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Phil Noto (Illustrateur)
EAN : 9780785161851
160 pages
MARVEL - US (26/02/2013)
3/5   1 notes
Résumé :
The Final Execution kicks into high gear, as what's left of the battered and beaten X-Force goes up against the new Brotherhood of Evil Mutants...for the last time. Can the team come together in time to rally themselves and survive this brutal assault, or will dissension in the ranks lead to the death of them all? Plus: Genesis faces the truth about Apocalypse...and his destiny!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Final execution 1 (épisodes 25 à 29). Il contient les épisodes 30 à 35, les derniers de la série, tous écrits par Rick Remender. Il se termine avec 2 histoires courtes, une de Wolverine, une de Deadpool, écrites par Remender et dessinées par Jerome Opeña.

Épisodes 30 à 35 - La Confrérie des mauvais mutants (Daken, Blob, Shadow King, Skinless Man, Mystique, Sabretooth et la Famille Oméga) a enlevé Evan Sabahnur (la réincarnation d'En Sabah Nur) pour provoquer par la force et la torture sa transformation en Apocalypse. Ils commencent par massacrer une famille virtuelle au Kansas. le programme est simple : X-Force doit sauver Evan avant qu'il ne redevienne Apocalypse. Nightcrawler (celui d'Age of Apocalypse) a décidé de quitter l'équipe pour accomplir sa vengeance par ses propres moyens. Wolverine veut sauver l'enfant à tout prix. Il est aidé par Eva (le vaisseau anthropoïde doté de conscience de Fantomex) et Betsy Braddock. Wade Wilson accepte également de sauver Evan, mais il décide de le faire tout seul.

Avec ces épisodes Remender boucle son histoire commencée dans The apocalypse solution. Malheureusement Jerome Opeña (le dessinateur du début) ne revient pas pour cette fin. Il est remplacé par Dave Williams (épisode 30) et Phil Noto (épisodes 31 à 35). Même Dean White déclare forfait avant la fin. Il effectuait un travail de mise en couleurs exceptionnel, apportant autant d'éléments visuels que le dessinateur. Il est présent sur les épisodes 30 et 31. Puis il est remplacé par Frank Martin junior pour les épisodes 31 à 35, aidé par Rachelle Rosenberg dans les épisodes 33 à 35. Finalement le principe de départ qui était de disposer de dessins légers complétés par une architecture chromatique s'est perdu en cours de route. C'est d'autant plus dommageable que le style de Phil Noto repose sur des dessins aérés qui auraient gagné à être complétés par des nuances apportant des informations visuelles supérieures à la simple couleur de chaque surface, comme par exemple un complément sur les volumes et les textures. de fait les décors semblent parfois être en carton pâte et les personnages manquent de présence sur la page lors des actions d'éclat. Les dessins de Dave Williams ne présentent pas ce défaut, mais il est vrai qu'il bénéficie de l'apport de Dean White. L'autre élément visuel manquant d'attrait réside dans les mises en scène des discussions entre les personnages qui sont assez basiques.

Or Rick Remender a inclus beaucoup de discussions cruciales entre les personnages. Chaque épisode se décompose en scènes de baston, et en scènes de protagonistes échangeant leurs points de vue. Ça commence avec les membres de la Brotherhood of evil Mutants évaluant la probabilité qu'ils aient vraiment tué tous les membres de X-Force. Ça continue avec Sabretooth et Daken rabâchant les mêmes arguments encore et encore à l'attention d'Evan, pour le convaincre que Wolverine et Fantomex sont de fieffés hypocrites (Faites ce que je dis, pas ce que je fais = c'est mal de tuer, mais j'exécute à tour de bras mes ennemis). Et ça se termine avec Daken justifiant ses actions pour capter l'attention de son père. Et puis on se retape un coup dessus, et on repart pour des discussions à coeur ouvert sur les motivations profondes des uns et les convictions inébranlables des autres.

D'un coté, c'est ce qu'attend un lecteur de comics : des bastons impressionnantes, et des motivations conflictuelles claires. de l'autre cet assemblage a un goût d'artificiel, de déclamations pesantes et laborieuses, et de combats inintéressants. Au fil des épisodes de la série, Rick Remender s'était approprié les personnages pour leur faire jouer un drame assez habile et prenant sur le coût réel pour les individus de se transformer en bourreau de leurs ennemis. Dans la précédente incarnation de X-Force (à commencer avec Angels and demons), Craig Kyle et Christopher Yost (les coscénaristes) avaient retenu une approche claire : les criminels qui massacrent du mutant encore et encore, ça suffit. Halte à tous ces ennemis qui s'échappent de leur prison ou de leur exil dès que les X-Men ont le dos tourné, Wolverine et son équipe sont là pour s'assurer que les criminels de masse ne reviendront plus, pour mettre un point final à leurs tueries. Pour Kyle et Yost, le prix à payer était essentiellement physique, et en compagnons tombés au combat. Pour cette version de l'équipe, Rick Remender souhaite rétablir des évidences perdues en cours de route : il y a des différences entre les héros et les criminels (et l'exécution sommaire en est une de taille), et "tuer le méchant" se heurte à des principes moraux qui forment le socle de toute société. Si le premier tome ne payait pas de mine (sur le plan du scénario), les tomes suivants mariaient un art consommé du recyclage de personnages, avec une mise en scène intelligente de ce permis de tuer que les membres de X-Force s'étaient octroyés, avec un cas particulier sans solution facile (la réincarnation d'Apolcalypse). En fonction des épisodes, Remender a bénéficié d'excellents dessinateurs et a su tisser une narration captivante. Pour d'autres, il a vu les dessinateurs changer d'un épisode sur l'autre avec une régularité nuisant à l'immersion dans le récit, et il a parfois abusé du recyclage (aucun élément nouveau, que des redites), ou de l'utilisation d'éléments de continuité tellement pointus (Otherworld et le corps des Captain Britain) qu'il a perdu quelques lecteurs en route.

Évidemment, avec ce dernier tome, les responsables éditoriaux savaient qu'ils ne perdraient pas beaucoup de lecteurs puisque tous ceux arrivés à ce point de l'histoire voulaient en connaître le dénouement = peu importe le départ de Dean White ou des dessins manquant de conviction. Remender a également indiqué dans des interviews qu'il a dû resserrer son intrigue pour se plier au calendrier imposé par l'opération Marvel NOW! (relance de nombreux titres avec un nouveau numéro 1), quitte à en reporter une partie dans la série Secret Avengers également écrite par lui. Mais la composition de ces épisodes repose sur ces dialogues balourds et artificiels qui ne passent pas. Et la mort d'un des personnages semble également uniquement là pour le mettre sur la touche parce qu'il est devenu trop encombrant dans la continuité.

Le tome se termine sur 2 histoires courtes (8 pages pour celle de Wolverine, 9 pour celles de Deadpool) correspondant aux premières collaborations pour Marvel de Remender et Opeña. Celle de Wolverine tourne cite en rond, avec de beaux combats, mais une chute idiote. Celle de Deadpool adopte un ton humoristique qui marie la farce qui tâche propre au personnage, avec une vraie histoire, sans en faire un abruti fini.

Dans le cadre de l'opération Marvel NOW!, X-Force a droit à une série mensuelle écrite par Sam Humpries et dessinée par Ron Garney (à commencer par Bishop takes queen), ainsi qu'une deuxième série en appui de Cable (à commencer par Wanted de Denis Hopeless et Gabriel Hernandez Walta). Rick Remender s'occupe de Captain America avec John Romita junior (à commencer par Cast away in dimension Z) et d'Uncanny Avengers avec John Cassaday, puis Olivier Coipel dans The red shadow.
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