Tout commence par une histoire d'amour contrariée, du style "Roméo et Juliette", mais version Corse.
Un Orthofieri aurait, longtemps plus tôt, assassiné un Christiani, et depuis ce jour, les deux familles se haïssent, et il semble que rien ne pourra jamais changer ça... jusqu'à la rencontre de Charles Christiani et Marguerite Orthofieri, qui tombent amoureux dès le premier regard, bien entendu.
Désespéré de ne pouvoir épouser celle qu'il aime, Charles fait alors la découverte d'une pierre qui reflètent des images du passée, et va alors tenté coûte que coûte de découvrir ce qu'il s'est vraiment passé, qui a vraiment tué César. Cette recherche est longue. Longue et peu intéressante. Il faut dire qu'il veut résoudre le meurtre tout simplement en regardant ce qu'il s'est passé. Autant dire donc, qu'il ne se passe pas grand chose...
D'ailleurs, j'ai sauté de nombreux paragraphes.
De plus, les personnages sont peu intéressants, et l'histoire d'amour particulièrement plate. Seul le personnage de Bertrand, fiancé de la soeur de Charles, m'a été un peu sympathique.
Deux étoiles malgré tout, car l'envie de savoir qui était l'assassin César m'a quand même fait lire le livre jusqu'à la fin (même si de nombreux passages ont été lus en diagonale...)
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Si, dit Charles. Le passé existe toujours dans l’ordre de la
lumière, dans l’ordre de l’optique ; mais jusqu’ici, notre passé à
nous, habitants de la Terre, n’avait pu tomber sous nos propres
regards. Cela ne l’empêche pas de s’éterniser visuellement,
comme tous les passés où règne la lumière. Ainsi, quand nous
regardons les étoiles, c’est leur passé que nous voyons. Car la
lumière, malgré sa rapidité de trois mille kilomètres à la seconde,
met cependant des années pour nous parvenir de
l’étoile la plus proche, autrement dit pour nous envoyer l’image
de cette étoile. Si bien que nous ne voyons jamais, au firmament,
que les étoiles telles qu’elles brillaient il y a dix, vingt,
cinquante, cent ans, selon la distance qui nous en sépare, et
non pas telles qu’elles brillent au moment où nous les
contemplons.
En somme, trouva-t-il après un silence, ces carreaux
agissent exactement comme si la lumière mettait, à les traverser,
autant de temps qu’elle en met à franchir d’immenses espaces
célestes. Tout se passe comme s’ils étaient des condensés
d’espace, des comprimés de distance…
A l'heure où ces miracles de la science font voir nos squelettes à travers notre chair, transmettent sans fil, dans l'espace, des paroles et des images et projettent, à des lieues de distance, l'aspect même d'une personne ou d'un paysage - en vérité ce que Charles Christiani voyait devant lui-, ce phénomène de télévision spécial, ce phénomène de rétrovision, n'était pas si formidable. Seulement voilà : on ne s'y attendait pas du tout.
Tout, hélas! est soumis à l'action calmante, ternissante de l'habitude, cette inexorable dédoreuse.