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3,1

sur 354 notes
Dans les romans, ce sont les digressions que l'on aime, disait il y peu François Busnel à La Grande Librairie. Et Comédies françaises en regorge!
On y suit Dimitri Marguerite, jeune homme timidement exalté, qui, durant une année (d'avril 2015 à juillet 2016), rencontrera à quatre occasions fortuites, une fille dont il est tombé amoureux au premier regard sans lui avoir jamais adressé la parole. Ainsi, à Madrid, Paris et Bordeaux, cette Rosemary vient le hanter et cette vision, à chaque fois, le bouleverse et l'enchante.
Éric Reinhardt surprend avec ce roman d'amour courtois adossé à un portrait politico-social de la France. Ainsi, l'étonnante digression sur la création d'Internet, que l'on associe aux Américains, mais qui relève plutôt du datagramme conçu en 1973 par Louis Pouzin, un ingénieur français. Torpillé sous l'influence d'Ambroise Roux, grand patron de la Compagnie générale d'électricité, le datagramme n'a pas été retenu par le gouvernement français de Valéry Giscard d'Estaing, qui lui a préféré le projet Transpac à l'origine du Minitel. Juste pour ces pages d'anthologie historique, le roman vaut le détour, sublimé, de plus, par une écriture exprimant sensualité et sensibilité. Une belle réussite littéraire!
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J'ai lu près de 200 pages mais je n'ai pas pu continuer, l'auteur m'a perdue. le personnage principal est fade, courant après un amour impossible (enfin peut être l'a-t-il rattrapé), retrace comment il est devenu reporter après avoir gagné beaucoup d'argent dans le lobbying .
je connais pourtant cet auteur, mais malgré mes efforts, je n'ai vraiment pas accroché.
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Le dernier roman d'Éric  Reinhardt, Comédies françaises, est un roman multiforme avec une ligne directrice et quelques digressions.
Depuis 2013 et une rencontre avec Louis Pouzin,  Eric Reinhardt à été marqué  par l'abandon, par la France dans les années 1970 d'un projet de création d'Internet.
Qui est Louis Pouzin ? Il s'agit d'un chercheur français qui découvrit le datagramme qui est à la base d'Internet. En 1974 le président Valéry Giscard d'Estaing  renonça à se projet au profit du  Transpac qui est à  la base du Minitel. Cet abandon avait une raison : le lobbyisme. Et plus particulièrement celui d'Ambroise Roux, président de l'imposante CGE, leader entr'autre dans la productions de commutateurs téléphoniques.
Le roman d'Éric Reinhardt va donc nous entraîner dans les arcanes de la politique industrielle française des années 1970, ainsi que dans le lobbyisme invétéré d'Ambroise Roux.
Pour nous faire découvrir ces arcanes, Eric Reinhardt nous adjoint un narrateur : Dimitri jeune homme de 27 ans.
Dès la première page du roman nous attends un avis de décès, celui de Dimitri.
Dès la deuxième nous connaissons les raisons du décès.  Un banal accident de la route qu'un article de journal nous détaille.
Cela posé , le roman d'Éric Reinhardt se lit avec plaisir et délectation.
A l'enquête concernant les raisons de l'abandon du datagramme et des joies du lobbyisme se superpose la découverte de la vie de Dimitri, jeune homme bisexuel, recherchant toute aventure possible ,bien dans son époque, ayant lui même fait du lobbying avant de devenir reporter à l'AFP. Il est évidemment tentant d'en faire un double d'Eric Reinhardt.( à tort ? )
Et la vie de Dimitri est une double enquête ; d'un coté l'enquête sur le pourquoi de l'abandon du datagramme, de l'autre côté,  qu'elle est cette jeune femme entrevue à  Madrid, puis deux fois à Paris.
Ces deux enquêtes  permettent de passer allègrement des années 70 aux années 2015.
Le spectre politique et social est très large et nous montre combien la société a changé .
Eric Reinhardt se permet quelques digressions pour nous entretenir de Max Ernst ou encore de Pollock. Cela ne nuit pas.
Quand aux pages sur Ambroise Roux, elles sont autant mordantes que sont iconoclastes les courriers envoyés au fils d'Ambroise Roux et à Valéry Giscard d'Estaing.

Ce roman a un côté jubilatoire, un côté pot de terre contre pot de fer.
Dimitri par sa singularité,  son ton décalé nous entraîne avec lui dans ses enquêtes et dans  sa vie un peu dissolue mais diablement enlevée,  poétique et théâtrale.
Enfin comment ignorer Louis Pouzin, ce chercheur que l'on a laissé au bord du chemin.
Il a gardé douceur, empathie et bienveillance.
Et les mots d'Éric Reinhardt sont magnifiques
" Ses rides témoignaient  de la fréquence  de ses sourires, les plus marquées chez lui n'étant pas celles de l'inquiétude,  du doute ou de l'angoisse, mais de la joie, de la vitesse : ces rides là étaient de  celles qui soulignant ce qui est vif chez une personne en exacerbent la beauté  plutôt qu'elle ne la fletrissent."

Comédies Françaises porte bien le nom d'une certaine France , que ce soit en 1970 ou dans les années 2020.


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Dimitri le héros est un jeune homme brillant de la région parisienne qui va mener une vie passionnée et instable (professionnellement et affectivement): après des études au plus haut niveau il abandonne tout pour sciences Po, puis une entreprise de lobbying enfin l'AFP puis des recherches personnelles sur les acteurs de la liquidation du plan calcul en 1974).
Ce dernier point, peu connu, montre que la France avait développé dans le cadre du Plan calcul une architecture, le réseau Cyclades (par Louis Pouzin), performant et précurseur d'internet. Sans doute sensible aux sirènes des industriels, VGE liquide le plan calcul en 1974 au moment où il lance le delta LP. L'IRIA est démantelée ainsi que le projet Unidata.
A la différence de l'aéronautique , l'informatique ne fera plus l'objet de projet de dimension européenne. Les avancées de Cyclades seront utilisées par les chercheurs américains dans la mise au point de leur réseau arpanet qui deviendra internet ainsi que dans la spécification du protocole TCP IP. La France et l'Europe seront donc à la traine du Nouveau Monde en informatique à part quelques sociétés qui ont survécu de la destruction opérée pour laisser le marché innover telle Sema Group (Atos).

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La quatrième de couv de ce livre est menteuse, l'épopée française d'internet est survendue et le but de ce livre est avant tout de de payer Ambroise Roux.

Ce roman était un des livres phares de la rentrée littéraire 2020, prix des Inrockuptibles, 3T Télérama..., mais je n'ai pas accroché. Un personnage central, qui pourrait être intéressant, sert juste de lien à plusieurs digressions plus ou moins bien venues. L'expérience de lobbyiste est plaisante, les considérations sur l'épilation ne sont mêmes pas dignes d'un magazine bas de gamme. Puis, ce roman bavard, verbeux même, nous égare d'abord à New-York en 1942 au moment où Max Ernst rencontre Jackson Pollock, puis nous sert une théorie complotiste (c'est à la mode !) où la CIA s'est appuyée sur l'art contemporain.

Toujours est-il que la grande affaire du livre ne commence à être évoquée qu'après 245 pages de verbiages, la seconde moitié bien entamée. le sujet technique est bien sûr un écueil qui n'est pas évité, et devient un vrai naufrage quand il tente d'expliquer le datagramme et la transmission des paquets. La rivalité des informaticiens et des électroniciens se transforme en querelle de cour de récréation et surtout, j'ai eu l'impression de lire l'ensemble de la documentation sans synthèse, un peu comme si j'avais visionné tous les rushes d'un documentaire avant le montage.

Et si nous avons raté le développement d'Internet, c'est tout simplement à cause de Giscard inféodé à la volonté d'un grand patron, forcément malfaisant. Pour appuyer sa théorie, Reinhardt simplifie les choses à l'extrême, parodie une biographie sans doute hagiographique « le prince des affaires » mais je n'ai pas senti de second degré, juste un récit peu convaincant, comme le reste de ce roman.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Je partage la critique négative du livre « Comédies Françaises » (Gallimard) d'Eric Reinhardt par Jérôme Dupuis (L'Express du 24 septembre 2020, page 76). Pour ma part, ce sont les nombreuses contre-vérités relatives au Plan Calcul et aux contributions françaises à la genèse d'Internet véhiculées par ce livre qui motivent ma contribution à Babelio.

Ce livre prolonge et amplifie une campagne de désinformation lancée en France voici une douzaine d'années. Selon cette campagne, Louis Pouzin serait « l'inventeur du datagramme », et « celui sans qui Internet n'existerait pas ». Infox ! La simple lecture des ouvrages publiés depuis environ 35 ans par les acteurs de la révolution Arpanet/Internet suffit à démystifier cette légende hexagonale.

Le réseau expérimental Cyclades (projet confié à Louis Pouzin, démarré en 1972) fut une copie de l'Arpanet nord-américain du Department of Defense (travaux préliminaires publiés en 1961, construction démarrée en 1966, premier message transmis en 1969). L'auteur de « Comédies Françaises » aurait été bien inspiré de se documenter avant d'écrire son roman. Ce qui lui aurait permis, sans doute, de découvrir un entretien recueilli en 2015 par la Société Informatique de France (Revue 1024), dans lequel Louis Pouzin reconnait qu'il n'est pas l'inventeur du datagramme :

« J'avais déjà [1972] pris l'option datagramme, parce que j'avais étudié à fond les expériences menées au National Physical Lab, et je connaissais assez bien le réseau de paquets de l'ARPA. C'était un service à circuit virtuel, mais son fonctionnement à l'intérieur, c'était du datagramme. »
https://www.societe-informatique-de-france.fr/wp-content/uploads/2015/07/1024-no6-pouzin.pdf

Avec « Comédies Françaises », nous sommes donc en pleine uchronie. Selon l'auteur de « Comédies Françaises », le concept du datagramme ayant été inventé par Louis Pouzin et copié par les Nord-américains avant le lancement de Cyclades, il en découle que les scientifiques et ingénieurs à l'origine d'Arpanet/Internet ont pratiqué le « plagiat par anticipation » cher à Pierre Bayard (Éditions de Minuit, Collection Paradoxe, 2009) …

En matière d'histoire des technologies, une des responsabilités du monde scientifique est de contribuer à la diffusion d'informations aussi exactes que possible. C'est ainsi que trois témoignages sur l'histoire de l'invention d'Internet, produits par des pionniers français des réseaux numériques, ont été publiés sur le site de l'INRIA. Voici le lien :
https://www.inria.fr/fr/creation-developpement-internet-histoire

Il me semble opportun de porter à la connaissance des lecteurs de Babelio la réflexion suivante, due à Leonard Kleinrock, Professeur à UCLA (USA), l'un des plus grands pionniers d'Arpanet/Internet, à propos des « folks » qui ont eu la chance de participer à cette fantastique aventure :
"The Internet would have emerged even if none of those folks had ever been born! It was “in the air” and awaiting the technology to catch up with the vision.”

À part Louis Pouzin, aucun des pionniers ne revendique avoir joué un rôle irremplaçable.

Le roman « Comédies Françaises » a bénéficié d'une promotion médiatique appuyée. Tant mieux pour l'auteur et l'éditeur. Par contre, il est très gênant de constater que dans notre pays, s'agissant de technologies numériques, des chroniqueurs et des journalistes préfèrent reprendre les informations véhiculées par des romanciers plutôt que celles publiées par les technologues et les historiens eux-mêmes.
Je croyais que la vérification des sources avant publication était l'une des règles d'or du journalisme. Je me trompais.
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E.Reinhardt, Gallimard, "la Blanche", c'était vraiment bien parti pour un bon moment de lecture . Que nenni, et quel ennui!
Je ne mettrai pas en cause l'écriture de l'auteur , toujours brillante, mais j'y ai vu une sorte d'expérience littéraire, la déconstruction d'un roman , d'où un agacement que je n'ai pu réprimer. Que de redondances! Je n'ai pu que le lire en grande diagonale et cela sans même perdre le fil du récit malgré des situations parfois cocasses et la vie tourbillonnante et bourrée de fantasmes d'un Dimitri, jeune journaliste .
Il se pique d'enquêter sur le lobbying et les pratiques obscures de certains industriels.
Ce que nous promet la quatrième de couverture est un peu beaucoup exagéré.
Quant aux revers français de l'Internet dus au président Giscard, ne pas oublier qu'il s'agit d'un roman du moins je l'espère dans la tête de l'auteur.
J'ai lu sur Babelio,et le recommande vivement, un billet de "REMDESP" (Remi Desprès) daté du 7 janvier sur ce roman qui éclaire vraiment le pourquoi du comment de l'Internet français.
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Ce livre qui se veut roman, est surtout un verbatim de témoignages à charge. Il est une sorte d'agglomérat qui derrière les fantasmes sentimentalo/érotico/pileux de Dimitri, propage un tissus de contre vérités historiques, Il est le porte-parole des "orphelins du plan calcul" Maurice Allègre et Louis Pouzin. Ce dernier rumine ses frustrations depuis plus de 40 ans et laisse entendre que des méchants (Ambroise Roux, Giscard d'Estaing, les X-télécom, etc.) ont empêché la France d'avoir dominé le développement d'internet grâce à son invention géniale volée par les Américains. le "moto" du livre est: "à cause de ces méchants au lieu du datagramme, on a eu le minitel". Ce n'est que fantasme! L'auteur masque son incompétence technique derrière l'abondance de ses copié/collé à répétition. le pire est que lors de la disparition de VGE, ce livre a inspiré les commentaires de nombreux journalistes qui ont propagé les "fake news" du livre.

Grosfilou
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Attention : ce roman contribue à une regrettable désinformation !

À l'occasion d'aventures de Dimitri, jeune reporter à l'AFP, l'auteur reprend à son compte toute une légende : (1) Louis Pouzin aurait été "l'inventeur du datagramme" ; (2) cela aurait fait de lui "l'inventeur ... d'Internet" ; (3) il aurait été "brusquement interrompu dans ses recherches ... en 1974", par Giscard d'Estaing influencé par le puissant lobbyiste Ambroise Roux ; (5) le réseau Transpac, support notamment du Minitel, et le standard X.25 auraient été conçus par des non-informaticiens.

Ayant été personnellement un acteur des réseaux du début des années 1970 jusqu'à 2010, et ayant eu à cette occasion des échanges variés avec Louis Pouzin, et avec les principaux acteurs américains d'Internet, je peux affirmer que tout ceci est historiquement faux.

(1) Louis Pouzin n'a pas été "l'inventeur du datagramme". Il n'a inventé ni le nom ni la chose car il a simplement été le premier à tester, sur son réseau Cyclades, un modèle de réseau qu'avait imaginé et décrit le britannique Donal Davies plusieurs années auparavant. (Ce modèle est d'ailleurs gravement caricaturé dans le roman d'Éric Reinhardt qui en présente l'objectif comme "améliorer le comportement des systèmes téléphoniques", ce qui est rigoureusement faux !)

(2) Louis Pouzin a encore moins été "l'inventeur d'Internet". Inventer Internet a certes nécessité de mettre en place un réseau de transmission, mais cela a surtout été d'inventer les applications qui ont justifié son utilisation. Son succès a d'abord résulté de celui de sa messagerie électronique (protocole SMTP standardisé à partir de 1982), puis il a été celui de la navigation Web qui permet par simples clics de passer d'une page multimédia à une autre, situées n'importe où dans le monde (protocole HTTP standardisé à partir de 1997). Ces applications communiquent à travers le réseau au moyen de "circuits virtuels". Elles ont utilisé les circuits virtuels de TCP/IP, à base de datagrammes, mais, techniquement parlant, elles auraient pu tout aussi bien utiliser les circuits de l'X.25 du CCITT où les ordinateurs n'avaient pas à gérer eux-mêmes des datagrammes. C'est pour des raisons historiques complexes, qu'il serait déplacé de commenter ici, que la messagerie puis le Web ont entrainé le succès TCP/IP.

(3) Les recherches de Louis Pouzin n'ont pas été "brusquement interrompues par les pouvoirs publics en 1974". En tant que "projet pilote" de l'lRIA, le projet expérimental Cyclades avait au départ une durée de 3 ans. Commencé en 1972, il n'a été terminé qu'en 1978. En 1974, son financement a été seulement transféré de la Délégation générale à l'Informatique à la Direction des Industries électroniques et à l'Informatique nouvellement créée (la DIELI). de même, la mise à disposition gratuite par les PTT des lignes de transmission du réseau (une part significative des dépenses du projet) a été maintenue jusqu'en 1978. Quant à Giscard d'Estaing et Ambroise Roux, autant ils ont bien, comme l'indique le roman, mis fin au grand projet Unidata d'informatique européenne en 1974-1975, autant ils n'avaient aucune raison de s'en prendre au passage à un projet pilote en cours à l'IRIA. En en tout cas ils ne l'ont pas fait. Ce n'est qu'en octobre 1977, plus d'un an avant la fermeture de Cyclades, que Louis Pouzin a reçu la lettre du président de l'IRIA citée dans le roman. Celle-ci, loin de lui donner "l'ordre de ne plus s'occuper de réseau" comme l'affirme le roman, se limitait à lui demander de "respecter la règle du jeu" que lui avaient fixée l'IRIA et la DIELI.

(4) le réseau Transpac, support du Minitel, et le standard X.25, n'ont nullement été conçus par des non-informaticiens. le roman fait dire au Délégué général à l'Informatique que, "les télécoms ne voient pas l'intérêt de Cyclades pour la seule et unique raison que c'est une invention d'informaticiens". Louis Pouzin a en effet réussi, à cette époque et plus tard, à faire croire que les concepteurs de Transpac, et du standard X.25, n'étaient pas informaticiens. Grâce à cela, il a pu, sans argumenter sur le fond, répandre l'idée que les ingénieurs du CNET n'avaient pas compris les besoins réels de l'informatique. Or c'est à moi que les télécom ont confié la responsabilité de spécifier les protocoles de Transpac. Avec une équipe d'informaticiens chevronnés du CNET, n'avons jamais reçu aucune pression venant de non-informaticiens pour orienter nos choix. Si Louis Pouzin pouvait à juste titre se dire informaticien (il avait notamment travaillé au MIT en 1963-1964 où il avait obtenu un master), je l'étais tout autant (j'avais notamment travaillé à Berkeley en 1967-1969 où j'avais obtenu moi aussi un master, et même un doctorat). Nous faire passer pour non-informaticiens est tout simplement une insidieuse contre-vérité.

En conclusion, indépendamment des aventures personnelles de Dimitri et de ses autres enquêtes, que chacun peut librement apprécier ou non, attention aux fake news distillées dans cet ouvrage.

Rémi Després
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J'ai découvert Eric Reinhardt avec "Le système Victoria " que j'avais bien aimé. J'ai poursuivi ma découverte de cet auteur avec " L'amour et les forêts " qui a été un coup de cœur!! Par contre, j'ai été très déçue par "Cendrillon" que je n'ai pas pu finir ( fait rarissime chez moi). C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai débuté "Comedies françaises " bien que je quatrième de couverture soit très attractif...L'intrigue est intéressante, bien construite mais certains passages sont trop longs et perdent le lecteur. J'ai beaucoup apprécié les réflexions sur la société actuelle, notre rapport aux écrans et aux réseaux sociaux, le paranormal. Roman intéressant mais parfois ennuyant
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