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3,51

sur 418 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un homme, une femme, dans une galerie commerçante. Ils ne se connaissent pas. Ils se croisent, un échange de regards, rien ne se passe. Ou plutôt, si, une étincelle dans les yeux de la femme que l'homme interprète comme une approbation muette. Mais rien de plus tangible à cet instant. La femme continue son chemin, l'homme par contre va l'observer à son insu pendant des heures avant de l'aborder. le début d'une liaison brûlante, qui les mènera à leur perte, puisqu'on sait dès le début que la femme, Victoria, va mourir, et que l'homme, David, finira exilé de sa propre vie.
Mais revenons au début. David, marié, deux enfants, chef de travaux de la future plus haute tour de France, est soumis à une pression infernale pour livrer l'édifice dans les délais. Il se rêvait architecte mais n'a jamais eu le cran de se lancer. Victoria, DRH d'une multinationale, licencie à tour de bras et sans états d'âme, en bonne néolibérale cynique et manipulatrice. David trompe régulièrement sa potiche de femme, a pour principe de ne jamais revoir ses maîtresses d'un soir. Il prend soin de choisir des cibles de son niveau social, voire d'un niveau inférieur. Il rentre parfaitement dans la catégorie « chasseur ». On pense au début que Victoria est l'élément faible du couple, on croit déceler certaines fragilités, qu'elle est une proie consentante. Pourtant, au fil des rendez-vous de plus en plus torrides, le rapport dominant-dominée va s'inverser, David devenant « esclave » de l'appétit sexuel croissant de Victoria. Celle-ci le manipulera, pour le maintenir sous sa coupe, en lui faisant miroiter un projet architectural qui permettrait à David de monter sa propre agence.
Au bout du compte, Victoria sera bien une victime, victime d'elle-même et de ses fantasmes érotiques qu'elle est incapable de réfréner.

Pour moi, c'est clair : je n'ai pas aimé ce roman.
J'ai trouvé la fin invraisemblable : quelle coïncidence que Victoria soit tombée sur deux types louches, qui de plus étaient de mèche. Vraiment pas de bol…
J'ai trouvé les personnages détestables : ce type qui suit une inconnue en négligeant la fête d'anniversaire de sa fille, qui trompe sa femme mais qui est trop lâche pour la quitter (prenant prétexte d'un « pacte » de jeunesse – n'importe quoi). Victoria n'est pas plus attachante.
Je n'ai pas été convaincue par le volet « lutte des classes » : le discours gauchiste dans la bouche de David sonne complètement faux quand il prend parti pour les ouvriers alors qu'il est lui-même dans la tranche supérieure de la classe moyenne. Pareil quand il harangue les entrepreneurs de la tour pour les « re-booster » (rien que ce mot m'énerve) : ça m'a fait rire tant c'était peu crédible et caricatural. A l'image d'ailleurs de pas mal de dialogues.
Je n'ai pas été captivée par les pages de détails techniques sur la construction des porte-à-faux, ni pas les considérations bien trop cérébrales de l'auteur/narrateur.
Que dire encore ? ah oui, les fameuses scènes de sexe censées torrides…J'ai déjà lu bien plus salace ailleurs sans que ce soit de la littérature porno. Et puis cette façon insupportable d'enrober tout ça de prises de tête esthétiques, presque métaphysiques, alors que c'est juste un plan Q, puisqu'il n'est pas question de sentiments…
Enfin, je n'ai pas aimé que l'auteur surfe sur une vague « facile » : il est aujourd'hui politiquement correct de décrier les dérives de l'ultralibéralisme (je ne nie pas leur existence), et de jouer les moralisateurs en prônant le retour aux valeurs humanistes. Pimentez le tout avec du sexe débridé, un meurtre, faites-vous encenser par la critique (je me demande si on a lu le même bouquin), et vous aurez un best-seller.

Un point positif tout de même : l'auteur écrit très bien, et on peut malgré tout se laisser envoûter par ses phrases complexes. Mais c'est bien peu.

Voilà, quand j'aime pas, j'aime pas…
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Illisible !
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Nullissime. Il est notamment évident que l'auteur n'a jamais mis les pieds dans une quelconque entreprise. Typique des auteurs français qui ne se donnent jamais la peine de documenter leurs intrigues.
Ne parlons pas des relations entre les personnages complètement artificielles. Et de la prise de position bobo-politiquement correcte contre le libéralisme économique décrit de façon caricaturale.
Le type même de roman encensé par Télérama.
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Il est très rare que je ne vienne pas à bout d'un livre car même si je m'ennuie au début, je m'accroche en espérant qu'à chaque coin de page je vais enfin avoir un regain d'intérêt...
Mais je dois dire que là j'ai abdiqué définitivement au bout d'environ 100 pages
Je n'accable pas l'auteur, mais la rencontre ne s'est pas faite
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Je n'avais pas retenu ce livre lors de sa sortie, et sa critique, à l'occasion de sa sortie en poche me l'a fait ajouter à ma liste de livres à lire. Las, ma première impression était la bonne... Après m'être obstinée, j'ai fini par l'abandonner en cours à la page 185... Ce livre est trop bavard, les éternels questionnements du narrateur qui s'interroge sur les bienfaits de son comportement vis-à-vis de Victoria et de sa femme sont vains et m'agacent. Rien que le début où il rate l'anniversaire de sa fille de 5 ans, prétexte l'achat d'un cadeau et s'énerve quand sa femme, bien naïve, lui demande juste de poser le cadeau afin que la petite le trouve en se réveillant... Ce type est sans intérêt !

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La vie de David Kolski bascule le jour où il aborde Victoria dans une galerie marchande. Onze mois jour pour jour après leur rencontre, la jeune femme trouve la mort.
Aujourd'hui, David vit retiré dans un hôtel de la Creuse, détruit par le rôle qu'il a joué dans ce drame.
Et voilà tout est dans le résumé. J'ai trouvé ce livre long, très très long même. Des passages avec des détails qui n'apporte rien à l'histoire. Aucun suspense puisqu'on connaît la fin des les premières pages. Bref premier et dernier livre de cet auteur.
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