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EAN : 9782258110410
600 pages
Presses de la Cité (15/05/2015)
2.76/5   23 notes
Résumé :
Fraîchement divorcé, avec deux filles à charge, Pål, la quarantaine, est un joueur endetté jusqu'au cou. Acculé par ses créanciers, il ne voit bientôt plus qu'une issue : faire appel à Rudi, de la bande à Jani. Et la solution ne se fait pas attendre. Une bonne vieille arnaque à l'assurance, qui dit mieux ? Pourtant, rien ne va se passer comme prévu ; car en matière d'escroquerie il est préférable de ne pas avoir recours à un gangster en pleine crise existentielle et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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La Norvège a Jo Nesbø. La veinarde. Va-t-elle aussi se la péter avec Tore Renberg ?

Affreux, sales et méchants !

Du pétrole c'est ce qu'ont du boire certains des protagonistes du livre tellement ils sont perchés.
Une vraie bande de doux dingues.
Les dialogues au premier abord sont excellents ! Bravo au traducteur. Ça n'a pas dû être qu'un moment de plaisir. Car ça jacte beaucoup dans "Les Rois du Pétrole". Ça jacte, ça jacte, ça jacte... Et au final ça jacte de trop.

Dès le début, l'écriture est électrique, fait dresser les poils des avant-bras avec son énergie statique. Mais les fait retomber aussi vite par un verbiage incessant et répétitif qui alourdit l'ensemble. En fait, 600 pages pour raconter aussi peu de choses, ça fait beaucoup. L'action est étalée sur trois journées. Et elles sont vraiment très longues ces 3 journées. Sans fin…
De ce genre de moment que tu passes chez le dentiste parce que tu as une carie qui t'assassine et que le bruit de sa fraise de maniaque résonne dans ton oreille, s'approche de ta bouche et qu'il t'hurle "mais ouvrez grand la bouche mon vieux !". Hé bien 600 pages ici c'est comme avoir une palanquée de caries à soigner. C'est presque interminable.

"Trop de sucre gâte les dents", disait grand-maman !

C'est dommage parce que ce livre à des atouts. Et on sent un réel talent d'écriture chez ce garçon.

Les chapitres sont très courts et changent de personnage principal systématiquement ; l'auteur nous propose de vivre une même situation avec différents regards selon les protagonistes.
Ça dynamise l'ensemble et ça permet aussi de faire avancer des situations en parallèle mais qui se recouperont ensuite évidemment.

En point positif, ce roman est truffé de références et de morceaux Rock avec de grosses oeillades à Motorhead, Aerosmith, Led Zeppelin, Nick Cave, Evanescence, Metallica entre autres. Et il faut avouer que ça fait pétarader l'ensemble. La musicalité des dialogues semblent s'en inspirer. Ce mélange de paroles de chansons et de tchatche hardcore est du miel pour les oreilles. Mais à petite dose. Pas au détriment d'une bonne intrigue.

Petit aparté cochon : Ça parle beaucoup de chattes, de bites et de culs. Ça baise beaucoup aussi. On referme l'aparté. Bon en même temps, tout est bon dans le cochon.

Les personnages sont des rêveurs inconscients, insatisfaits, tous abîmés, losers, et sans repères. Ils sont écrits au vitriol et le bouquin est vraiment amusant par moment.
« Les filles c'est de la dynamite. On ne peut pas leur faire confiance, elles vous poussent à commettre les pires bêtises, L'héroïne ? le terrorisme ? Ce n'est rien à côté des filles. Les filles dominent le monde et elles le savent. Elles tiennent le gouvernail. »
Mais sur la durée, ces personnages deviennent balourds, prévisibles et moins intéressants.

Et quand arrive le climax, le grand final, le lecteur se surprendra à penser au bout de 600 pages : tout ça pour ça !!! Non mais sérieux !

Ouf la Norvège est sauvée, elle a quand même Jo Nesbø ! 2,5/5

ps : un grand merci néanmoins à Babelio et aux Editions Presses de la Cité pour l'envoi de ce roman dans le cadre de ses opérations Masse Critique. Si c'est pas sur celui-là, ce sera sur le prochain les amis…

Lien : http://cestcontagieux.com/20..
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Un grand merci à Babélio ainsi qu'à l'éditeur Presses de la cité pour la découverte de cet ouvrage.
L'auteur Tore Renberg m'était totalement inconnu, La Norvège m'était totalement inconnu, Aerosmith et Metallica ne sont jamais passés par mes cages à miel… Voilà pourquoi je m'inscris à masse critique car sans cela ce livre ne serait surement pas apparu dans ma bibliothèque.

Je parcours quelques pages et bon, ça m'a l'air de tranches de vie de personnages mit bout à bout...

Pal, un père de famille désabusé qui n'arrive plus à dire la vérité à ses deux adolescentes, Malène et Tiril, elles-mêmes en recherche d'identité. Un père qui masque ses sentiments, qui ne vit plus si ce n'est dans l'illusion qu'internet va le sauver d'une situation financière peu enviable. Il va tenter une dernière et curieuse tentative pour tenter d'inverser la tendance…
Daniel William Moi (oui Moi !), un jeune instable avec qui la vie s'est montrée cruelle va rencontrer l'amour avec Sandra, originaire d'une famille aisée catholique. Ces deux-là n'ont pas grand-chose en commun si ce n'est les questions propres à l'âge de l'adolescence.
Et le meilleur selon moi, Rudi, Jan Inge et Cécilie. Les trois piliers d'un groupe de délinquants qui avancent au jour le jour, au gré des bons coups à faire. Complètement barrés, fan de Heavy métal mais certainement pas dénué d'humanité.

Jusque-là des situations classiques pour un roman de ce genre je me dis que cette lecture va surement être longue mais c'est après quelques temps que je réalise le style d'écriture de l'auteur.

Tout ce petit monde va évoluer avec simplicité, les chemins vont évidemment se croiser et créer des scènes bien construites amenées par la plume subtile et authentique de Tore Renberg. Il ne s'embarrasse pas de mots ronflant il va droit au coeur de son sujet et mes yeux ont glissés sur les pages sans aucun sentiment d'ennui.

L'écriture est efficace, certains dialogues sont vraiment bluffant de consistance. Les chapitres défilent facilement et sont consacrés à chaque fois à un personnage ce qui m'a permis de bien les cerner et au moment des dénouements d'avoir une réelle empathie pour eux.

Je peux parler d'un coup de coeur ici. Pas de fioritures, pas de passages longs ou on est supposé y comprendre un message non l'auteur, sur 600 pages tout de même, épluche à merveille les sentiments de ses personnages si humains, si bêtes, si intelligents, si violents, si doux.
Un livre sans autre prétention que de raconter une histoire. A plusieurs reprises j'ai eu ce sentiment agréable que l'auteur y mettait du coeur, du vrai vécu, de l'authentique bref, tout ce que j'aime.

Une couverture peut donner envie de lire un livre ? Ce n'est pas le cas ici, clairement. Les couleurs sont… comment dire… paranormales ! Lunettes de soleil obligatoire pour la parcourir.

Hormis mis cela c'est un ouvrage que je vous conseille. Hell yeah ! Brother of books ;)
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Merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité pour cette découverte.

Une bonne première impression avec cette belle couverture colorée et un résumé alléchant. Mais ce dernier je ne le trouve pas à l'image de ce roman choral car il laisse entendre que le personnage principal est Pal. S'en est loin. L'histoire ne tourne pas autour de lui, ni autour d'un autre en particulier. C'est plein de vies qui s'entre croisent. Des vies quotidiennes bouleversées par un événement, plus ou moins insolite. On y croise dans ce roman, Pal un homme qui a beaucoup d'ennuis, ses deux filles adolescentes qui vivent différemment la séparation de leurs parents, leur amie amoureuse un beau délinquant, ce beau délinquant perdu entre deux filles, et bien sur toute la bande de Jani qui vivent comme ils peuvent. Tous ont leur angoisse, leurs interrogations, leur espoir... de beaux portraits.
C'est l'histoire qui pèche un peu. Alors oui on est vite plongé dans chaque vie mais il manque parfois un peu de fluidité, parfois un peu d'actions, on voudrait en savoir plus. La fin m'a laissé un peu perplexe. On se demande ce que tout le monde devient. Et on pourrait presque croire qu'il peut y avoir une suite. Ou alors l'auteur en fait exprès pour nous laisser imaginer les multiples possibilités de l'avenir.
Autre détail que j'ai moyennement apprécié c'est les dialogues ponctués de phrases en anglais, sans traduction. Ben oui on n'est pas obligé d'être tous doué en anglais.

Une bonne découverte tout de même.
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Un grand merci à Babelio et aux éditions de la Presse de la Cité pour cette découverte.

Il est vrai que le résumé des "Rois du pétrole" avait l'air alléchant, et al couverture assez intrigante: très coloré, avec un style de roman pour adolescents. Alors pourquoi ne pas tenter sa chance, et élargir son horizon littéraire.

Le livre est un roman choral ou la voix des différents protagoniste s'enchevêtre pour former une oeuvre rock n' roll, dans un monde ou se rencontre petits voyous, père de famille désoeuvré et jeunes ados aux hormones en ébullition.

Je pensais vraiment accroché, car tous les ingrédients étaient présents pour passer un bon moment. Malheureusement, il n'y a pas eu d'atomes crochu entre Tone Renberg, son livre et moi. Peut-être que je n'étais pas dans un moment propice pour ce roman, ou pas assez "open", mais je ne suis pas rentrée dedans. Certes le style littéraire est punchy, avec des chapitres assez courts, qui donne du rythme au récit, et l'écriture est très rock ... mais cela n'a pas suffit.

J'ai trouvé que le livre était assez long a commencé, la vie des personnages pas forcément hyper passionnante. Je suis restée complètement extérieur, et chose extrêmement condamnable: je ne l'ai pas terminé. (C'est horrible, j'ai l'impression d'avoir fait de se livre un orphelin qui va resté sur mes étagères, et qui va se morfondre).

Peut -être que le manque de culture musical n'arrange pas les choses (je ne suis pas un fan de rock métalleux).

J'essayerai de m'y remettre dans quelque temps, mais pour l'instant, je ne peux lui mettre que deux étoiles.
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Lorsque j'ai reçu la proposition masse critique de ce livre, je me suis tâtée : un livre avec une couverture étrange, un résumé faisant état d'un polar rock qui plaira aux spécialistes du genre, et en plus norvégien, ça vend pas du rêve.

Déjà parce que la couverture, qu'on croirait dessiné par C.Audigier, ne donne pas le moins du monde d'indication sur le livre. Ensuite parce que je suis loin de me considérer comme spécialiste du rock. Et enfin, parce que même si j'apprécie en partie la littérature nordique (du moins, ce que tout le monde en connait...), j'ai toujours un problème avec les noms des personnages, et ça me bloque dans la compréhension d'un polar. Mais, curieuse, j'ai accepté.

Et j'ai fini le bouquin en deux jours. Deux jours pendant lesquels j'ai oscillé entre j'aime et j'aime pas. le style est particulier, c'est un livre cinéma, ça pourrait être un scénario, avec ces courts chapitres qui suivent en parallèle tous les personnages sur une échelle de temps réduite (6 jours). Et pourtant, il s'en passe, des choses, et on veut aller au bout pour savoir! C'est pour ça que je lui accorde '4 étoiles.

En revanche, pour le côté "spécialiste du rock", pas d'inquiètude, c'est accessible à tout le monde, honnêtement, entre Metallica, Motorhead, Led Zeppelin, en passant par Coldplay et Evanescence, ça va, on va pas dans les bas fonds du genre, et quand bien même, les paroles ne servent qu'à illustrer l'action. D'ailleurs, un reproche pour les gens qui sont monolingues, beaucoup de paroles sont en anglais ou allemand, on aurait apprécié des traductions...

Pour finir, un mot sur la galerie de personnages : étranges, et parfois difficiles à saisir. On glane ça et là des informations, et chapeau pour avoir réussi à m'avoir donné envie d'en étouffer un et d'en secouer un autre (j'aime les livres qui font vivre les personnages).

Pour tout dire, je ne sais toujours pas si je conseillerais ce livre. Mais c'est un bon divertissement, et qui m'a donné curiosité de livre d'autres livres d'auteurs norvégiens, pour savoir si c'est le style norvégien ou le style de l'auteur...
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Les filles c'est de la dynamite. On ne peut pas leur faire confiance, elles vous poussent à commettre les pires bêtises, L'héroïne ? Le terrorisme ? Ce n'est rien à côté des filles. Les filles dominent le monde et elles le savent. Elles tiennent le gouvernail.
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A un moment - il ne sait plus lequel - Pal a compris que la vie n'était pas une ascension continue, comme il l'avait cru quand il était jeune. Non, la vie était faite de phases successives. Des phases liées à l'âge et aux circonstances. Après le départ de Christine, il a également compris que l'existence n'était pas une longue route avançant ver une maturité toujours plus grande, comme il l'avait imaginé enfant, en observant son entourage - parents, oncles et tantes, profs et entraîneurs de foot. Il ne se rappelle plus quand cette évidence lui est apparue, à quel moment il a su que les différentes étapes de la vie se suivaient de manière discontinue et que la maturité était un idéal culturel.
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Un mensonge d'accord. Ce n'est pas la mer à boire. C'est désagréable, comme lorsqu'on plonge les mains dans un tas de compost, mais le sentiment de gêne passe vite [...] Petit à petit, cependant, vous acquérez une certaine habitude. Vous êtes plus à l'aise, vos mouvement sont plus décontractés, votre regard est plus ferme. Votre malaise initial disparaît. Vous commencez à voir le monde à travers le prisme de vos mensonges. Bientôt, vous les défendrez, vous les choierez. Ce sont de vilains garnements, mais vous les couvrirez de tendresse.
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Peut être que ce serait mieux, mon bébé. Peut être que ce serait mieux qu'on ne vivait pas, tous les deux. Peut être que ce serait mieux si on mourrait. Puisqu'on ne sait pas qui est ton père. Et que sa mère est une sale pute. Peut être que ce serait mieux. Hein, mon bébé ? Comme ça, on ne les ennuierait plus. Ils ne seraient pas obligés de s'entretuer. Ils ne seraient pas obligés de se haïr.
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Des parents comme ça, c'est sympa. Et ils aiment bien Tiril ; son père la taquine souvent, lui dit qu'il existe d'autres couleurs que le noir. Alors elle réplique que le noir, ce n'est pas une couleur, mais une absence de lumière.
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Vidéo de Tore Renberg
English texted trailer for the Norwegian movie JEG REISER ALENE - the follow up to the critical - and audience - success THE MAN WHO LOVED YNGVE/Mannen som elsket Yngve. Norwegian release February 11th 2011.
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