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Critique de lulu8723
Erich Maria REMARQUE. Arc de triomphe.
A Paris en 1938-1939, Ravic, un chirurgie, ancien chef d'un grand hôpital allemand a fui le nazisme et s'est réfugié dans la capitale. Il loge à l'Hôtel International, un hôtel dont la clientèle est composée de réfugiés, de clandestins de diverses nationalités. Pour survivre, Ravic opère clandestinement les patients de médecins moins talentueux qui lui offre royalement 10 % des honoraires de l'intervention. Mais Ravic ne demande pas plus. Cela lui permet de vivre. Un soir, il rencontre une jeune femme, Jeanne, également écorchée vive. Il tombe plus ou moins amoureux de celle-ci. Dans ce Paris en quête d'identité et sur fond de la montée du nazisme, de l'inévitable entrée en guerre, ces deux êtres vont s'aimer, se séparer, se déchirer.
Ravic est à la recherche de son bourreau, celui qui l'a longuement interrogé en 1933, lors de son arrestation par la Gestapo et qui l'a placé dans un camp de concentration dont il a pu s'évader. Nous assistons au jeu du chat et de la souris. Ravic parviendra-t-il à localiser, à neutraliser son prédateur ? Avec nos deux héros, nous assistons à la vie parisienne de cette époque, à la veille de la grande guerre. Et les errances nocturnes de Ravic ont pour toile de fond l'Arc de Triomphe. Nous traversons la ville, fréquentons les boîtes de nuit, les bistrots parisiens et entrons même dans les grands palaces, Le Prince de Galles, le Georges V. Ravic désire se venger de son tortionnaire et il va le suivre, lui donner rendez-vous ; parviendra-t-il à le piéger ?
Écrit et publié en 1945, ce roman de Erich Maria REMARQUE décrit avec précision la situation d'un réfugié allemand, exerçant illégalement la chirurgie, sous couvert, de grands mandarins ayant pignon et clinique privée. Exploitation de l'homme par l'homme ; la gloire pour l'un, l'anonymat pour l'autre. Ravic fréquente assidûment les bouges parisiens afin de procurer des soins aux prostituées et réparer les erreurs des « faiseuses d'anges ». Il y a beaucoup d'humanité chez cet homme qui a tout perdu en Allemagne et qui, s'est exilé en France. Cet emploi en sous-marin mais réel qu'il occupe en palliant aux carences de grands pontes, n'est-ce pas la même exploitation qui se pratique encore de nos jours avec les médecins étrangers recrutés et surexploités ? Bénéficient-ils des mêmes émoluments que nos praticiens ? Mais c'est un autre problème. Je recommande la lecture de ce récit qui marque bien cette époque d'avant guerre dans la capitale. Une belle description du paysage urbain. Il ne manque plus que la caméra pour filmer les pérégrinations des personnages. le scénario est en place, les dialogues présents, et le cadre tout tracé avec en vedette, l'arc de Triomphe. Il ne manque plus à l'appel que les vedettes, les stars pour représenter nos héros !
( 02/08/2022).
A Paris en 1938-1939, Ravic, un chirurgie, ancien chef d'un grand hôpital allemand a fui le nazisme et s'est réfugié dans la capitale. Il loge à l'Hôtel International, un hôtel dont la clientèle est composée de réfugiés, de clandestins de diverses nationalités. Pour survivre, Ravic opère clandestinement les patients de médecins moins talentueux qui lui offre royalement 10 % des honoraires de l'intervention. Mais Ravic ne demande pas plus. Cela lui permet de vivre. Un soir, il rencontre une jeune femme, Jeanne, également écorchée vive. Il tombe plus ou moins amoureux de celle-ci. Dans ce Paris en quête d'identité et sur fond de la montée du nazisme, de l'inévitable entrée en guerre, ces deux êtres vont s'aimer, se séparer, se déchirer.
Ravic est à la recherche de son bourreau, celui qui l'a longuement interrogé en 1933, lors de son arrestation par la Gestapo et qui l'a placé dans un camp de concentration dont il a pu s'évader. Nous assistons au jeu du chat et de la souris. Ravic parviendra-t-il à localiser, à neutraliser son prédateur ? Avec nos deux héros, nous assistons à la vie parisienne de cette époque, à la veille de la grande guerre. Et les errances nocturnes de Ravic ont pour toile de fond l'Arc de Triomphe. Nous traversons la ville, fréquentons les boîtes de nuit, les bistrots parisiens et entrons même dans les grands palaces, Le Prince de Galles, le Georges V. Ravic désire se venger de son tortionnaire et il va le suivre, lui donner rendez-vous ; parviendra-t-il à le piéger ?
Écrit et publié en 1945, ce roman de Erich Maria REMARQUE décrit avec précision la situation d'un réfugié allemand, exerçant illégalement la chirurgie, sous couvert, de grands mandarins ayant pignon et clinique privée. Exploitation de l'homme par l'homme ; la gloire pour l'un, l'anonymat pour l'autre. Ravic fréquente assidûment les bouges parisiens afin de procurer des soins aux prostituées et réparer les erreurs des « faiseuses d'anges ». Il y a beaucoup d'humanité chez cet homme qui a tout perdu en Allemagne et qui, s'est exilé en France. Cet emploi en sous-marin mais réel qu'il occupe en palliant aux carences de grands pontes, n'est-ce pas la même exploitation qui se pratique encore de nos jours avec les médecins étrangers recrutés et surexploités ? Bénéficient-ils des mêmes émoluments que nos praticiens ? Mais c'est un autre problème. Je recommande la lecture de ce récit qui marque bien cette époque d'avant guerre dans la capitale. Une belle description du paysage urbain. Il ne manque plus que la caméra pour filmer les pérégrinations des personnages. le scénario est en place, les dialogues présents, et le cadre tout tracé avec en vedette, l'arc de Triomphe. Il ne manque plus à l'appel que les vedettes, les stars pour représenter nos héros !
( 02/08/2022).
