Quand Pissarro arrive à Paris pour la seconde fois en 1855, il est frappé par les œuvres innovatrices et resplendissantes de couleurs de Delacroix, Ingres, Courbet, Millet et Corot. Pendant deux ans il peint de mémoire des paysages des Antilles et du Vénézuela.
J'étudiais Camille Pissarro l'autre jour. Il n'existe pas de peintre plus consciencieux, plus exact. Celui-là est un des naturalistes qui serrent la nature de près. Et cependant ses toiles ont un accès qui leur est propre, un accent d'austérité et de grandeur vraiment héroïque. Vous pouvez chercher ses paysages uniques, ils ne ressemblent à aucun autre.