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2,68

sur 85 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
De tous les polars que j'ai pu lire, Ce qui n'est pas écrit se classe haut la main dans mon top 3 des pire de ce genre. C'est la première fois qu'une découverte Masse Critique s'est avérée pénible, a tel point que j'ai eu hâte d'en finir. Je remercie malgré tout le site et les Editions Métailié Noir pour cet envoi qui a eu au moins le mérite de me faire frémir, mais pas de plaisir loin de là.
 
Je ne vais pas m'étendre sur un résumé détaillé de la chose car grosso modo je n'ai pas trouvé de qualités à ce roman qui nous met en scène trois protagonistes plus que frustrés. Carlos, le père et accessoirement ex-mari de Carmen, pseudo écrivain et alcoolo à souhait. Carmen, la mère, femme à la carrière bien assise suite à ses parties de jambe en l'air avec son supérieur a tout de la femme pratique, elle pense pratique, elle baise pratique, enfin bref pas très réjouissant comme tableau. Pour compléter ce joli couple de gagnants, je vais vous demander d'applaudir bien fort Jorge, qui est la tendre progéniture des deux gugusses. Enfant chéri à sa maman, le cher petit âgé de 14 ans est surprotégé par celle-ci  alors quand notre gaillard de Carlos propose d'emmener le fiston en camping ça va chauffer sous le soleil d'Espagne. D'ailleurs j'allai oublier un élément clé dans ce bordel manifeste, c'est qu'entre Carlos et Carmen les rapports sont chauds bouillants. L'affection que porte Carlos à la bouteille a eu raison de son couple alors je vous raconte même pas l'étendue des dégâts et les griefs qui vont avec. Ce petit week end en montagne entre le père et le fils arrive à point nommé pour faire resurgir du passé les vieilles rancoeurs, amplifiées par l'angoisse que va causer  Carlos à Carmen en lui laissant une copie de son prochain livre aussi sordide qu'inintéressant , futur best-seller dans la catégorie fond de poubelles,mais Carmen devra y déchiffrer ce qui n'est pas écrit...

Sans déconner, qu'est-ce qui est passé dans la tête de l'auteur quand il nous a pondu ce truc?
Le roman est à trois voix, une fois nous avons affaire à Carlos ou Carmen et entre chaque lamentation nous découvrons le fameux roman qui va semer une super terreur dans l'esprit de celle-ci et pour moi, lectrice, cela s'est avéré être un vrai calvaire. C'est crade, c'est poisseux, ça sent le vice à plein nez et ça devient vite indigeste. Les personnages sont plats et je n'ai ressenti de sympathie pour aucun d'entre eux, ils sont tellement frustrés et aigris qu'en y repensant, cette histoire m'a plus fait rire qu'autre chose car entre leurs questions existentielles à la con et leur côté malsain ça en devient vraiment ridicule. de plus, l'auteur n'a pas eu la main légère question sexe et le roman est truffé de passages complètement à côté de la plaque qui n'apportent pas grand chose à l'histoire, hormis rajouter de l'absurdité au tout qui n'est déjà pas très glorieux...
Vous l'avez compris je n'ai pas aimé. Je ne connaissait pas l'auteur et je ne sais pas si j'ouvrirai un autre de ses livres, si toute sa bibliographie est dans la même trempe ça doit donner... Bien entendu, cet avis ne regarde que moi et ne doit pas vous empêcher de vous faire le vôtre en découvrant ce polar si ça vous tente.
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J'ai dû lire une critique qui m'a plu puisque ce roman était dans mon pense bête pourtant lorsque je parcours les critiques , elles sont loin d'être bonnes et je partage malheureusement ces dernières .
Ce livre se décline en trois histoires , la randonnée de Carlos avec son fils Jorge, le roman écrit par Carlos et Carmen la mère de Jorge et l'ex de Carlos qui lit le roman de Carlos.
Les chapitres alternent ces trois pans de l'histoire mais les chapitres sur le roman de carlos sont particulièrement ennuyeux. On se doute bien dès les premières pages que la randonnée ne va pas être un moment de détente et l'on s'attend à un drame mais , le scénario est tel que je l'ai lu avec détachement, sans avoir d'émotions. L'idée de départ n'est pas mauvaise mais je n'ai pas réussi à adhérer à l'histoire et à, ne serait-ce que quelques instants, oublier que j'étais en train de lire. Ma lecture fut laborieuse . J'ai eu du mal à m'évader et je ne me suis attachée à aucun des personnages, dommage !
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CHALLENGE ABC 2013/2014 (18/26)

Difficile après cette lecture d'écrire une critique tant mon avis est mitigé.
J'ai trouvé ce thriller original dans sa construction. L'histoire pourrait être banale entre un ado mal dans sa peau, partagé entre ses parents divorcés, un homme écrivain et père raté, une mère qui ne fait pas confiance à son ex-mari. Mais comme une grille de mots croisés que l'on remplit, chaque définition trouvée s'imbriquant dans les autres, les trois fils conducteurs de l'intrigue vont se mettre en place, sauf que chercher à lire entre les lignes est très dangereux. C'est ce que va apprendre Carmen, la mère, en se plongeant dans la dernière tentative littéraire que Carlos, son ex, lui laisse entre les mains alors qu'il emmène Jorge, leur fils, dans une escapade en montagnes. le suspense est malheureusement gâché, dès le départ, par la quatrième de couverture qui, à mon avis, en dévoile trop.

L'auteur soulève le débat intéressant du pouvoir de l'écrivain face à celui du lecteur. Dommage que cela entraine quelques réflexions philosophiques que j'ai trouvées plutôt tarabiscotées, côté style. J'ai aussi eu du mal à faire un lien entre ce qui était écrit (ou plutôt ce qui ne l'était pas) dans ce polar très (trop ?) scabreux que Carmen avait entre les mains et ce qui se passait en réalité. Évidemment, chaque lecteur interprète ce qu'il lit, suivant son état psychologique du moment et chez elle, c'était l'angoisse qui dominait..

L'ambiance très glauque du roman m'a déstabilisée : pas la moindre lueur d'espoir à l'horizon. Pas une seule relation entre les humains de ce thriller qui ne soit positive : la violence mène la danse. Tous les personnages vivent avec leur rancoeurs, leurs griefs, plantés dans le coeur et ne voit plus rien autour d'eux ; principalement Carmen et Carlos qui ignorent la souffrance, le mal-être de leur fils.

le sujet aurait pu être passionnant, car il est vrai que certains auteurs (je pense à Franck Thilliez notamment) ont un tel pouvoir qu'ils m'emmènent, moi, modeste lectrice, facilement là où ils l'ont décidé. Mais je crois que cette fois-ci, la magie n'a pas opéré. Ma note, 2,5 étoiles soit 10/20.

Merci à Babelio et aux Éditions Métailié de m'avoir fait découvrir Rafael Reig, auteur espagnol que je connaissais pas.
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Carlos se rêve écrivain. Il a publié quelques recueils de poésie grâce au père de son ex-femme mais, indéniablement, il n'est pas fait pour l'écriture. Son ex-femme, justement, élève leur enfant, Jorge, un adolescent replet, timide, craintif, qu'il a tout juste le droit de revoir maintenant qu'il a quatorze ans après qu'un jugement l'en ait éloigné suite à des soupçons de mauvais traitements. Déterminé à montrer à son fils ce qu'est un homme, un vrai, Carlos l'emmène pour une randonnée en montagne. Mais après leur départ, Carmen, la mère de Jorge, découvre un manuscrit laissé par Carlos lorsqu'il est venu chercher son fils pour cette excursion. Il s'agit d'un polar violent, obscène, dans lequel Carmen croit discerner d'étranges ressemblances avec la réalité, comme si Carlos, à travers ce roman, convoquait le passé pour mieux le détruire et, en passant, laissait planer une aura de vengeance à leur égard, à Jorge et à elle.

Ce qui n'est pas écrit est donc l'un de ces thrillers psychologiques qui jouent sur l'ambigüité des actes des personnages. Carlos avait-il une idée précise derrière la tête en écrivant son roman et en déposant le manuscrit chez Carmen ? Cette dernière n'y projette-t-elle pas ses propres craintes, surinterprétant les écrits de son ex-mari ? Ce sont là les questions que laissent Rafael Reig en suspens afin de faire lentement mais sûrement monter la tension grâce à une structure particulièrement efficace. Alternant mécaniquement trois points de vue (un chapitre mettant en scène Carlos et Jorge dans lequel la déception que provoque le fils chez le père et le sentiment de crainte du premier à l'égard du second sont mis en exergue, puis un autre composé du texte du manuscrit de Carlos, et enfin un troisième présentant les interrogations de Carmen à la lecture du manuscrit et les souvenirs douloureux de son histoire avec Carlos, avant de revenir à Carlos, etc), le récit dévoile peu à peu les sentiments des personnages, leurs craintes, leurs obsessions, leurs déceptions, rendant quasiment inéluctable une fin tragique dont on ne sait toutefois pas quelle forme elle pourra prendre.

Bien mené, valant surtout pour les portraits psychologiques de certains de ses personnages, plus particulièrement de Carlos, et l'attachement de Reig aux détails a priori insignifiants mais dans lesquels le lecteur, à l'image de Carmen, ne cesse de chercher une signification plus importante, Ce qui n'est pas écrit est incontestablement dans son genre un roman plutôt réussi.
Mais le livre de Rafael Reig apparaît aussi par certains aspects inégal, en particulier parce que l'auteur, malgré ses efforts, peine quelque peu à rendre le désarroi de Carmen ; ce qui, au passage, vient interférer avec son écriture. Tendue et fine dans les chapitres consacrés à Carlos et Jorge, elle se fait plus plate avec Carmen. D'une manière générale, ce que vient prouver l'apparition de la nouvelle épouse de Carlos, Reig ne semble pas forcément à l'aise avec ses personnages féminins.

À ces réserves près, Ce qui n'est pas écrit apparaît comme un honnête thriller psychologique qui arrive à se démarquer du gros de la production du genre et touche même presque dans certains passages à l'exceptionnel avant de reprendre un rythme plus attendu jusqu'à un twist final qui ne surprend que peu mais qui a pour lui d'être cohérent.
Voilà donc une lecture agréable qui, cependant, malgré des promesses évidentes, n'atteint pas encore le stade de l'inoubliable.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Merci à Babélio de m'avoir offert l'opportunité de cette lecture lors de la masse critique.

Une grosse déception après la lecture de ce roman. Certes l'auteur a tenté de distiller une tension en créant une ambiguïté entre les trois principaux personnages. Hélas cela ne prends pas. L'intrigue dure très peu de temps, les personnages restent fades. Les dialogues sont tristes.
Ce polar ne restera pas dans ma mémoire !
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"Euh...oui, et ?"
Ce qui n'est pas écrit est un roman construit sur trois tableaux aussi inintéressants les uns que les autres.
Toute l'histoire peut parfaitement se résumer par l'enchainement (assez réussi néanmoins) de chapitres répétitifs du père alcolo machiste tape à l'oeil qui humilie son fils autant qu'il l'aime, puis de chapitres vides de la mère inquiète pour son fils et qui lit un manuscrit "comme si c'était un animal dangereux" et qu'elle cache "sous les pulls d'hiver" -sans blagues ?!- (p199, mais repris avec les exacts même-mots tout au long du roman). Et enfin, ce triptyque nous offre des chapitres du dit manuscrit un peu plus intéressants que le reste mais également plus vulgaires (et pourtant il y a dans les passages sur la mère une comparaison des nuages avec du sperme... Ça a peut-être une très grande portée métaphorique, mais elle doit m'échapper).
Le livre avance, les chapitres défilent rapidement, et l'histoire ne décolle pas. A 30 pages de la fin on attend encore un dénouement qui justifierait le fait d'avoir souffert le reste, mais non, la fin est juste correcte. Avec une projection et une symbolique intéressante, peut-être, mais ce n'est pas suffisant pour en faire un livre plus que très médiocre.
Question style, c'est très inégal. Faute à la traduction ? On en arrive quand même à des "Chez les quatre autres, le membre masculin de la copulation et dernier tronçon de l'appareil urinaire était d'une taille supérieure à celui de Toni Riquelme. de quoi faire chier." (p206). Mouuuiiii très intéressant tout ça ! Amis de la poésie, bonjour !
Avec 3 tableaux, on pourrait au moins penser qu'on puisse adhérer à un ou deux, histoire de pas trop s'ennuyer, mais même pas. La partie sur le manuscrit dans le roman est encore pas trop mal, mais comme on le sait écrit à destination de la mère, on se s'en sent d'autant plus exclu sans pouvoir objectivement percevoir les éléments clefs. La seule chose qui nous permet de comprendre -des "révélations" qui ne servent à rien- c'est encore toutes les explications rabâchées par la mère et les similitudes tordues qu'elle y voit (Mais en même temps, quand on compare les nuages avec du sperme, faut pas aller chercher à comprendre !)
Alors quoi de bon là dedans ? Ça se lit bien, les réflexions sur le travail d'auteur sont assez fines, les lieux sont nombreux (mais si vous connaissez pas Madrid, 'z'êtes fichus pour imaginer quoique ce soit), des transitions de chapitres originales (bien qu'on s'en lasse assez vite). Et c'est malheureusement à peu près tout !
La 4e de couverture vante : "Thriller psychologique basé sur les rancoeurs et les frustrations, se déployant dans une nature inquiétante sur une trame de film d'horreur habilement construite, ce texte confirme la virtuosité stylistique et l'inventivité narrative de son auteur.". Frustration et rancoeur, oui ! Les vôtres ! Pour le reste, d'ici à voir une coïncidence entre le fait que ce roman ait reçu le "prix Pata Negra décerné par des libraires" et que l'auteur se soit "récemment installé comme libraire", il n'y a qu'un pas. J'ai mon avis, je vous laisse vous faire le votre. En attendant, toute lecture est toujours bonne à prendre, aussi je remercie Babelio et les éditions Métailié pour m'avoir envoyé ce roman.
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Déception que ce livre de l'espagnol Rafael Reig : Ce qui n'est pas écrit.
On avait fait confiance aux éditions Métailié et à de bonnes critiques lues on ne sait plus où, mais la paella hispanique n'était finalement pas à notre goût.
Tout cela partait pourtant d'une bonne idée assez originale puisque Rafael Reig fait s'entrecroiser trois histoires dans son bouquin.
Carlos et Carmen ont divorcé il y a quelques temps et ne sont plus en bons termes. Carmen a cependant consenti à ce que Carlos emmène leur fils en week-end pour une rando en montagne.
Carlos qui se pique d'être écrivain, lui a laissé un manuscrit à lire (Carmen travaille dans une maison d'édition). Et nous voici embarqués pour trois romans pour le prix d'un : l'histoire de la virée calamiteuse de Carlos et son fils, l'histoire écrite par Carlos (un polar qui pastiche les Orchidées de Miss Blandish) et l'histoire de Carmen qui lit l'histoire de Carlos.

Dès les premières pages on se doute que tout cela va très mal finir : Carlos carbure au whisky et la rando avec son fils fait immédiatement penser au roman de David Vann (une ombre qui pèse d'ailleurs lourdement sur le bouquin de Rafael Reig).
Le faux roman inclut dans le vrai ressemble fort à une vengeance de Carlos envers son ex-femme et celle-ci commence bien vite à regretter d'avoir laissé son fils partir avec son père.
Après une mise en route laborieuse on se dit que, ça y'est, on tient le bon bout quand le faux polar de Carlos (écrit il y a quelques semaines) commence à décrire des faits qui ressemblent étrangement à ce qui se passe aujourd'hui même ...
Mais non, Rafael Reig ne réussit finalement pas à tirer tout le parti de sa bonne idée et chacune des histoires se terminera aussi laborieusement qu'elle a commencé.
Finalement, on en vient à penser avec sévérité que le bouquin de Rafael Reig ressemble au faux polar de Carlos : pesant et glauque, maladroitement imbibé de whisky et inutilement épicé de sexe.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
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Mon avis sur ce roman est vraiment très mitigé. J'ai beaucoup aimé cette idée de lire une histoire dans l'histoire. Je voulais absolument savoir quel était le rapport entre les deux livres. Comment les deux allaient se terminer. Joyeusement ? Tragiquement ? J'ai dévoré le roman, tellement je voulais connaître la fin.
Cependant, je n'ai pas réussi à vraiment m'attacher aux personnages.
De plus, il y a, à mon goût, vraiment beaucoup trop de détails sexuels et vulgaires... Certains personnages semblent vraiment très perdus...

En conclusion : bon roman au niveau histoire et style en général, mais trop de détails vulgaires...

Lien : http://vepug.blogspot.fr/201..
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J'ai trouvé la construction du récit à 3 niveaux (le père, la mère, le livre) assez intéressante, l'auteur joue avec son lecteur et c'est réussi. Mais pas plus pour moi, le reste : les personnages, l'histoire, le manuscrit ne m'ont séduit aucunement et la fin ... trop vite expédiée.
Un livre aussi plaisant que déplaisant mais qui a le mérite d'être bien original.
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Voilà un livre assez particulier. Les personnages sont pleins de rancoeur et d'égoïsme. Aucun n'est vraiment positif.
Carlos n'arrête pas de se dire sur tous les tons qu'il aime son fils, mais pendant les trois quarts du roman, il ne se met pas à sa place, lui fait des reproches pour des broutilles, voudrait le modeler à une image donnée sans tenir compte de son caractère. Il est persuadé de bien faire. Pour lui, Jorge a été trop couvé par sa mère, ce qui l'a transformé en pleureuse, et Carlos pense qu'il doit changer cela.
Il ne se remet en question qu'à la fin. Il évolue, mais après avoir fait beaucoup de dégâts.

Carmen n'est pas mieux! Elle se repasse les événements arrivés après son mariage puis son divorce, et à chaque fois, se répète qu'elle a bien fait.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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