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EAN : 9782226325983
528 pages
Albin Michel (17/01/2018)
3.78/5   276 notes
Résumé :
Dakota du Nord, 1999. Un vent glacial souffle sur la plaine et le ciel, d'un gris acier, recouvre les champs nus d'un linceul. Ici, des coutumes immémoriales marquent le passage des saisons, et c'est la chasse au cerf qui annonce l'entrée dans l'automne. Landreaux Iron, un Indien Ojibwé, est impatient d'honorer la tradition. Sûr de son coup, il vise et tire. Et tandis que l'animal continue de courir sous ses yeux, un enfant s'effondre. Dusty, le fils de son ami et v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (89) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 276 notes
LaRose est le dernier roman du cycle initié avec La malédiction des colombes et Dans le silence du vent.
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J'ai commencé par Dans le silence du vent, qui m'a envoûtée comme rarement on m'envoûte, et je n'avais qu'une hâte, découvrir les deux autres opus.
Très déçue par La malédiction des colombes, j'attendais beaucoup de LaRose.
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Le thème en était alléchant et je subodorais un chef-d'oeuvre.
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Après un début palpitant, lorsque Landreaux voulant abattre un cerf qu'il surveille depuis des mois tire malencontreusement sur Dusty, le fils de son voisin et meilleur ami, le soufflé retombe.
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Les deux familles pourraient être proches, mais Emmaline et Nola, demi-soeurs, se détestent.
Alors lorsque Landreaux donne à Peter et Nola son enfant de 5 ans, LaRose, pour remplacer Dusty, selon les coutumes ancestrales, l'enfant est littéralement arraché des bras de sa mère qui ne pourra plus le voir du tout.
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Toutes les parties concernant LaRose m'ont passionnée, mais les personnages se sont multipliés, l'auteur a jonglé avec les époques, les générations et les événements, à mon grand désarroi.
J'étais perdue et n'arrivais pas à m'intéresser aux histoires des uns et des autres.
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La plume de l'écrivain n'a pas suffi à sauver le roman, me concernant.
LaRose est très très lent, malgré l'avalanche des péripéties que j'avais du mal à suivre.
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Très grosse déception, et je ne pense pas tenter à nouveau de lire Louise Erdrich, malgré mon enthousiasme pour Dans le silence du vent, ce dont je suis sincèrement désolée.
Mais ceci est un avis personnel, qu'il ne vous empêche pas de vous lancer si le livre vous tente.
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-Bienvenue dans la matinale de babelio, Augustin Traquenard votre serviteur part à la découverte d'une lectrice ou lecteur. Aujourd'hui j'ai l'immense joie de vous présenter une personne qui compte beaucoup pour moi et pour babelio, je vous présente Nicolak.
Bonjour Nicola
- Bonjour Augustin, je suis ravi d'être dans votre émission
-Merci Nicola, je vous ai invité pour nous parler de votre dernière lecture celle initiée par madame hundred dreams dans la lecture commune consacrée à Louise Erdrich.
- En effet Augustin, dans cette lecture commune j'avais choisi le roman « LaRose « dernier récit de la trilogie comportant « la malédiction des colombes « et « dans le silence du vent. »
- Sans trop divulgacher, l'histoire commence par un accident de chasse. Landreaux Iron tue le fils de son voisin Peter Ravich, le petit Dusty âgé de cinq ans. Selon une vieille tradition Ojibwé pour réparer la faute, la famille responsable doit offrir en réparation un enfant à la famille en deuil.
LaRose un garçon de cinq ans le dernier né de la famille Iron va être adopté par la famille Ravich. Voilà la trame de l'histoire. Des personnages vont venir se greffer autour des deux familles, quatre générations de LaRose, un prêtre amoureux, un Roméo camé et aigri…
Ce que j'ai aimé dans ce roman de Louise Erdrich c'est la propension qu'on les enfants des deux familles Neige,Josette, Maggie et le petit LaRose à rester en dehors du drame et de s'aimer malgré les difficultés des deux familles.
J'allais oublier la tragédie que connurent les nations indiennes à qui on enleva leurs enfants pour les mettre dans des pensionnats. Et pour finir Augustin, le poids de l'héritage culturel est souvent difficile à porter pour ces peuples qui ont souffert de la violence faite par des hommes au nom du progrès.
-Merci Nicola pour votre intervention, je vais rendre l'antenne à vous cognac jay…
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Dans le Dakota du Nord en 1999, après l'accident de chasse où son père a tué le fils des voisins, un petit garçon de six ans, LaRose, est « donné » par ses parents à la famille en deuil, en « remplacement » du fils perdu comme l'exige la tradition amérindienne. L'enfant grandit entre les deux familles, qui apprennent plus ou moins bien à vivre entre deuil, colère et culpabilité.


Ce drame et cette déconcertante tentative de réparation viennent s'inscrire dans le vaste contexte d'une histoire familiale portant sur six générations et un siècle et demi, que le récit nous fait peu à peu découvrir par de multiples allers retours entre passé et présent. Au travers d'une myriade de personnages quasiment tous amérindiens, apparaît ici toute la souffrance d'un peuple dont on a forcé l'assimilation à la culture blanche, selon le principe énoncé par l'officier américain Richard Pratt :
« Un général célèbre a déclaré un jour qu'un bon Indien est un Indien mort et le profond accord suscité par leur destruction a considérablement encouragé les massacres d'Indiens. D'une certaine façon, je partage cet avis, mais seulement dans ce sens : que tout ce qui est indien dans la race devrait être mort. Éliminez l'Indien en lui, et sauvez l'homme. »


Cette histoire est donc aussi celle de la lente agonie d'une culture qui, pourtant, réussit à se transmettre d'une génération à l'autre, au prix d'un déchirement quasi schizophrénique générateur de drames en chaîne, à commencer par celui des nombreux cas d'addiction, à l'alcool, mais aussi de nos jours, à la drogue médicamenteuse. Un insurmontable mal-être accompagnait donc déjà les personnages lorsque survient cette mort accidentelle d'un enfant : c'est finalement avec les ressources puisées au fond de leur identité profonde qu'ils vont tenter d'y faire face, au fil d'un récit en permanence entremêlé de magie et de relations aux esprits.


J'ai beaucoup apprécié, mais aussi trouvé éprouvante, cette authentique et parfois déroutante plongée au tréfonds de l'âme d'une culture martyrisée qui se refuse à disparaître. Amérindienne elle-même, l'auteur nous immerge dans un tourbillon de désarroi, de culpabilité, de colère, d'envie de vengeance et d'espoir de rédemption, où le deuil s'accomplit lentement avec le secours de la tradition, de la magie, de la solidarité et d'une certaine sagesse ancestrale.


Remarquable pour la voix amérindienne qu'elle exprime ici avec force et pour tout ce qu'elle nous fait comprendre du désespoir d'un peuple devenu une communauté privée de son identité, cette longue et vaste fresque m'a néanmoins semblé assez pesante : il m'a manqué d'être emportée par cette histoire dont, malgré toutes ses qualités, je n'ai pas senti le véritable souffle, me retrouvant plombée par la déprime en dépit de l'espoir porté par l'étonnant petit LaRose, à la maturité presque surnaturelle.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Je retrouve avec plaisir cette grande romancière découverte en 2005 avec"La Chorale-des maitres-bouchers puis "Dans le silence du vent "et La malédiction des colombes ", qui nous plonge dans le quotidien d'une réserve indienne du Dakota du Nord...

A travers le drame intense vécu par deux familles, je n'en dévoilerai pas beaucoup, ce serait dommage .......elle évoque , en conteuse accomplie, une histoire fascinante, qui mêle le mystère de la filiation qui lui est chère, le sentiment de faute naissant du drame, de la douleur et du manque, les coutumes ancestrales et les relations complexes , indicibles, que tissent les Indiens avec Mère Nature .
Le père d'un petit américain , Landreaux Iron, tue accidentellement un jeune voisin de cinq ans , Dusty, le fils de son voisin et ami, Peter Ravitch: il l'a pris pour un cerf.........
Louise . E.nous oblige à réfléchir sur les notions de vengeance , de pardon, de justice , de deuil , et surtout de l'amour .......
Comment peut- on survivre à la perte insondable d'un enfant ?
Comment se reconstruire ?

D'une façon intense et flamboyante, dense, elle explore le poids du passé, à travers "LaRose", prénom mixte du petit garçon du voisin, qui paiera pour la tragique méprise , selon une coutume en vertu de laquelle Landreaux Iron doit donner son plus jeune fils aux parents en deuil. ."

"LaRose" prénom que ses ancêtres indiens Ojibwé se sont passé de pére en fils et de mère en fille , en même temps que des douleurs, des sacrifices et des névroses ........

Tout en retrouvant le talent de conteuse de cette magicienne , fille d'une indienne passionnée de catholicisme et fine connaisseuse des traditions Ojibwé et d'un père allemand féru de William Shakespeare, j'ai trouvé le temps un peu long lorsqu'elle évoque les ancêtres de sa famille et leurs croyances .........
Une lecture ardue, dense , entre passé et présent , à travers de très nombreux personnages attachants, mais on s'y perd un peu ..........
Malgré tout , une belle épaisseur narrative, un charme évocateur, sur le deuil, la nature et l'amour , la hantise de la perte, une grâce dont on ne se lasse pas !
A la question: "Un homme peut- il commettre le pire des actes et pour autant continuer à être aimé?" , sa réponse est un oui magnifique , retentissant , maudit et béni à la fois!
Un livre majeur, fort et singulier !
Traduit de l'américain par Isabelle Reinharez , chez Albin Michel .

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Avec Louise Erdrich, auteure du mouvement de la Renaissance amérindienne, on découvre dans ce roman un autre regard sur le monde, celui d'un peuple résilient survivant d'un génocide.

On est quelque part dans le Dakota du Nord, à la frontière canadienne, en territoire Ojibwe, le troisième groupe linguistique le plus important des peuples premiers américains. A la faveur de l'histoire de LaRose, ce garçon étrange qui porte en lui à travers son nom, l'âme et les qualités de ses ancêtres, on plonge dans une histoire terrible qui a laissé des cicatrices jusqu'à notre époque .

Ce texte magnifique ne nous raconte pas seulement comment deux familles se sont organisées pour ne pas sombrer dans la vengeance en utilisant une vieille coutume de réparation. La douleur du deuil et du sacrifice fait surgir l'héritage du passé des familles et nous dit comment ce peuple a survécu. La grande histoire et la petite histoire se mêlent alors.

Il y avait deux courants dans la politique officielle d'extermination des Indiens, déjà ceux qui voulaient les tuer purement et simplement, par les armes. Les citations des textes de l'époque à cet égard, font froid dans le dos. Il y avait aussi ceux qui , voulaient faire disparaître une civilisation millénaire en enfermant les enfants dans des pensionnats indignes, pour lessiver leurs cerveaux, leur faire oublier leur langue et leurs mythes, où ils étaient maltraités, quand ils ne mouraient pas de rougeole ou de tuberculose.

On comprend que le prix payé a été, et est toujours terrible en vie perdues , en misère, alcool, drogue, exclusion, et relégations.

J'aime beaucoup le lyrisme plein de douceur de Louise Erdrich, son absence de misérabilisme et d'esprit de revanche lorsqu'elle évoque la manière dont les mères transmettent les traditions à leurs enfants, comment se conjugue le métissage des cultures , comment cette résistance silencieuse a mis en échec cette entreprise d'anéantissement.

Il reste sans doute plein de choses à dire de cette histoire émouvante, de ce gamin partagé entre deux familles, c'est juste un très beau texte qui fait la part belle à une spiritualité qui transcende les époques.


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critiques presse (1)
LaCroix
16 février 2018
Comment pardonner l’impardonnable ? Une plongée au cœur d’une communauté indienne après la mort accidentelle d’un jeune garçon.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
La douleur, éparpillée partout, monte en flamboyant des puits profonds que sont les poitrines de son peuple. A l’Ouest les cœurs des morts battent encore, ils brûlent et jettent de douces lueurs vertes dans leurs cercueils. Ils font jaillir de la terre une lumière pâle. Et au sud il y a les bisons que la tribu a achetés dans un but touristique. Un rassemblement sombre. Leurs cœurs eux aussi embrasés par l’horrible message de leur extinction. Leur assemblée fantomatique, désormais. Comme nous, un symbole de résistance, songe Romeo. Comme nous, ils déambulent et tournent en rond dans un petit enclos d’herbe, et engraissent. Comme nous, cœurs visibles pareils à des lampes dans la poussière. A l’est aussi, l’aube sacrée de la terre entière, chaque matin de chaque jour, la promesse et l’accablement. Il est si fatigué, Romeo... Il se refuse à regarder vers le nord parce qu’il se rend compte qu’il a pensé dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, de cette manière qui n’appartient qu’au monde des esprits, ce monde auquel il lui semble à présent appartenir. Sa dernière demeure.
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Emmaline essayait de pleurer, essayait d’avoir les larmes aux yeux pour trouver un peu de soulagement. Mais Emmaline, c’était Emmaline.
LaRose lui tapota le bras, le cou.
T’en fais pas, tu vas y arriver, promit -il. Si tu tiens bon, tu te sentiras mieux. Un pas après l’autre au jour le jour.
LaRose était habitué au désespoir des mères, et ses mots étaient ceux qu’employait Peter avec Nola.
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Ce qu’elle apprit
Avant de mourir, la première LaRose enseigna à sa fille comment trouver les esprits protecteurs dans chaque endroit qu’elles parcouraient à pied, comment guérir les malades avec des chants, des plantes, quels lichens manger en cas de faim dévorante, comment poser des pièges, attraper des poissons au filet, allumer un feu à l’aide de brindilles et de copeaux de bouleau. comment coudre, comment faire bouillir les aliments en se servant de pierres chaudes, comment tresser des nattes de roseaux et fabriquer des récipients en écorce de bouleau. Elle lui enseigna comment empoisonner le poisson au moyen de certaines plantes, comment fabriquer un arc en flèches, comment tirer au fusil, s’aider du vent lorsqu’elle chassait, comment fabriquer un bâton pour creuser, déterrer des racines, sculpter une flûte, en jouer, broder de perles un sac à bandoulière. Elle lui enseigna comment savoir d’après les cris des oiseaux quel animal venait d’entrer dans les bois, comment savoir d’après les mêmes cris des oiseaux d’où arrivait arrivait le mauvais temps et de quel genre de mauvais temps il s’agissait, comment savoir toujours d’après les cris des oiseaux si vous alliez mourir ou si un ennemi était sur vos traces. Elle lui apprit comment empêcher un nouveau-né de pleurer, comment amuser un enfant plus âgé, comment nourrir les enfants de tous âges, comment attraper un aigle pour lui arracher une plume, faire choir une perdrix d’un arbre. Comment tailler un fourneau de pipe, brûler le cœur d’une branche de sumac pour confectionner le tuyau, comment confectionner du tabac, du pemmican, comment récolter le riz sauvage, danser, le vanner, le faire sécher et le stocker, et fabriquer du tabac pour sa pipe. Comment percer les troncs d’arbre, tailler des chalumeaux pour collecter l’eau d’érable, comment fabriquer du sirop, du sucre, comment faire tremper une peau, la racler, comment la graisser et la préparer en utilisant la cervelle de l’animal, comment la rendre souple et satinée, comment la fumer, quels ingrédients utiliser. Elle lui enseigna comment fabriquer des moufles, des jambières, des makazinan, une robe, un tambour, un manteau, un sac avec l’estomac d’un élan, d’un caribou, d’un bison des bois. Elle lui enseigna comment laisser son corps derrière elle lorsqu’elle était à moitié éveille, ou bien endormie, et voler de-ci de-là pour chercher à savoir ce qui se passait sur la terre. Elle lui enseigna comment rêver, comment sortir d’un rêve, transformer le rêve, ou demeurer à l’intérieur pour avoir la vie sauve.
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De là, il aperçoit de la colline et plonge son regard dans l'essence même de cette ville de réserve. Défoncé et mentalement anéanti comme il l'est, il voit dans chaque cœur. La douleur, éparpillée partout, monte en flamboyant des puis profonds que sont les poitrines de son peuple. A l'ouest les cœurs des morts battent encore, ils brûlent et jetttent de douces lueurs vertes dans leurs cercueils. Ils font jaillir de la terre une lumière pale. Et au sud il y a les bisons que la tribu a achetés dans un but touristique. Un rassemblement sombre. Leurs cœurs eux aussi embrasés par l'horrible message de leur extinction. Leur assemblée fantomatique, désormais. Comme nous, ils déambulent et tournent en rond dans un petit enclos d'herbe, et engraissent. Comme nous, cœurs visibles pareils à des lampes dans la poussière. (p465)
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Transformer son cœur en un lieu accueillant était une tâche mentale tortueuse. Qui exigeait parfois un bon coup de balai, de nouveaux agencements. Il devait passer le chiffon. Jeter des vieilleries pour gagner de la place. Tout cela était tellement assommant, mais il s’y appliqua jusqu’à ce qu’il y ait casé toute la foutue famille d’Emmaline et, harassé, soit capable de le refermer à la volée, avec Emmaline au milieu, hors de sa portée.
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Vidéo de Louise Erdrich
C'est par la poésie que Gaëlle Josse est entrée en littérature. Elle a publié plusieurs recueils, jusqu'à ce jour où elle découvre un tableau d'un peintre flamand qui la happe littéralement. Sur cette toile, une femme, de dos, dont il devient urgent pour Gaëlle Josse de raconter l'histoire. Son premier personnage est là et le roman naît. Les Heures silencieuses paraît en 2011. En treize ans, treize autres livres suivront : des romans, des essais, un recueil de microfictions. Tous nous embarquent dans des univers différents, font exister des personnages -réels ou fictionnels-, disent la force de l'art -pictural, photographique ou musical-, et mettent des mots sur nos émotions avec une grande justesse.
Au cours de ce deuxième épisode de notre podcast avec Gaëlle Josse, nous continuons d'explorer son atelier d'écrivain : ses obsessions, son processus d'écriture, la façon dont le désir d'écrire naît et grandit. un conversation émaillée de conseils de lecture et d'extraits.
Voici la liste des livres évoqués dans cet épisode :
- Et recoudre le soleil, de Gaëlle Josse (éd. Noir sur blanc) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/20108563-et-recoudre-le-soleil-gaelle-josse-les-editions-noir-sur-blanc ;
- À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ?, de Gaëlle Josse (éd. Noir sur blanc) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23044434-a-quoi-songent-ils-ceux-que-le-sommeil-fuit--gaelle-josse-les-editions-noir-sur-blanc ;
- La Nuit des pères, de Gaëlle Josse (éd. Noir sur blanc/J'ai lu) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22564206-la-nuit-des-peres-gaelle-josse-j-ai-lu ;
- Ce matin-là, de Gaëlle Josse (éd. Noir sur blanc/J'ai lu) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/20840891-ce-matin-la-gaelle-josse-j-ai-lu ;
- L'Amour, de François Bégaudeau (éd. Verticales) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22446116-l-amour-francois-begaudeau-verticales ;
- La Sentence, de Louise Erdrich (éd. Albin Michel) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22512129-la-sentence-louise-erdrich-albin-michel.
Invitée : Gaëlle Josse
Conseils de lectures de : Anthony Cerveaux, bibliothécaire à la médiathèque des Capucins, à Brest, et Rozenn le Tonquer, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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