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Critique de manonlitaussi


Moi aussi je sais voler


Les lycées de Rome et Carthage dans l'Etat de Washington, fusionnent, ce qui permet la rencontre des deux personnages très attachants et tellement différents de ce roman que j'ai adoré.

Billy, le solitaire orphelin qui vit avec sa grand-mère antipathique, peu à l'écoute et complètement accro à la télévision. 

Lydia a perdu sa mère et vit avec son père un peu passif propriétaire d'un bar qui accueille les poivrots de la ville. 

Si Rome est célèbre pour un chanteur né dans la ville qui se trouve être l'oncle de Billy et Cartage, pour un roman de science-fiction que l'auteur a choisi comme point d'ancrage, ces deux villes sont aussi réputées pour la pauvreté, la drogue et l'alcoolisme.

Nos deux adolescents ont deux manières bien différentes de s'échapper de leur univers pesant. Billy grâce aux émissions pour alcooliques anonymes, Lydia grâce à la danse.

Si leur amitié ne paraît pas évidente, c'est sans compter sur la persévérance de Billy, le souffre douleur qui trouvera en Lydia une amie loyale qui saura le secouer et le défendre. Car ce livre dévoile une magnifique amitié dans un monde entre rêve et réalité avec une maison presque hantée pour Billy tombant en ruine, avec une petite fille qui hante Lydia, dans un Etat mené à la baguette par un roi fou et capricieux.

Si l'histoire se révèle lentement mettant en avant le caractère, la détresse de nos deux adolescents, les dialogues sont dynamiques, les répliques fusent. Elles sont bien souvent hilarantes et tranchantes. A partir du milieu du livre, le tout monte en pression, les caractères s'affirment, changent et même les éléments se déchaînent.

C'est un roman que j'ai adoré, essentiellement grâce à ces personnages si bien travaillés, si attachants et bouleversants mais aussi à ce monde flou finement dépeint.

Un très bon moment de lecture.


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