AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bazart


Tous ces jours sans toi fait partie de ces livres dont l'ouverture, intrigante à souhait, ne tiendra, hélas, pas toutes ses promesses.
En effet, le prologue met en scène un éditeur qui découvre le livre que l'on va lire, écrite par une certaine Marion, l'héroïne du livre en question, et qui narre par le menu détail son enfance provinciale à Pau ainsi que ses péripéties amoureuses avec un homme politique connu, un certain Laurent Wanquiez, qui, à une lettre prés, fait forcément penser à Laurent Wauquiez, jeune loup de l'UMP actuellement au gouvernement, et assurément plus sexy qu' Hortefeux ou Devedjian !!!
Bref, on se dit alors que l'on va avoir droit à une intrigue croustillante qui va se passer dans les arcanes du pouvoir, que l'on va connaitre les détails des travers sentimentaux de nos élus, malheureusement, le livre ne va jamais traiter ce sujet puisque la jeune pousse UMP ne réapparaitra que dans les 15 dernières pages du roman.

Auparavant, après quelques chapitres décrivant dans le menu détail les premiers émois estudiantines, pas forcément très passionnantes, de la Marion en question, le livre va opérer un virage à 90° en suivant d'autres personnages, Pierre, puis Victoire, lointains camarades de fac de Marion, et celle-ci va être complètement abandonnée du roman, ce qui laisse une impression étrange : comme si l'auteur, pas farouchement convaincu du potentiel d'intérêt de sa propre héroïne l'éjectait de son roman pour se concentrer sur d'autres histoires, effectivement plus accrocheuses et mouvementées, que celle de Marion.

Bref, ce changement de narrateur pourrait sans doute être très réussi et ambitieux, mais, faute de liant et de fluidité, il laisse assez perplexe.

Cela dit, les derniers chapitres qui marquent le retour de Marion (et donc des prémisses de son histoire d'amour avec Lolo Wanquiez), laissent à penser que ce livre est en fait le premier tome d'un feuilleton qui en comptent plusieurs autres, et du coup, ce livre ne pourra être jugé qu'à l'aune de l'oeuvre dans sa globalité, et qui sait, retrouver une cohérence qui lui fait défaut pour le moment.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}