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Critique de orbe
L'ours et l'indien sont devenus amis. Ils ont toujours plaisir à partir en canoë, pêcher et d'assurer leur subsistance.
Ils partagent ensuite ensemble le fruit de leurs efforts conjugués.
Mais un jour, l'énorme ours blanc rapporte à son ami les propos du renard qui affirme qu'il serait plus juste de lui laisser plus de poissons en raison de ses besoins plus importants.
Les deux compères vont échanger des arguments, toujours sous couvert de propos rapportés, afin d'essayer d'établir où situer l'acceptable, le normal, le juste...
Il y a toujours les dessins sublimes avec cette fois une touche de rouge, symbole de la discorde et qui sublime le noir et blanc qui oppose les deux héros mais les désigne en même temps comme complémentaires.
L'auteur n'émet aucun poncif. Au contraire, il amène le lecteur à réfléchir par une approche où les silences et les regards comptent autant que les mots. le "conte" fonctionne parfaitement avec une conclusion sans parole !
Enfin il ne faut pas se priver des précisions que nous offre l'auteur sur la genèse de son oeuvre en fin d'ouvrage. Il insiste sur la "complexité du partage" et la notion de point de vue avec au final un hymne à l'amitié.
Du bonheur à l'état pur pour le lecteur de tout âge !
"Debout sur l'eau" est un album qui m'avait émerveillé tant par le procédé d'illustration, à partir d'encre de Chine, que par les propos et la philosophie portés par le texte.
Hyacinthe Reisch récidive avec cette suite qui peut se lire indépendamment même s'il serait dommage de se priver du premier opus.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Ils partagent ensuite ensemble le fruit de leurs efforts conjugués.
Mais un jour, l'énorme ours blanc rapporte à son ami les propos du renard qui affirme qu'il serait plus juste de lui laisser plus de poissons en raison de ses besoins plus importants.
Les deux compères vont échanger des arguments, toujours sous couvert de propos rapportés, afin d'essayer d'établir où situer l'acceptable, le normal, le juste...
Il y a toujours les dessins sublimes avec cette fois une touche de rouge, symbole de la discorde et qui sublime le noir et blanc qui oppose les deux héros mais les désigne en même temps comme complémentaires.
L'auteur n'émet aucun poncif. Au contraire, il amène le lecteur à réfléchir par une approche où les silences et les regards comptent autant que les mots. le "conte" fonctionne parfaitement avec une conclusion sans parole !
Enfin il ne faut pas se priver des précisions que nous offre l'auteur sur la genèse de son oeuvre en fin d'ouvrage. Il insiste sur la "complexité du partage" et la notion de point de vue avec au final un hymne à l'amitié.
Du bonheur à l'état pur pour le lecteur de tout âge !
"Debout sur l'eau" est un album qui m'avait émerveillé tant par le procédé d'illustration, à partir d'encre de Chine, que par les propos et la philosophie portés par le texte.
Hyacinthe Reisch récidive avec cette suite qui peut se lire indépendamment même s'il serait dommage de se priver du premier opus.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
