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Critique de Malahide75


La contribution de Hubert Reeves à l'astrophysique peut sembler modeste, si tant est que l'on puisse appliquer le terme modeste aux avancées dans cette matière ! Point de découverte révolutionnaire à attribuer au chercheur canadien, mais pourtant, son apport à la science de l'univers restera dans les annales, tant ses qualités de conteur, de vulgarisateur et de pédagogue auront ouvert le chemin à des milliers d'étudiants et de passionnés.
Âgé de près de 80 ans en 2008, date de rédaction de « Je n'aurai pas le temps », l'astrophysicien se prête au jeu, classique, d'un retour sur lui-même, d'une analyse critique de sa vie et de son parcours scientifique. le lecteur habitué des écrits de l'auteur retrouvera ici quelques anecdotes déjà évoquées dans ses précédents essais et ce regard honnête, parfois cynique et non dénué d'humour qu'Hubert Reeves porte sur ses comparses et le milieu de l'astronomie.
On passe bien sûr par les passages obligés de toute biographie : l'influence de la famille, la naissance des enfants, les compagnons de vie… mais aussi, plus intéressant pour moi, les multiples rencontres avec les grands noms de l'astrophysique : Feynman, Lemaître, Gamow…
Illustrée de très peu de mathématiques et de théories physiques, la biographie d'Hubert Reeves s'attache avant tout au parcours humain et est le parfait portrait d'une époque et d'une culture spécifique (les passages sur son séjour en URSS sont édifiants !).
« Je n'aurai pas le temps » est une lecture passionnante, incontournable pour les passionnés d'histoire des sciences (et les autres), tant elle est le témoignage d'une époque riche en progrès et en changements.
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