c'est beaucoup trop, c'est long, ça traine, ça se répand, ça rebondit mollement.
On peut écrire une trilogie avec la possibilité d'y entrer sans que les différents romans fassent appel à la lecture d'événements contenue dans le ou les romans précédents.
Ce que fait très bien Peter May avec sa trilogie écossaise.
Donc très déçu par ce roman que j'ai fini par abandonner en cours de route
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Non mais franchement, comment est-il possible que de telles fadaises, de telles niaiseries puissent encore faire recette. Cette "Trilogie du Baztan" c'est quoi au juste ?
(Fausse trilogie d'ailleurs puisque, faute d'inspiration, ça reste toujours la même histoire délayée à l'infini pour faire durer.) Ça fait penser à du Harry Potter à la sauce basque : Il est clair que notre Dolores Redondo, en bonne maligne, s'est dit : "Si l'autre Rosbiffe est devenue multi-millionnaire avec ses fables pour ados oligophrènes, pourquoi ne pourrais-je pas servir le même rata aux adultes ?" Fin raisonnement qui prouve que lorsque l'on mise à la fois sur l'insondable bêtise humaine et les vices qui en découlent on n'est jamais déçu...
Avec ce genre de littérature et de cinéma la recette est simple : c'est comme pour la malbouffe industrielle, faut pas lésiner sur la variété des ingrédients et les exhausteurs de goût, surtout les plus malsains. Pour engranger un max. de blé il faut ratisser large, donc notre Dolores n'a pas hésité à faire des concessions aux fantasmes les plus morbides d'une certaine société en perte de repères. Tout y passe : bourreaux d'enfants, pédophiles, taphophiles, tanathophiles et nécrophages, hybristophiles, sado-masochistes, sans oublier les inévitables satanistes. Les scatophiles, coprophiles et coprophages devront toutefois attendre le cinéma olfactif pour goûter l'exquise saveur de leurs pratiques ;-)) (Si nous avons heurté l'orgueil légitime de quelques pervers en oubliant de les nommer, qu'ils daignent nous pardonner comme nous avons pardonné...etc.)
L'héroïne de cette farce est le lieutenant Amaia (copier-coller de la Clarisse du "Silence des agneaux.") douée d'une co...rie qui force le respect sinon l'admiration. On la découvre tout à la fois autoritaire, suffisante, obstinée comme la plus retorse des bourriques et pleurnicharde comme une novice nympho. condamnée aux carottes râpées...À sa décharge disons que son mentor de la CIA lui suggère, chose très logique, d'oublier toutes les techniques de la police scientifique et de ne se fier qu'à son instinct et surtout à son intuition féminine qui, c'est bien connu, est l'ultime recours quand tout le reste à échoué. Et comme 2 intuitions de ce genre valent mieux qu'une, elle va se faire prédire l'avenir chez sa tata cartomancienne amateur. Ce qui n'empêche évidemment pas notre Amaia d'avoir une réputation de farouche cartésienne. Toutes ces qualités se révèlent d'ailleurs redoutablement efficaces puisque l'infortunée Amaia ne parvient pas à déceler ce que son collègue (et nous lecteurs ou spectateurs) avait vite deviné c.a.d. que le juge (Mélange de Hannibal Lecter et de Roman Castevet du film "Rosemary's baby") avec lequel elle fornique telle une chienne, est en fait le chef de la secte qu'elle est censée démanteler !!! Inutile d'aller plus loin, le reste est à l'avenant...
On remarquera, d'autre part, que ni ces romans ni leur adaptation au cinéma ne se risquent à égratigner la hiérarchie catholique ou à faire allusion aux atrocités de l'Inquisition liées aux prétendus cas de sorcellerie. En Espagne la religion reste un sujet sensible et notre Dolores, suivie par ses cinéastes, se sont bien gardés de risquer de stériliser la poule aux oeufs d'or en abordant ces questions. Il était bien plus facile d'aller piocher chez Lovecraft et dans le folklore basque les forces maléfiques d'antiques divinités chthoniennes.
En guise de conclusion, et au risque de passer pour des rabat-joie, nous estimons que ce genre d'écrits et d'images devraient être censurés, car les atteintes à la dignité humaine (même simplement simulées) ne sauraient en aucun cas être considérées comme un possible divertissement. Ne soyons pas naïfs, loin de les stigmatiser, ces livres et ces films ne font que stimuler les instincts les plus vils refoulés par le surmoi. Et qu'on ne vienne pas nous dire que ce genre de fientes ont un effet cathartique empêchant un certain nombre d'individus de passer à l'acte. En l'absence de faits on ne peut pas faire de statistiques. Par contre, la banalisation (voire la valorisation) de ce type de crimes, engendrée par le succès de certaines productions, ne fait pas rarement office d'élément déclencheur chez les esprits faibles. Il suffit pour s'en convaincre de recenser dans les journaux les faits divers en lien avec des sectes sataniques ou autres.
Pour plus d'infos sur ce sujet lire l'article du MONDE diplomatique de février 1991 p.28 intitulé "Essor de la violence satanique aux États Unis".
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