Est-ce vraiment un polar ? le meurtre n'arrive que dans les dernières pages et il n'est pas réellement élucidé. En revanche, c'est une peinture assez réjouissante, car menée avec beaucoup d'humour, d'une Angleterre rurale qui n'a pas beaucoup bougé depuis
Jane Austen : les vieilles demoiselles espèrent toujours épouser le vicaire, les douairières terrorisent toujours tout leur monde. Et nous avons, en prime, une magistrale caricature de play-boy nullissime, pique-assiette et picoleur, qui sème la zizanie partout où il passe, objet de tous les désirs réduit à peu de choses par l'humour de la narratrice.
Question :
Ruth Rendel, l'autre grande dame du polar anglais, a-t-elle voulu se mesurer à P.D.James dans l'évocation des atmosphères victioriennes ?
Une bien agréable lecture, en tous cas.
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