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Histoire du Japon et des Japonais tome 1 sur 2
EAN : 9782757842171
251 pages
Points (04/09/2014)
3.79/5   86 notes
Résumé :
Quatrième de couverture : Ce pays qu'on a baptisé le «Troisième Grand», quel est-il au juste? La pointe avancée de l'Occident en Extrême-Orient? Le fer de lance, au contraire, d'une Asie nouvelle capable de rivaliser avec Européens et Américains sur leurs propres terrains - ceux de la technique et du marché ? Pour l'observateur occidental, «l'Empire du Soleil levant» reste un pays profondément ambigu, par bien des aspects insaisissables.
C'est avec la volonté... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Etant intéressé par plusieurs aspects de la société japonaise, je cherchais un livre retraçant son histoire, afin de m'éclairer sur cette société qui me fascine. Je me suis donc arrêté sur ce livre divisé en deux parties (l'une des origines à 1945, l'autre de 1945 à 1990).

Le livre est assez petit mais rempli d'informations et de noms. Il est parfois difficile de digérer les informations fournies au travers des pages tellement les informations sont nombreuses, notamment en matière de politique. Et malheureusement, la culture, qui m'intrigue autant que l'Histoire, n'est pas énormément abordée.

Beaucoup de périodes sont ici traitées, ou plutôt survolées. On n'en apprend que le substrat là où on aurait préféré avoir quelques détails nous permettant de nous imprégner un peu plus de l'esprit nippon. En tous cas, c'est ce que je pense. le rythme de survol dure assez longtemps puisqu'il faut couvrir une période de plus ou moins 2000 ans, et il commence à ralentir à l'approche du XXème siècle. Normal direz-vous, mais j'aurai préféré un rythme constant et équilibré entre les périodes. Cela n'empêche pas la compréhension globale, mais ne permet peut-être pas d'appréhender idéalement tous les tenants et aboutissants de l'Histoire japonaise.

Un détail qui me chagrine aussi, ou mieux, qui m'a un peu perturbé, c'est la chronologie. Elle est respectée dans son ensemble, mais beaucoup de dates sont mélangées, ce qui a pour résultat de m'avoir parfois rendu confus : on pense être en 1920 car tout un chapitre traite d'un événement de l'époque et on finit par remarquer qu'on n'a pas bougé de 1890. Ça m'a donné l'impression de faire deux pas vers l'avant et un vers l'arrière, ce qui n'est pas forcément agréable (surtout conjugué avec la masse d'informations).

Le problème de ce surplus d'informations dans une structure limitée rend la mémorisation difficile. Certes on retient la globalité, le cadre général, mais il devient plus compliqué de se souvenir avec précision d'une période donnée. Dommage.

Globalement, et c'est bien le but, on apprend beaucoup de choses qui, pour ma part, étaient ignorées ou mal connues. Certes, il ne faudrait pas s'arrêter à une seule source pour baser ses connaissances, mais c'est déjà un bon début.

J'aurai peut-être dû opter pour une stratégie de lecture différente, plus scolaire et limitée à quelques chapitres par session, avec repassages pour la mémorisation.

Un défaut relatif à l'édition : il y a beaucoup de références indiquées par des astérisques mais celles-ci se réfèrent à une liste non fournie dans le présent tome. Une erreur très frustrante pour le lecteur qui est contraint de se trimbaler les deux livres pour consulter les notes (ce que je n'ai pas fait).

Je reste donc un peu sur ma faim avec cette lecture et j'appréhende un peu le second tome qui s'arrête vers la fin du XXème siècle.

Hiroyuko.
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Je recherchais un livre de l'histoire du Japon qui aborderait la plupart des événements mais sans trop donner de détails étant donné que je ne m'y connais que très peu. Un livre avec trop de pages m'aurait probablement fait décrocher. Ce livre s'avérait donc être le meilleur choix pour une débutante. Pourtant, je ne referme pas le livre tout à fait satisfaite.

Tout d'abord, pour les points positifs: le livre est bien vulgarisé et je n'ai eu aucun mal à comprendre le comment et le pourquoi d'un événement. L'objectivité est aussi un point que j'apprécie. Il serait facile de prendre un parti pris pour les Américains ou pour les Chinois par exemple, mais l'auteur ne rapporte que des faits.

Ensuite, je dois avouer que je n'ai pas beaucoup aimé la structure du livre. Oui, la chronologie est respectée et les paragraphes sont bien divisés mais j'avais parfois l'impression de me perdre. le livre contient des longs paragraphes sur les guerres et la politique Japonaise, auxquels sont ajoutés des passages culturels et religieux. Je pense que si le livre avait été divisé selon les aspects abordés et les siècles clairement indiqués, j'aurais préféré ma lecture. de plus, il y avait très peu de détails (ce que je recherchais au début). Pourtant, j'ai eu l'impression que tout était trop condensé et que je ne pouvais pas bien assimiler le contenu. 50 ou 100 pages de plus n'auraient pas été de trop, même pour quelqu'un qui n'y connait rien.
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Bref, j'ai appris sur l'histoire du Japon mais je devrai tout de même compléter ma lecture avec d'autres ouvrages.
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Tout d'abord, je précise que l'auteur, aujourd'hui décédé, était historien du Japon, un vrai spécialiste, de ceux devant lesquels on peut éventuellement se prosterner. Je ne me permettrai donc pas de suggérer qu'il aurait commis une erreur dans son livre, et je n'ai d'ailleurs décelé aucune fausse note, aucune contradiction tout au long de l'ouvrage.

Sur le livre lui-même, eh bien l'éditeur français a décidé de faire deux tomes, ce qui n'est pas très malin, déjà parce que ça coûte plus cher pour le lecteur, mais surtout parce que ça coupe la réflexion. L'auteur a construit son ouvrage comme une synthèse permettant d'expliquer la situation au Japon actuellement (enfin jusqu'aux années 1990) avec l'éclairage du passé. le livre se veut synthétique et aisé à comprendre, accessible à toute personne souhaitant se renseigner sur l'histoire de ce pays, très mal connue en dehors de ses frontières. Couper le raisonnement en plein milieu est donc un très mauvais choix de la part de l'éditeur. de plus, la chronologie et l'index ne se trouvent que dans le tome 2. Pas très pratique... Ces défauts néanmoins ne sont attribuables qu'à la version française.

Malheureusement, j'ai aussi quelques critiques négatives sur le fond. Je comprends et salue l'objectif : synthétiser et rendre accessible. Mais ça a été poussé trop loin. Les périodes qui m'intéressent le plus (avant le XIXème, en l'occurrence avant l'ère Meiji) ne sont vraiment que survolées. Je connaissais plus ou moins la plupart des personnes mentionnées, et assez peu les évènements. Pour quelqu'un qui n'y connait rien du tout, je pense que ça devient rapidement ennuyeux. On peut s'y perdre un peu, et surtout c'est tellement résumé, qu'en fait il faudrait tout retenir, alors que lorsqu'on a des livres plus développés, on retient des éléments de-ci de-là et on garde une idée globale. Là je ne sais pas si je vais me souvenir de grand chose... 250 pages, c'est vraiment très, très court pour traiter deux millénaires ! Deux cents, trois cents pages de plus auraient permis d'approfondir sans se perdre dans les détails et de m'intéresser davantage.

Bon, les points positifs c'est que c'est réellement accessible, et que c'est une bonne synthèse. le fil conducteur est clair grâce à la préface de l'auteur, qui explique bien son but. C'est un bon livre pour résumer l'histoire du Japon, et même si je n'y ai jeté qu'un oeil, je pense que la chronologie du tome 2 peut être très utile quand on cherche simplement un petit renseignement. Les chapitres sont divisés en paragraphes dont les titres indiquent le thème qui sera traité. Il est donc facile de retourner lire juste quelques pages sur un sujet précis. C'est agréable à lire, fluide, le ton n'est pas du tout doctrinal ou universitaire.

En bref, ce n'est pas ce que j'espérais. Il faut vraiment que je prenne l'habitude, quand je mets un livre dans ma wish-list, de vérifier le nombre de pages ! Il me reste le deuxième à lire, mais j'avoue qu'il m'intéresse nettement moins... D'un côté, il sera plus détaillé et c'est ce que je veux, mais de l'autre c'est sur la période contemporaine, et bon, ça m'intéresse nettement moins.
Lien : http://sans-grand-interet.co..
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A la page 207, Reischauer, parle du corps expéditionnaire japonais en Sibérie (cf. citation), comme de la contribution du Japon à la lutte contre l'Allemagne. Or cette armée faisait partie de forces d'intervention comprenant des américains, des anglais, des français, des italiens, des canadiens... venues soutenir les armées blanches et contre-révolutionnaires mais surtout préparer le dépeçage de la Sibérie, au cas ou.
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En réalité, ce livre est paru (en 1973, dans l'excellente collection "Points") en deux tomes distincts, qui doivent être lus successivement. C'est le premier tome que j'ai lu avec le plus de plaisir. Comment qualifier e travail de l'historien Reischauer ? C'est une vulgarisation précise et intelligente: un compromis acceptable entre la courte monographie "pour les nuls" et l'ouvrage "pointu" réservé aux seuls spécialistes. Tel quel, il contient beaucoup d'informations utiles et pertinentes. Pour étudier ce livre et en tirer la substantifique moelle, il faut être vraiment intéressé par ce pays fascinant qu'est le Japon. C'est mon cas... Je conserve donc cet ouvrage dans ma bibliothèque, pour m'y référer chaque fois que je m'interroge sur l'histoire du Japon et de ses habitants.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Deux siècles de paix civile imposée avec une énergie vigilante pesèrent sur le comportement des citoyens. Les Japonais hardis et aventureux du XVIe siècle étaient devenus au XIXe des sujets obéissants, attendant docilement et humblement de leurs supérieurs hiérarchiques des ordres qu'ils exécutaient avec une parfaite résignation. Ils avaient appris à respecter scrupuleusement des règles de conduite immuables. En l'absence de directives particulières, il leur suffisait d'observer l'étiquette communément admise pour savoir régler leur comportement. Cet enrégimentement collectif dessinait l'image d'un peuple replié sur lui-même dont le conformisme tenait lieu de consensus. Au début du XIXe siècle, les antagonismes étaient peu perceptibles, les règles de bienséance observées par tous, et le recours à la violence exceptionnel. Peu de pays pouvait se flatter de jouir d'une telle paix sociale. Rares sont les peuples qui ont connu au cours de leur histoire un semblable état de soumission à des ordres venus d'en haut et à des traditions immémoriales.

539 - [Points Histoire - H9, p. 117]
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Au total, la longue période de paix de l'ère Tokugawa fut à bien des égards bénéfique. Mais, en interrompant le mouvement naturel du progrès social et économique, les Tokugawa cristallisèrent un ordre politique et social suranné. Ils pérennisèrent artificiellement des structures et des mentalités féodales qui n'auraient pas survécu dans une société libérée de ses entraves et ouverte sur le monde extérieur. Ils conservèrent sans changement un système politique et social qui, déjà au début du XVIIe siècle, apparaissait éminemment conservateur. Il fallut attendre le milieu du XIXe siècle pour que ce pays, handicapé par l'archaïsme de ses cadres intellectuels et de ses structures sociales, fût mis en présence d'Européens qui, au cours des deux siècles précédents, venaient d'accomplir un prodigieux bond en avant dans le vaste champ de l'expérience humaine.

1182 - [Points Histoire n° H9, p. 118]
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A l'issue de la Première Guerre mondiale, le Japon s'était vu confier le contrôle des anciennes possessions allemandes du Chan-toung - en particulier Tsing-Tao - et l'organisation d'un corps expéditionnaire de 72 000 hommes en Sibérie orientale. Ce détachement avait fourni l'essentiel des forces d'intervention nippo-américaines envoyées en juillet 1918 pour soutenir les armées blanches qui continuaient à se battre contre l'Allemagne.

492 - [Points Histoire H9, p. 207]
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On en arriva au paradoxe d'une société où les hommes s'évertuaient à écrire en mauvais chinois, tandis que leurs compagnes, moins cultivées, écrivaient en excellent japonais, jetant ainsi les bases d'une littérature authentiquement nationale.
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Nul doute que l'esprit de discipline et l'apparente insensibilité devant l'épreuve, qui restent l'apanage de nombreux Japonais, ne trouvent leur source dans les techniques de libération mentale du Zen.

490 - [Points Histoire H9, p. 79]
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