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sur 115 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Notre château : la demeure où vivent Octave et Véra depuis la mort de leurs parents.
Lieu clos où la vie ronronne depuis 20 ans jusqu'à ce que l'inattendu survienne.
L'écriture d'Emmanuel Régniez est lancinante, étouffante.
L'atmosphère du livre est lancinante, étouffante.
Et j'ai étouffé !
Dès les premières phrases du roman, j'ai essayé de comprendre, de décrypter l'à-peine dit, en sachant que l'auteur jouait avec le lecteur.
Notre château, abri d'une relation incestueuse, hôpital psychiatrique, fantasme ? J'ai essayé de démêler le vrai de l'inventer. Et je me suis lassée, perdue dans les conjectures.
Les photos de la fin du livre n'ont fait qu'épaissir ma perplexité.
Je ne suis pas lectrice du fantastique ou du gothique. Je crois que je n'ai tout simplement pas respecté le pacte de lecture que l'auteur me tendait.
Et finalement, je n'ai ressenti aucune émotion, juste un certain plaisir intellectuel au cours une lecture que j'oublierai très vite.
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Voici une drôle d'histoire en huis clos qui se déroule sur deux jours du jeudi 31 mars à 14h32 au samedi 2 avril à 11h03.

Le jeudi 31 mars à 14h32, le narrateur Octave aperçoit sa soeur dans un bus de la ligne 39. Cela le bouleverse car lui et sa soeur Véra vivent, coupés de tout, retirés du monde, dans un Château dont ils ne sortent jamais, Octave sort seulement le jeudi pour acheter des livres. Octave et Véra vivent l'un pour l'autre et forment un couple fusionnel et incestueux depuis la mort de leurs parents dans un accident de voiture, 20 ans plus tôt.

A partir de là, son monde vacille, le monde qui l'entoure devient étrange, il voit des fantômes, du sang coule des rideaux... Jusqu'au samedi 2 avril à 11h03 où ils vont recevoir une visite, alors que personne ne vient jamais au Château.

Octave et Véra ont une énorme Bibliothèque dans leur Château et sont passionnés de lecture, ce qui fournit l'occasion à l'auteur de livrer de jolis passages sur les livres et la lecture.

"Une maison qui contient beaucoup de livres est une maison ouverte au monde, est une maison qui laisse entrer le monde. Chaque livre qui entre est un fragment du monde extérieur et, tel un puzzle, quand nous posons ensuite le livre dans les rayons de Notre Bibliothèque, nous recomposons le monde, un monde à notre image, à notre pensée."

"C'est difficile de ranger une bibliothèque. Quel ordre choisir? Comment faire pour s'y retrouver? Comment faire pour que les livres vivent bien ensemble? Peut-on séparer certains titres d'un même auteur? Peut-on mettre sur la même rangée de bibliothèque tel ou tel auteur ensemble? Qui doit être à la portée des yeux? Qui doit être à la portée de la main? Qui peut être caché? Qui doit être caché? C'est un art que celui de ranger une bibliothèque."

Une histoire de mondes parallèles écrite dans un style lancinant, répétitif qui engendre une belle montée en puissance de la tension.
Un roman fantastique, gothique bien loin de mes lectures habituelles et qui me confirme que ce genre de lecture n'est décidément pas pour moi qui suis sans doute trop rationnelle.
Un livre vers lequel je ne serai certainement pas allée sans les 68 premières fois mais c'est aussi un des intérêts de cette aventure de nous emmener hors de notre zone de confort.


Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Etrange. Ce roman est étrange. Il est étrange que ce roman soit étrange. Vraiment étrange.

Cette phrase vous interpelle, vous interloque ? Certes. Mais toute la narration de ce drôle de roman est ainsi, construite de mots qui se répètent, s'entremêlent, s'inversent. Étrange. Comme cette obsession pour "le bus n°39 qui va de la gare à la Cité des 3 Fontaines, en passant par l'Hôtel de Ville"...
Un roman lancinant, supposé gothique (mais certes pas à la manière de ceux de Carlos Luis Zafon) dont je n'ai malheureusement pas saisi la portée, peut-être pas compris le sens ou les choses cachées (sauf le dernier "chapitre" de quelques lignes ?).

Etrange. Et finalement, c'est parfois assez sympa de sortir de sa zone de confort et d'être un peu perdue à cause d'un bouquin. Et de conclure sur la série de photos en fin de volume qui interrogent. Etrange.
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