A propos de Rembrandt dernière manière, Andriès Piels écrit en 1681 : Quelle parte pour l'art que la main d'un tel maître n'ait pas usé de sa vigueur naturelle à de meilleures fins... A force de ne vouloir adhérer à aucun principe, à aucune règle...ses aberrations furent nombreuses...
Il fit ses premières preuve à Amstredam, auprès du célèbre Lastman et en vertu de ses dons naturels, d'un labeur incessant et d'exercices continus, il arriva au point où il ne lui manqua plus rien, sauf une visite de l'Italie... lacune d'autant plus grave qu'il n'était en mesure de lire que le hollandais et donc pouvait tirer peu de profit des livres... En conséquence... il n'hésita pas à s'opposer et à contredire des sculptures classiques, le dessins et la judicieuse composition picturale de Raphaël. Et en faisant cela, il affirmait qu'il fallait se laisser guider par la nature seulement...
C'est le jugement que Joachim von Sandrart porte sur Rembrandt, en 1675, six ans après sa mort.
En 1631, Rembrandt entre en rapport avec le marchand d'Amstredam Endrik van Uylenburch, qui lui commande plusieurs tableaux. Un an plus tard, en 1632, le jeune maître se transfère dans la capitale où il ouvre un nouvel atelier.
Dans les toiles de Rembrandt, la lumière semble toujours déferler sur la scène pour fouiller l'ombre et révéler les personnages et les objets.
Dans la profondeur de la nature il y des choses que seul ce pêcheur de perles a découvertes.