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Babel corp tome 1 sur 3

Guillaume Fournier (Traducteur)
EAN : 9782745979667
512 pages
Milan (10/06/2020)
4.16/5   49 notes
Résumé :
A bord du vaisseau Genesis 11, Emmett, issu d'un quartier pauvre, participe avec d'autres compétiteurs à un jeu de survie. Au bout d'un voyage d'une année, seuls les huit meilleurs pourront débarquer sur une planète mystérieuse. Ils doivent aussi apprendre à maîtriser et à manipuler par la force mentale la noxolyte, une substance puissante et dangereuse.
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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A la base, je voulais acheter le premier tome de la saga « Iksari ». Malheureusement, dans la petite ville où je me trouvais (avec une librairie super sympa, par ailleurs), il n'y avait que le deuxième tome. Et en partant, la couverture de ce roman m'a tapé dans l'oeil et je n'ai pas hésité une seule seconde avant de l'acheter. J'ai vu les planètes, la fusée, le costume, tout criait « science-fiction »… Et je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir le lire. Ce que j'ai appris en écrivant cette critique, cela dit, c'est que c'est un tome un ! Moi qui pensais que le roman avait simplement une fin ouverte… du coup, j'ai vraiment hâte de me procurer le second tome !

«Vous savez tous pourquoi vous êtes ici.»

Comme je l'ai dit, en l'achetant, je ne savais rien sur ce roman. Je ne savais pas à quoi m'attendre en le lisant et les seuls retours que j'ai eus dessus, avant ma lecture, étaient très positifs. Donc forcément, en entamant ma lecture, je n'avais pratiquement aucun apriori et je voulais simplement passer un bon moment pour occuper mes soirées. Et clairement, j'ai découvert une pépite. Dès le début, je me suis attachée au personnage principal – Emmett- et à sa volonté de gagner. Je voulais le voir triompher, le voir évoluer, peut-être même se rebeller contre la fameuse Babel Corporation qui les a tous engagé… Et puis j'ai aussi eu mal pour lui, ses pertes me brisaient le coeur et parfois, l'auteur nous permet même d'avoir un peu peur de lui, de ses pensées les plus noires, les plus sombres. Comme le résumé le laisse penser, nous découvrons une société plus évoluée, avec cette entreprise géante, plus puissante que la Nasa, qui a déjà découvert une nouvelle planète habitable et qui y envoie des enfants pour y récolter son métal précieux (un poil comme Avatar, sans bah…les avatars). Et nous découvrons nos premiers adolescents tout de suite, puisque le roman commence directement chez Babel Corp. Ainsi, l'enfance d'Emmett nous est dévoilée au cours du roman et nous permet de comprendre certains de ses choix et décisions. Et clairement, le travail effectué sur les personnages est fabuleux, ce qui rend mon admiration pour ce roman encore plus grande.

Emmett est un adolescent, confronté à des tâches dont le but est de le briser, plus qu'il ne l'est déjà. Il y a des combats violents, des exercices extrêmement physique, des tests mentaux, tout est fait pour que les jeunes préfèrent se monter les uns contre les autres plutôt que de collaborer. Et dans ces cas-là, comment se construit un futur adulte ? C'est exactement la question que pose le roman et à laquelle cette saga va devoir répondre. Dans le roman, il y a un personnage qui semble être le mieux balancé, le plus équilibré, le plus adulte. Il s'agit de la « colocataire » d'Emmett, Kayla. Elle devient la meneuse de groupe sans le demander, juste par ses actions. Elle est empathique, adorable, soutient Emmett quand les choses tournent mal et fait en sorte de faire ressortir ses qualités plus que ses défauts. Kayla est le personnage que l'on aime et admire le plus dans le roman, car elle est celle qui ne semble pas impactée par les tâches demandées ou la violence environnante. Elle parvient à fédérer le groupe et, le temps de quelques pages, créer une équipe et non des adversaires. Malheureusement, sa droiture n'est pas vue par Babel Corp comme une qualité…. Et au-delà de ça, l'auteur montre même la romance comme étant quelque chose de négatif. Il nous présente deux romances et l'une d'elle est dangereuse, nocive, tel un serpent près à mordre en permanence, qui finit par détruire les deux protagonistes. La seconde… Il va falloir lire le tome II pour le savoir, mais vu les teneurs du livre, je ne serais pas surprise de la voir aussi tourner au vinaigre.

Que faire, finalement, de Babel Corp. ? On nous présente cette compagnie colossale, aux moyens illimités, avec une technologie extrêmement avancée et avec un planning annoncé : envoyer huit adolescents sur Eden pour récupérer le noxolyte, le fameux métal capable de prendre n'importe quelle forme et qui ne peut être influencé que par la pensée. On nous laisse miroiter qu'il pourrait y avoir plus, qu'Eden, au-delà d'être le paradis promis, contient peut-être un fruit pourri (ouais il y a clairement une allusion à la Bible, ouais. C'est possible. Un poil). Alors, en le lisant, je ne savais pas que c'était un premier tome (à aucun moment ce n'est indiqué, ni sur la couverture, ni dans le roman), alors j'étais un petit peu déçue de ne pas avoir le fin mot sur tout cela. Maintenant que je sais qu'il y aura une suite, je ne peux m'empêcher de me demander ce que l'on va apprendre sur Babel Corp. Quels secrets détiennent-t-ils ? Et pourquoi ont-ils entraîné ses enfants pour en faire des soldats si le seul but est une « simple » extraction minière ? Que vont-ils faire des enfants ayant échoués et qui n'iront donc pas sur Eden ? La compétition était-elle un vaste mensonge ? Je pense que l'on sera surpris par les réponses, quoi qu'il advienne. Scott Reintgen est un excellent auteur et j'ai hâte de découvrir d'autres de ces romans, parce que sa plume m'a rendue accro.

« Je dis une dernière prière pour Bilal ; le métal se met à siffler ; j'ai encore le temps d'apercevoir les océans vineux d'Eden, après quoi tout se brouille et je m'enfonce dans le néant. »

Je pense que mon avis laisse transparaître tout ce que j'ai pu ressentir pendant cette lecture. C'est un véritable coup de coeur, écrit d'une main de maître. Je pense que ce roman convient à tout âge, car le niveau de lecture sera probablement différent. Pour certains lecteurs, ce sera juste une bonne lecture, avec un peu d'action, des révélations parfois choquantes et du suspens, tandis que d'autres y verront les allusions à la corruption par le pouvoir, les enfants-esclaves, les enfants-soldats et le gouvernement exploitant les plus pauvres (sans parler des allusions à la Bible avec la planète Eden, où les jeunes pourront commencer une « nouvelle vie »). Je recommande grandement la lecture de ce roman, qui a également été très bien traduit (je n'ai pas eu la chance de le lire en VO, mais la traduction rend justice au roman, selon moi).
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Emmett Ethan Atwater est un afro-américain sans histoire mais au quotidien extrêmement compliqué. Il vit dans la pauvreté à Détroit avec son père qui se tue à la tâche pour un salaire de misère et avec sa mère qui est très affaiblie à cause d'un cancer dévastateur. Son quartier n'offre pas beaucoup de débouchés et il est clair que son avenir ne sera pas plus agréable que sa vie actuelle. Pourtant, un jour, une opportunité unique se présentera à lui et il sera recruté avec neuf autres adolescents par Babel Corp, une société pesant plusieurs milliards, pour participer à l'exploration spatiale la plus importante que le monde ait jamais connue. le but, extraire de la « noxolyte » sur une planète habitable et semblable à la Terre : Eden. Cette mystérieuse substance est rapidement devenue une ressource très précieuse et la mission — secrète — de ces jeunes va consister à en récolter le plus possible tout en faisant attention aux Adamites, l'espèce qui peuple ce nouvel espace (et qui, apparemment, ne leur fera jamais de mal parce qu'ils ne sont pas adultes). En échange, ils auront droit à assez d'argent pour mettre leurs proches et leurs familles, actuellement dans le besoin, en sécurité.. pour toujours. Concrètement, on va leur promettre la richesse éternelle, des soins médicaux de première qualité et d'autres avantages encore. Cette proposition, plus qu'alléchante, va finir de les convaincre, et c'est ensemble qu'ils se lanceront dans une quête hors du commun au dénouement incertain. Mais ils découvriront assez tôt que seuls huit d'entre eux pourront se rendre à destination et ainsi profiter de cette expérience et de la récompense promise. Pour faire leur choix, les organisateurs vont leur imposer des épreuves physiques et mentales qui vont les pousser au-delà de leurs limites. le chrono est lancé : que les meilleurs gagnent.

Pour ce qui est des personnages, je dois dire que l'auteur a fait un choix judicieux. En effet, ils sont diversifiés. Je n'ai pas l'habitude de croiser ce schéma dans mes lectures alors croyez-moi, ça fait plaisir à voir. Nous avons donc Emmett, bien entendu, que j'ai déjà brièvement présenté dans le paragraphe précédent. Mais nous avons aussi Azima, Kaya, Jasmine, Isadora, Longwei, Bilal, Katsu, Jaime et Roathy. Certains sont asiatiques, d'autres sont originaires de la Palestine, du Japon, de la Suisse, des États-Unis, du Brésil, ou même de l'Empire triarque. Pourtant, et bien qu'ils viennent tous des quatre coins du monde et d'horizons différents, ces dix adolescents sont liés par une chose qu'ils ont en commun : ils sont désespérés. Babel Corp va en profiter et va les pousser, et parce qu'ils sont pauvres, ils vont se battre les uns contre les autres dans une compétition féroce et acharnée. Leur détermination était surprenante, et compréhensible. Ce tome est pas mal centré sur cet aspect là et je dois avouer que la première moitié du roman m'a semblé longue. Les formations rigoureuses voire dangereuses, les sessions d'entraînements, les stratégies, et rebelote. Fort heureusement, le rythme change au bout d'un moment et comme Emmett, on commence à s'interroger sur des détails qui nous paraissent suspects. D'ailleurs, qu'est-ce qui a poussé une société aussi puissante à choisir des jeunes comme eux ? Qu'ont-ils de spécial ?

Je vous le donne en mille mais Babel Corp : Genesis 11 a bien fonctionné avec moi. C'est un livre puissant que j'ai pris plaisir à découvrir et qui, j'en suis sûre, saura convaincre les amateurs de science-fiction et de conquêtes spatiales. J'ai adoré le héros car il lutte contre lui-même et contre la colère qu'il ressent face aux injustices. Ses parents lui ont inculqué des valeurs et des principes, et au fil des pages on le voit faire de son mieux pour garder son intégrité alors qu'il est dans une situation compliquée. Ses concurrents, en ce qui les concerne, m'ont tous fait ressentir quelque chose. J'en ai apprécié certains, j'en ai détesté d'autres. Mais une personne a réussi à sortir du lot et à me toucher plus que les autres. J'ai nommé, la belle, douce et intelligente Kaya (je dis ça comme ça mais sans elle notre cher Emmett aurait sûrement pris une autre direction).

Conclusion, c'était une lecture surprenante et entraînante qui m'a plu dès les premières pages. Malgré quelques longueurs et un fond aux allures de déjà-vu, j'ai accroché. Les relations entre les personnages sont juste passionnantes et la fin laisse présager un deuxième tome à la hauteur (si seulement je l'avais en ma possession..). En revanche, des petites choses m'ont chiffonnée. À commencer par ce chapitre perdu dans les 2/3 de l'ouvrage avec un autre point de vue que celui de notre narrateur. Je cherche encore à comprendre le pourquoi du comment (s'il y en avait plusieurs, d'accord, mais là il n'y en a qu'un seul sur plus de 500 pages). Aussi, la pseudo romance sortie de nulle part. Je ne m'y attendais absolument pas, je ne l'ai pas trouvée crédible, et je ne sais toujours pas ce qu'elle apporte à l'histoire. En dehors de ça, j'ai passé un super moment de lecture. Je recommande ! Merci aux éditions Page Turners pour l'envoi de ce livre et pour la confiance qui m'a été accordée. ♥

Lien : http://madameratou.com/babel..
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Première chronique suite à une masse critique pour moi, donc merci Babelio et les éditions Milan ! Je dois avouer que ce n'était pas mon premier choix dans la liste, mais j'étais très intriguée par cette couverture, avec le résumé et son côté "Hunger Games" (même si la compétition est moins "sévère") & "La Stratégie Ender" affiché. Sur la couverture de la version française, on découvre Emmett, et il faut avouer que l'illustration rend vraiment bien ! Mais ce choix place vraiment le livre en YA, contrairement à la couverture de la version originale.

Les ado sont soumis à un entraînement rigoureux, difficile - tous les jours : cours sur la vie d'Eden (faune, flore, habitants, etc.), combats, apprivoiser la noxolyte (une substance extraterrestre qu'on ne peut trouver que dans des gisements sur Eden, et qui vaut des sommes indécentes d'argent, bien sûr)... Ils sont notés quotidiennement sur ces entraînements, et ceux qui restent en bas du classement seront éliminés.

J'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire, Emmett m'apparaissait trop faussement "rebelle", formulait trop souvent des conclusions hâtives ; heureusement le développement de son personnage est bien mené. Il se questionne beaucoup, et finit par se remettre en question.
J'ai adoré la diversité culturelle (bien qu'elle ne soit pas non plus très développée, ne choisissez pas cette lecture pour en apprendre plus sur la vie au Pakistan ou au Japon !). Bien que tous les autres personnages ne soient pas aussi développés, j'ai apprécié les autres personnages (même ceux qu'on essaie de nous faire détester, à quelques exceptions près).
Il est rapidement évident que Babel Corp ne dit pas tout, mais ça n'a fait qu'attiser ma curiosité. L'auteur fait des choix (enfin, UN en particulier) qui, pour moi, a agit comme un rappel à l'ordre : il y a une sélection, seuls les plus forts gagneront. N'importe qui peut se faire éjecter ! La deuxième partie, à bord de la station Tower, passe beaucoup plus rapidement.

Le côté SF n'est vraiment pas poussé (oui, on est sur un vaisseau spatial, et les héros se rendent sur une planète avec des extraterrestre) mais ça reste vraiment abordable, du YA en somme, pas du Arthur C Clarke ou Peter Hamilton. Selon moi, le premier tome se lit vraiment bien et vite, malgré quelques longueurs du à la répétition des exercices, à cette obsession pour le classement. Mais pris dans sa globalité, j'ai passé un bon moment, et je suis curieuse de lire la suite !

Je vais poster sur mon blog une version un peu modifiée, pour les curieux.ses ^^

Un petit spoiler pour la fin :
La romance entre Emmett et Morning, bien qu'agréable à suivre, ne me paraît pas essentielle. Je comprends les choix qui ont amené l'auteur à le faire, mais ça reste un 'trope' un peu vu et revu des YA.
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--- Bonne pioche ---

En mai dernier, lors de la masse critique Babelio dédiée à la jeunesse, j'ai eu la chance d'être sélectionnée pour chroniquer le premier tome de Babel Corp. Je remercie donc les éditions Milan pour l'envoi du livre.

Selon moi, Genesis 11 est à mi-chemin entre Hunger Games et La Stratégie Ender. Autant vous dire que j'ai passé un très bon moment de lecture. J'ai vraiment hâte de connaître la suite !

--- Quand les épreuves s'enchaînent ---

Très rapidement, l'auteur rentre dans le vif du sujet : la compétition ! le quotidien d'Emmett, notre héros, est alors centré sur le classement, rien que le classement. Ou presque, mais j'y reviendrai.

Quoi qu'il en soit, Scott Reintgen a une imagination débordante pour concevoir des épreuves, toutes plus difficiles, plus tordues les unes que les autres. Honnêtement, j'avais peur de me lasser de cet aspect de l'histoire, mais pas du tout ! Comme les règles évoluent sans cesse, les personnages n'ont d'autre choix que de s'adapter, d'inventer de nouvelles stratégies. La tension est constante, et on n'a qu'une seule envie : voir Emmett remplir ses objectifs !

--- Dix concurrents, et seulement huit places pour Eden ---

Ce qui pose souvent problème dans ce genre d'histoires, où la compétition est l'enjeu principal, c'est le nombre élevé de participants. En effet, il n'est pas facile de les identifier tous avec précision. Et c'est exactement ce qui s'est produit dans Genesis 11.

Scott Reintgen nous présente ses personnages dans les premiers chapitres, et je me suis vite sentie perdue. D'ailleurs, j'ai probablement mélangé les traits et les habitudes de certains. Heureusement, le lecteur peut toujours se raccrocher à Emmett, le récit étant écrit à la première personne. C'est donc par les yeux de ce dernier que nous découvrons Babel Corp, par ses pensées que nous appréhendons les autres protagonistes. Progressivement, je suis parvenue à les différencier, surtout parce qu'ils ont chacun leurs particularités. En fin de compte, l'auteur a relevé le défi malgré les maladresses du début.

Bon, d'après moi, Kaya et Emmett sont devenus amis trop rapidement, mais j'ai apprécié leur relation et la manière dont ils ont décidé de se soutenir. J'ai également trouvé qu'Isadora et Roathy, un couple de concurrents, avaient le mauvais rôle, même si l'on sous-entend qu'ils sont eux aussi les victimes de la compétition.

Quant à Emmett, il s'est révélé très attachant ! Un brin rebelle, il est cependant prêt à se plier aux règles de Babel Corp pour mettre sa famille à l'abri du besoin. À plusieurs reprises, le système a failli le broyer, mais sa force de caractère l'a sauvé. Ou bien est-ce sa façon si singulière de gérer ses émotions, qui sait ?

--- Addictif sur tous les plans ---

Ce premier numéro fait 500 pages et se déroule exclusivement à bord d'un vaisseau spatial, pourtant on ne s'ennuie pas une seule seconde. le talent de Scott Reintgen pour conserver l'attention de son lecteur est indéniable. Au départ, la compétition est au coeur de l'intrigue. Ensuite, des alliances se forment et des inimitiés apparaissent. Choisir son camp n'est pas toujours simple ; Emmett sera d'ailleurs confronté à des dilemmes impossibles.

Mais, alors que je ne m'attendais à rien d'autre, l'auteur lève légèrement le voile sur ce que cache Babel Corp. Un peu plus loin encore, il nous montre l'étendue de ses mensonges. Et c'était véritablement passionnant !

Vous l'aurez donc compris, je suis impatiente de me plonger dans le deuxième tome. Celui-ci s'annonce très différent, mais je ne vous apprends rien, puisque le but de cette aventure est de poser le pied sur Eden. Néanmoins, je ne redoute pas ce changement, car Scott Reintgen m'a prouvé qu'il était capable de me surprendre !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Je me suis laissée tenter par Babel Corp suite à des recommandation (Elle se reconnaîtra) et si j'ai été un peu lente dans ma lecture au tout début, j'ai commencé à vraiment être dans le bain au bout de quelques chapitres.

En général, je n'aime pas trop comparer une oeuvre à d'autres mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à un mélange entre Avatar et Divergente en lisant Babel Corp. Et comme ce sont deux oeuvres que j'aime beaucoup, ce mélange m'a énormément plu.

On ne voit pas trop le côté SF qui au final s'oublie un peu. Les personnages sont dans un vaisseau en direction d'une autre planète mais plus j'ai continué ma lecture et moins je me suis sentie dans l'espace. Il n'empêche que certains aspects de la noxolyte sont tellement bien décrits que j'ai très envie d'en avoir quelques morceaux chez moi.

Le côté compétition laisse planer le doute sur l'avenir des personnages. En tant que lectrice, j'ai eu très envie d'en éjecter certains juste en me basant sur leurs caractères. Cela demande également aux personnages d'établir des stratégies au moment des épreuves mais aussi pour se lier d'amitié tout en pensant stratégie. Ce classement obsède d'ailleurs Emmett car il est crucial pour lui de réussir et de descendre sur Eden. Mais ça et on l'apprend au fil des journées passées sur le vaisseau, c'est aussi le cas de tous les autres persos.

En parlant de ces persos, j'ai trouvé qu'il y en avait énormément. Il est donc parfois difficile de s'y retrouver mais heureusement qu'on a le point de vue d'Emmett (et sa mémoire). Les personnages viennent littéralement des quatre coin du monde. Ils ne parlent pas la même langue mais peuvent se comprendre grâce à la noxolyte (vraiment j'en veux un bout chez moi).

J'ai donc beaucoup aimé le cadre et les personnages mais l'histoire était trop lente pour moi. L'histoire se déroule sur une centaine de jours et les journées d'Emmett sont très similaires les unes des autres à cause du programme imposé par Babel.

Enfin, les révélations (notamment celles sur Babel) m'ont laissées de marbre mais c'est peut-être parce que j'ai pris l'habitude de tout remettre en doute.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
C'est peut-être pour cette raison que je me suis engagé chez Babel. Pour mettre de la distance entre moi et le prochain impact. Une part de moi voudrait quitter cette pièce, échapper au regard pénétrant de Kaya. J'ai l'impression qu'elle voit en moi des choses que j'ai essayé d'ignorer toute ma vie.
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Tu es au fin fond de l'espace en train de te battre à un contre neuf. Il y a de quoi être déstabilisé. Simplement, n'oublie pas qui tu es. Es-tu une mauvaise personne ? Bien sûr que non. Est-ce que ça veut dire que tu prendras toujours la bonne décision ? Sûrement pas. On fait tous des erreurs.
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Je détourne le regard. Vandemeer est peut-être diplômé en psychologie, mais j'ai l'impression que Kaya est plus clairvoyante que lui. Elle a raison. Je suis cassé. Depuis le temps, j'aurais dû être capable de recoller les morceaux, mais je pense trop à me préparer au prochain impact.
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— Vous ne cherchez jamais à la cacher ni rien, fais-je observer.
— Non, reconnaît-il doucement. C'est pour me souvenir.
— De quoi ?
— Que je n'ai pas besoin d'être parfait. Il me suffit d'être meilleur que l'autre en face.
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Je sens des larmes couler sur mes joues mais je ne cherche pas à les essuyer. Son sourire incarne tous les matins et tous les crépuscules qui m'ont tellement manqué ici, dans la solitude et la noirceur de l'espace.
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