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EAN : 9782907745154
Éditions FABBRI (01/01/1987)
3.6/5   5 notes
Résumé :
REGARDS SUR LA PEINTURE no. 7
GOYA

Dix-neuvième siècle (première partie)

Biographie + Tableaux + Analyse + Carte du monde avec emplacement des musées qui ont des tableaux de l'artiste. Collection de 100 fascicules.
Bimensuel
32 pp.
Que lire après Regards sur la peinture, n°7 : GoyaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce magazine consacré à Goya est fort intéressant pour qui voudrait connaître l'essentiel de l'homme et de son oeuvre.
Après une biographie assez bien détaillée, onze parmi ses oeuvres majeures sont présentées, dans leur contexte historique, commentées et analysées : l'ombrelle, Don Manuel Osorio de Zuniga, le miracle du Saint, Maja Desnuda, La famille de Charles IV, La Senora Sabasa y Garcia, Les Majas au Balcon, le Colosse, le 3 mai à Madrid, le Sabat des sorcières, La laitière de Bordeaux.
On y trouve aussi un tableau chronologique de sa vie avec, en regard, les principaux événements historiques, artistiques et culturels.

(commentaire de ma première lecture en 2014)
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Excellente collection, rapport qualité-prix vraiment imbattable !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'autre cauchemar de sa vie est le Colosse. Ce géant nu et terrifiant qui apparaît dans une peinture et dans une gravure, assis au bord de la Terre, .... quelle signification Goya a-t-il voulu réellement lui donner ? Peut-être veut-il symboliser la force destructrice de la folie humaine, ou bien le destin qui pèse sur l’Espagne opprimée par la guerre et l'invasion étrangère. Ou bien est-ce purement et simplement un produit de l'imagination de l'artiste ?
...
Il suffit d'observer ses "peintures noires" de la Quinta del Sordo. Saturne qui dévore ses enfants, les sorcières aux visages difformes et aux yeux exorbités en train d'offrir des enfants au diable-bélier, la procession infinie de créatures fantastiques et démoniaques qui peuplent ses tableaux restent encore sans réponse.
... Mais la séduction vient justement de cela, de cette énigme sans doute impossible à résoudre.
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Goya, d'origine humble et de grande ambition, face au monde de la noblesse espagnole qu'il a toujours regardé avec envie et admiration, fier de sa nouvelle position de peintre de la Chambre du Roi (depuis 1789), est tenté d'aduler les aristocrates qui l'ont accueilli dans leur cercle ; mais la vérité de ce milieu qui, proche de la crise, cache mal sa corruption, ses embrouilles, son hypocrisie et sa luxure, et qu'il découvre justement grâce à sa peinture, ne va pas tarder à lui apparaître dans toute sa laideur. La fascination devient sarcasme. Les portraits qui illustrent en apparence la splendeur des puissants, cachent mal sous la somptuosité des vêtements le désarroi hautain, voire dégénéré des puissants.
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Goya, d'origine humble et de grande ambition, face au monde de la noblesse espagnole qu'il a toujours regardé avec envie et admiration, fier de sa position de peintre de la Chambre du Roi, est tenté d'aduler les aristocrates qui l'ont acceuilli dans leur cercle. Mais la vérité de ce milieu qui, proche de la crise, cache mal sa corruption, son hypocrisie et sa luxure, et qu'il découvre justement grâce à sa peinture, ne va pas tarder à lui apparaître dans toute sa laideur. La fascination devient sarcasme. Les portraits qui illustrent en apparence la splendeur des puissants, cachent mal sous la somptuosité des vêtements, le désarroi hautain, voire dégénéré des puissants. (page 16)
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En 1792, il devient sourd à la suite d'une grave maladie. Le silence angoissant qui s'abat sur lui lui donne des cauchemars.
...
Il cherche le salut dans son travail, et très probablement dans l'amour. Un amour tourmenté et de courte durée. Elle, c'est la duchesse d'Albe, connue à la Cour pour sa beauté et sa bizarrerie... Elle a seize ans de moins que Goya qu'elle rencontre vers 1795. Elle gardera un rapport solide et constant avec lui jusqu'en 1802, date de sa mort prématurée.
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Le monde est une mascarade ; le visage, la mise et la voix, tout est mensonge. Chacun veut sembler ce qu'il n'est pas, tous trompent et personne ne se connaît soi-même.

(Commentaire de Goya à la VIe planche des Caprices)
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