Il ne meurt pas il ne meurt pas le Tsigane
il rentre dans la musique
qu'il n'a jamais quittée
d'un coup de talon
il fend le cœur du monde
et la vie devient violon
et l'archet frémit sous la joie des anges
Dès que la douleur pose ses paniers
le lait coule de l'anse
et je ris parfois dans les traversées
infertiles, que la laine
soit si profonde d'amour
sous l'amère pluie de sève
qui élague toutes les branches
trop basses du cri
je redeviens tige fendue
sur l'axe de ta joie