Je suivais les aventures de l'inspecteur Canardo dans les années 80, j'aimais cette ambiance de polar sombre teintée d'un peu de Nestor Burma, d'inspecteur Colombo, à l'atmosphère enfumée ou coule beaucoup d'alcool. L'histoire démarre bien, un case dans une banque, un flic se fait descendre, et un commissaire ivre accusé de bavure. le graphisme animalier fonctionne bien, le série Blacksad a d'ailleurs réutilisé ce mode avec beaucoup de réussite. Mais voilà, ce n'est pas le Canardo des années 80. A partir du moment où les flics véreux se font zigouiller, le scénario part totalement en cacahuète, tout s'écroule entre incohérence et conclusion bâclée, sans originalité, ça devient du grand n'importe quoi. La première moitié avait laisser entrevoir un bon opus, alors j'en suis ressorti très déçu.
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Oui : avec Canardo, on est en plein dans ces ambiances de polars tristounes, désabusés et dramatiques. La déchéance y côtoie les apparences trompeuses et le sang y fait bon ménage avec la crasse.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Dialogues vifs, personnages secondaires -femmes en tête- piquants, l’intrigue avance à coup de scènes balançant entre humour noir et concertos pour petits calibres.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Quelques longueurs, pas tant que ça, mais aussi quelques scènes d’anthologie, portées par des dialogues qui font mouche, avec notamment ces quelques instants comme en suspens où Canardo retrouve Garenni. [...] C’est globalement assez plaisant de se plonger dans cette atmosphère éthylique et sordide (pas tant que ça, le ton reste plutôt léger), ou pas un protagoniste n’est là pour rattraper l’autre.
Lire la critique sur le site : BDGest
Personne ne dit que c'est un assassinat. Tout ce qu'on peut dire c'est que la balle qui a sérieusement endommagé la cervelle du pauvre inspecteur Molart est partie du canon de l'arme de service du commissaire Garenni... Mais nous travaillons dans le même sens, monsieur Canardo ;chez nous personne ne cherche à enfoncer votre ami... Une bavure éclabousse toujours l'ensemble de notre corporation... Hélas, les faits sont têtus, vous en conviendrez... Bien sûr, si dans vos investigations vous trouviez quoi que ce soit qui permettrait de disculper votre ami, je serais enchantée que vous veniez m'en faire part. N'hésitez pas à m'appeler à l'occasion. Je travaille tard...?
Un entretien avec Benoit Sokal