Depuis que son père a forcé sa famille à déménager, Cody se désintéresse complètement du lycée et ses résultats scolaires sont en chute libre. Pourquoi se donnerait-il la peine de venir en cours et de faire ses devoirs alors qu'il a dû quitter ses amis et ses repères pour emménager au beau milieu de nulle part ?
Inquiet pour son avenir, son père décide de l'inscrire dans un établissement à la réputation d'excellence. A peine Cody a-t-il fait un pas dans son nouveau lycée qu'il est frappé par la beauté des lieux : de grands espaces, somptueusement aménagés et décorés avec goût, invitent à la fois au travail et à la détente. Tout est fait pour inciter les élèves à donner le meilleur d'eux-mêmes. Mais Cody sent bien que quelque chose n'est pas normal. Pourquoi le directeur ne lui a-t-il posé qu'une seule question lors de son entretien d'admission : sait-il nager et aimerait-il faire partie de l'équipe de waterpolo ? Pourquoi est-il toujours accompagné d'un immense loup, nommé Charon ? Pourquoi ses camarades de classe l'évitent-ils soigneusement ? Pourquoi élèves et professeurs sont-ils presque tous très pâles, très grands et très forts ? Pourquoi portent-ils tous des lunettes de soleil en plein hiver ? Quel secret se cache derrière les portes de ce lycée, au nom décidément bien étrange, Vlad Drac ?
Voilà une histoire de vampires sans cercueils, sans gousses d'ail et sans effusions de sang, mais pleine d'humour, qui se révèle être un véritable hymne à la tolérance et à l'amitié.
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Quelque chose me disait qu'on n'allait pas très bien se débrouiller contre St Biddulph.
Un arbitre siffla et jeta le ballon au milieu de la piscine. Les gars de St Biddulph nagèrent immédiatement vers le ballon et l'un d'eux le lança vers nous. Juste devant Lapierre.
Louis regarda le ballon sous toutes les coutures comme s'il venait d'une autre planète.
- C'est quoi ce truc-là? glapit-il.
Tous les autres se rassemblèrent autour de lui et hochèrent la tête.
- Aucune idée. Je n'ai jamais rien vu de pareil, fit Kenny Tracy.
- Blatt, tu prends le ballon et tu le relances! beugla Krofresh.
- Hein? Ce machin! s'exclama Brian.
Puis il s'adressa à nous:
- Apparemment, c'est un ballon!
Il doit savoir. C'est quand même l'entraîneur, rétorqua Milton Falbo.
- Il veut que tu le renvoies aux autres là-bas, fit Peter Pyrek.
- C'est surement à eux, conclut Brian.
Il pris le ballon à deux mains, sortit de la piscine et marcha vers l'autre côté.
- Quelqu'un a perdu ça? demanda-t-il aux gars de St Biddulph.
- Blatt, tu retourne dans la flotte!mugit Krofresh, qui semblait prêt à taper sur Brian.
- Oh, bien sûr, fit Brian en se jetant dans l'eau du côté de l'équipe opposée.
- Pas dans cette flotte-là! hurla Krofresh. Elle est là-bas, ta flotte à toi, là-bas!
- Elle m'a l'air pareil que l'autre, entraîneur, fit Brian, en revenant de notre côté.
Dans l'autre équipe quelqu'un lança le ballon vers nous.
- Oh, c'est dangereux ce jeu! fit Louis Lapierre, éclaboussé.
- Ouais il aurait ou se faire tuer! cria Kenny Tracy.
- Moi je sors d'ici,continua Peter Pyrek
Il plongea sous l'eau et ressortit du côté de St Biddulph.
- Pyrek, tu rappliques de ton côté à toi! cria Krofresh.
- Mais ils n'arrêtent pas de nous lancer des trucs, entraîneur, fît Pyrek.
Puis il supplia les gens de St Biddulph:
- Je vous en prie, laissez moi faire partie de votre équipe. Regardez, j'ai le même bonnet que vous!
Il retourna son bonnet, côté blanc à l'extérieur.
- Hé, les mecs, le mien aussi est blanc à l'intérieur ! fit la voix de Brian Blatt.
- Exactement comme le mien, dit Milton Falbo.
- Et le mien, renchérit Kenny Tracy.
- Wouaoh ! Le mien aussi, s'extasia Louis Lapierre.