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Michel Demuth (Traducteur)
EAN : 9782915549683
412 pages
Bragelonne (25/05/2006)
3.38/5   46 notes
Résumé :
Le Grand Vaisseau est vaste comme Jupiter et vieux de plusieurs milliards d'années. Il dérive, vide et abandonné, à proximité de notre galaxie lorsque les Terriens s'en emparent. Après l'avoir colonisé, ils le transforment en paquebot de luxe, qui emporte plus de cent milliards de représentants de toutes les espèces intelligentes de la Voie lactée pour une croisière au milieu des étoiles. Un capitaine principal et cinquante mille capitaines secondaires gèrent les mi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Le titre original : "Marrow", du nom de la planète centrale du vaisseau découverte par les capitaines et où ils échouent.

Lorsque l'histoire commence, le vaisseau est déjà colonisé par d'innombrables espèces extra-terrestres qui ne sont, de toute façon, qu'un prétexte puisqu'elles n'interviennent que très peu dans le déroulement de l'histoire.
Les capitaines sont des humains âgés de plus de 100.000 ans avec des gènes réparateurs qui en font des êtres quasiment immortels et indestructibles, mais ils gardent pourtant tous les petits travers humains.

D'un chapitre à l'autre, voire d'une page à l'autre, il peut se passer plusieurs centaines voire milliers d'années d'où des raccourcis (pour moi dommageable pour l'interêt que j'ai porté au livre) dans l'évolution de l'histoire, alors que d'autres aspects sont plus developpés parfois un peu inutilement.

Deux grandes parties : Robinsons crusoés échoués sur Marrow, planète hostile, pour la moitié du roman et mutinerie et contre-mutinerie pour la possession du vaisseau dans la seconde partie avec une petite explication sur les motivations et l'origine possible du grand vaisseau.

L'histoire est indéniablement originale, mais le style un peu lent, un peu terne, un peu plat, fait qu'on ne s'attache pas aux protagonistes et il faut l'avouer, on s'ennuie un peu.

On espère un mieux dans la suite : Un puits dans les étoiles.
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Pas mal d'envergure et d'ampleur , du moins théoriquement .
J'ai commencé ce cycle par Un puits dans les Etoiles ..

Je suis un peu comme dans le doute concernant cette lecture à cause de certains aspects du style avec lesquels :
je n'accroche pas vraiment un ton légèrement obséquieux avec un rien " ancien régime " pour ce qui est vocabulaire employé par certains personnages .
Cela fait pseudo-noble et c'est assez pénible , de même le prologue du roman où le vaisseau " prend la parole " n'est pas vraiment top ! ..

Cependant le fait est que c'est assez bon globalement , même si c'est un canard boiteux :

Un immense vaisseau de la taille de Jupiter parcourt la galaxie avec des humains quasi immortels et toute une ménagerie d'aliens compliqués embarqués .
Ces aliens sont là en partie pour la décoration , mais leurs descriptions est précise et certains sont des acteurs principaux sous une apparence humaine .

La découverte de la planète Marrow à l'intérieur de ce vaste artefact et sa description de même que la mise en oeuvre de sa lente et difficile colonisation force le respect .
L'univers de l'auteur est donc assez convainquant et assez solide .

Paradoxalement c'est un véritable planète opéra que ce roman bien que le récit se passe au tréfonds du grand vaisseau qui est lancé dans l'espace ..
Sincèrement à l'aune de mes critères perso le style de ce roman n'est pas à la hauteur de mes exigences personnelles .

Mais à mon corps défendant ... :
je dois dire que j'ai été bluffé par l'ampleur du roman et du point de vue du style je trouve qu'il y a pire et de loin ..
Donc : pas génialissime mais correct ...

Donc une aventure sympathique , il y a de l'idée mais ce n'est pas une lecture prioritaire , à mon humble avis

La comparaison avec P H HAMILTON que propose l'éditeur est sans objet ...
Des styles très différents de même qu'une gestion du réalisme qui se fait sur des bases très différentes chez les deux auteurs .
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Pour commencer, je tiens à dire que j'ai adoré.
Ce livre était depuis un moment dans ma PAL et la lecture d'autres critiques m'avait un peu refroidi, pourtant le synopsis est très attirant, ce grand vaisseau avec un planète à l'intérieur, c'est vraiment une idée originale qui me plait. Mais pas mal de choses m'ont pris au dépourvu.
L'auteur joue avec le temps avec une désinvolture, les personnages, les humains entre autres sont pratiquement immortels, grâce à des technologies génétiques, il y a du terminator dans chaque individu, du coup, au lieu de trouver des formules comme “quelques jours plus tard” ou “un mois plus tard”, on fait des bonds d'un siècle d'un coup, voir plus, c'est surprenant, pas forcément justifié, mais c'est par ce type de délires que l'auteur m'a embarqué dans sa grande croisière. En fait, il ne faut pas prendre ce livre pour ce qu'il n'est pas, ce n'est absolument pas de la grande épopée, du Space Opéra grandiloquent, lyrique, car il y a un brin de comédie, d'ironie tout au long du récit. Dans cette aventure, l'invention délirante, les petits objets incongrus qui parsèment les pages, donnent tout le sel au récit, il y a quelque chose de fantastique, de baroque, un grain de folie qui nous suit du début à la fin. Autant dire que j'ai eu beaucoup de surprises, ça foisonne dans l'esprit de Robert Reed, c'est bien déjanté. Les personnages principaux, à la suite de leurs résurrections successives changent parfois d'objectif, de manière de voir. le Grand Vaisseau est un univers en soi, avec ses mondes, ses villes, ses labyrinthes, ses individus exotiques, ses sociétés qui se côtoient, le tout dirigé par une équipe de capitaines humains dignes d'un mélange entre “La croisière s'amuse” et “Star Wars”. Sur plus de 100 000 ans que dure l'aventure, 4 000 années sont consacrées à un Planet Opéra, un planet Opéra incrusté à l'intérieur d'un Space Opéra, j'adore l'idée. le projet de Robert Reed est très ambitieux, les références nombreuses, tout est grandiose, démesuré, même la création originale est évoquée, la notion de naissance d'une religion, Robert Reed n'a peur de rien, mais il y a une désinvolture, un humour à la manière de Terry Pratchett, la démesure est juste un artifice stylistique, une manière de concevoir un monde baroque et kitsch. Et franchement, j'en ai eu plein les yeux, c'est un gros pavé, et jamais je ne me suis ennuyé, beaucoup de passages n'ont qu'un lien secondaire avec l'intrigue, mais cela ne m'a pas dérangé du tout, au contraire, tout est prétexte à faire fructifier l'imagination luxuriante, l'aspect épique et fantastique, chaque tergiversation est un récit dans le récit, le passé de Pamir, la vie des Rémoras n'apportent pas grand chose à l'intrigue et pourtant j'ai adoré ces moments. J'en ressort ébloui, j'ai l'impression d'avoir lu plusieurs livres à la fois, d'avoir vraiment voyagé à travers les lignes, bref, je suis comblé par cette lecture.
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Dans un lointain futur, les humains découvrent, aux abords de la voie lactée, un vaisseau abandonné de la taille de Jupiter. Aussitôt, ils en revendiquent la prise et le défendent face aux aliens qui tentent de leur reprendre. D'après sa trajectoire, certains estiment que ce grand vaisseau est âgé de plusieurs milliards d'années, peut être même aussi vieux que l'univers...

BLAM !

Les nouveaux propriétaires remettent le grand vaisseau en service et décident d'en faire le plus grand navire de croisière de la galaxie. Toutes les races peuplant la galaxie sont les bienvenus, du moment qu'ils ont de quoi s'offrir le voyage. Au moment du récit, soit 50,000 ans plus tard, 200 milliards de passagers et membres d'équipage arpentent les coursives et les grands espaces du vaisseau.

BLAM !

Viens la découverte qui bouleversera la vie à bord. Marrow, une planète de la taille de Mars se trouve au coeur même du grand vaisseau. Une équipe des meilleurs capitaines est immédiatement dépêché sur place. Malheureusement pour eux un terrible accident les clouera sur cette boule de fer pour plusieurs millénaires.

BLAM !

Les humains sont heureusement devenus quasiment immortels grâce à toute une série de gènes modifiés. La perspective de remettre un jour les pieds dans les coursives du grand vaisseau n'est donc qu'une question de temps.

BLAM ! Tel est le bruit du livre qui, à nouveau, part à la rencontre du sol. Bizarre que les lois de l'attraction terrestre ne s'appliquent pas de façon égale à tout ce qui nous entoure.

Pénible, voilà comment résumer la lecture de ce livre. Et pourtant après avoir lu le voile de l'espace, Béantes portes du ciel et La voie terrestre rien ne laissait penser que le grand vaisseau serait si laborieux. Mais ici, rien ne fonctionne. L'histoire se résume à une simple lutte de pouvoir, le style est quelconque et les personnages sont inexistants. Et que dire de l'immortalité des humains, comment croire qu'ils soient dociles au point de faire le même boulot pendant des milliers d'années sans broncher. Jugez vous même :

« Elle décrivit quelques milliers d'années en onze phrases. Je suis née dans le vaisseau. Ma maison d'enfance était à Près-de-La-mer. La Maîtresse avait besoin de capitaines et je suis devenue capitaine. J'ai fait tous les boulots réservés aux capitaines, plus quelques autres. Depuis cinquante mille ans, je suis chargée d'accueillir et de surveiller nos hôtes aliens. À en croire mes notes et mes points d'évaluation, je suis très bonne dans ma spécialité. Je n'ai pas d'enfant. Je me plais dans mon appartement avec mes animaux de compagnie. Tout bien considéré, je me sens aussi à l'aise en compagnie des autres capitaines. Je ne peux m'imaginer vivant ailleurs que dans ce vaisseau mystérieux, merveilleux. Comment quiconque, dans toute la Création, pourrait profiter d'une telle diversité chaque jour de sa vie ? » p 67.

Non, vraiment, j'ai beau chercher je ne trouve rien qui pourrait sauver ce livre.

Je ne le lirais la suite "Un puits dans les étoiles" que sous la torture.

Oui, je sais, je suis faible !
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L'ambition de l'auteur est vaste : la longévité qu'il attribue à ses personnages, l'immensité du vaisseau, le nombre de races et de lieux divers qu'il imagine sur son vaisseau-monde, donnent un peu le tournis. Si l'on ajoute à cela la chronique d'un naufrage, d'une survie, d'une invasion, d'une mutinerie et d'une guerre, on verra que le récit lui-même est à la fois long et détaillé, plein de faits et de rebondissements. La lecture est globalement distrayante, les paysages et les personnages pittoresques, sauf (à mon goût) vers la fin, où la guerre finale m'a quelque peu ennuyé. Il faut plus de temps, et la lecture des autres volumes, pour savoir si cet ennui est mauvais signe, ou s'il signale, comme dans Dune, une oeuvre exceptionnelle qui aurait des passages à vide.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
J'avais failli oublier la mort. Non pas en tant que théorie, certainement pas. En tant que tragédie essentielle et occasionnelle, je ne pouvais pas contourner cette grande balance. Mais en tant que pratique- invévitable conséquence de la vie- la mort me paraissait rejetée derrière moi tout comme ma solitude que j'avais longtemps chérie.
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L’ingénieur de plus bas rang à bord était un Hurluberlu : les humains avaient toujours donné ce nom à une espèce humanoïde bien connue pour sa mauvaise humeur.
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je ne suis rien comparé à ceux dont l'intelligence m'a créé …
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Diu apparut. La seconde d’avant, elle était seule, et puis Diu surgit. Il avait ôté le haut de son uniforme qu’il traînait derrière lui comme la carapace d’un insecte en mue. Il serrait sous un bras son dîner – une espèce de coléoptère noir comme du fer forgé et plus long que son avant-bras. Il se tourna en souriant vers Washen, ce qui laissait supposer qu’il savait déjà où elle était. Son dîner agita ses huit pattes, passivement. Il l’ignora et, en s’approchant, avec un vague rire, il demanda :
— Ça vous dirait de le partager avec moi ?
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Elle décrivit quelques milliers d’années en onze phrases. Je suis née dans le vaisseau. Ma maison d’enfance était à Près-de-La-mer. La Maîtresse avait besoin de capitaines et je suis devenue capitaine. J’ai fait tous les boulots réservés aux capitaines, plus quelques autres. Depuis cinquante mille ans, je suis chargée d’accueillir et de surveiller nos hôtes aliens. À en croire mes notes et mes points d’évaluation, je suis très bonne dans ma spécialité. Je n’ai pas d’enfant. Je me plais dans mon appartement avec mes animaux de compagnie. Tout bien considéré, je me sens aussi à l’aise en compagnie des autres capitaines. Je ne peux m’imaginer vivant ailleurs que dans ce vaisseau mystérieux, merveilleux. Comment quiconque, dans toute la Création, pourrait profiter d’une telle diversité chaque jour de sa vie ?
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