Je n’ai pas besoin que tu me dises
« je t’aime » tous les jours
ni de me réveiller à tes côtés
tous les matins.
Dis-moi simplement
qu’en regardant le lever du soleil,
c’est mon visage que tu voies
et ainsi je saurai.
Je me surprends à regretter ton absence avant même que tu sois parti, car je sais qu’il existe un intervalle où tu n’es pas à mes côtés. Un ailleurs auquel j’espère ne jamais m’habituer.
Lorsque nous jetons nos
bouquets fanés,
nous ne regrettons pas pour
autant de les avoir achetés.
Nous savons que la vie
a une date limite de validité.
Cela ne nous empêche pas
d’apprécier tous les trésors
qu’elle nous accorde à petites doses.
Rien n’est jamais vain.
La beauté des choses
perdure malgré leur
disparition.
Le bruit de la pluie
s’est évanoui
et je ne sentais plus
que le souffle chaud
qui s’échappait de tes lèvres,
pareil à une brise d’été
effleurant mon cou.
Cela fait un moment que tu n’as peu l’occasion de me manquer, et moi, de te pleurer.
C’est un honneur d’être la seule
à te connaître sous cet angle.
Celle qui voit dans son intégralité
celui que tu es dans la vie privée.
Voilà pourquoi je sais
que je t’aime de tout mon cœur.
Chaque fois qu’un spectacle merveilleux
s’offre à mes yeux,
je veux que toi aussi
tu le voies.
Je n'ai pas besoin que tu me dises
« je t'aime » tous les jours
ni de me réveiller à tes côtés
tous les matins.
Dis-moi simplement
qu'en regardant le lever du soleil, c'est mon visage que tu voies
et ainsi je saurai.
Je regrette de ne pas t’avoir embrassé plus fort
Avant de partir ce matin.
Laisse moi être ce poème,
cette feuille modestement
posée sur ton bureau.
cette serviette pour ton café du matin,
qui effleurera tes lèvres en douceur.