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Marie-Louise Navarro (Autre)
EAN : 9782702413616
248 pages
Le Masque (16/06/1982)
3.41/5   32 notes
Résumé :
0ui, c'est bien Stephen qui a découvert le premier cadavre. Oui, c'est lui qui a inspecté la voiture abandonnée de la seconde victime. Oui, il a laissé ses empreintes digitales sur la carrosserie. Et alors ? Stephen aime la lande, il s'y promène souvent, voilà l'explication. Il est même le seul à en connaître chaque dolmen, chaque buisson. Mais qu'est-ce que ça prouve ? Son groupe sanguin est aussi celui du tueur ? Simple coïncidence. Il n'est pas psychopathe, lui, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
D'ordinaire, je suis un grand fan de Ruth Rendell. J'en ai lu un paquet. En général, j'apprécie sa plume acerbe sur la société anglaise et son souci du détail, surtout dans l'atmosphère et les paysages.

Dans ce cas-ci, l'auteure nous dépeint la lande avec le même soin qu'un personnage principal. Mais je n'ai pas accroché. C'est lent, lentissime. L'action a démarré pour moi vers la page 80 avec le second meurtre et une certaine animation via les interrogatoires et l'adultère. Je n'en dirai pas davantage pour le spoiler...

Je n'ai jamais eu autant envie de ne pas connaître la fin. Même le contenu de la page suivante m'indifférait au plus haut point. idem quand on apprend le nom du coupable. Et quand le personnage principal se retrouve dans l'oeil du cyclone. J'étais tout à fait à quai. Indifférent. C'est la première fois.

Pourtant je suis allé au bout du livre. Pas de spoiler, on se rassure. Mais le rythme ne s'accélère qu'à peine. Bien sûr, il y a des paliers, des "rebondissements", mais si légers, et la fin arrive comme un hasard fortuit.

Apprendre que le livre a eu un prix du roman d'aventure... cela n'en finit pas de me stupéfier. Je suis peut-être passé à côté de quelque chose. Mais j'ai des doutes. le moins convaincant des Rendell lus jusqu'à présent.
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The Master of the Moor / le Maître de la Lande

ATTENTION ! SPOILERS !


Rarissimes sont les romans de Ruth Rendell que je trouve inférieurs de beaucoup à la réputation de celle qui les écrivit. Mais "Le Maître de la Lande", que j'ai pourtant tenu à relire après une première déception, ne m'a toujours pas convaincue.

Rendell, nous le savons, est retorse et même diabolique dans nombre de ses intrigues. Avec elle, l'analyse criminelle comme l'analyse psychologique, c'est du béton et même si l'une l'emporte sur l'autre, il nous reste suffisamment d'admiration pour ranger précieusement la majeure partie de ses livres parmi ceux qu'il faut avoir lus dans le genre auquel elle sut redonner un nouveau souffle.

Mais "Le Maître de la Lande", je n'ai toujours pas réussi à le décrypter. Ou bien Stephen est bel et bien l'assassin qui tue des jeunes femmes blondes sur la lande des Foïnmen. Ou bien, c'est son père, le si étrange "Dada" qui ne s'est jamais remis du départ de sa femme (une blonde), ou alors Stephen, victime du conflit entre ses parents, est devenu schizophrène et tue sans s'en rendre compte. Mais qu'est-ce qui a pu déclencher le phénomène ? Il faut dire que la schizophrénie a des périodes précises pour agir et que, passé cet âge, elle ne peut plus se développer chez l'individu.

D'habitude, Rendell fait monter la sauce, les indices bizarres, voire contradictoires, fleurissent en nous adressant un petit clin d'oeil qui se double d'un rictus canaille, et puis, il y a au moins un policier qui sort du lot. Sans compter que, sur les habitants du village ou de la petite ville, parmi les proches et moins proches de l'assassin, le lecteur finit par connaître à peu près tout - et, fatalement, par suspecter un tel ou une telle.

Eh ! bien, ici, non . L'idée de départ est intéressante, on ne saurait le nier, mais ce tueur en série, quel qu'il soit, manque de personnalité. Il lui manque aussi un décor pour affûter ses mises en scène macabres car la fameuse lande où se trouvent les pierres des Foïnmen, lieu où Stephen découvre le premier cadavre recensé, malgré de belles descriptions exceptionnellement plates pour l'auteur, demeure inexorablement dépourvue d'âme. Elle n'impressionne pas, elle fait encore moins peur, elle est là, c'est tout, comme si elle n'avait qu'un office à remplir : pimenter le titre. Et les répliques ne sont pas non plus à la hauteur ...

Pourtant, soyons honnête, parfois, le doute pointe un nez timide avec celles de Lyn, l'épouse de Stephen. Mais c'est rare - trop rare. Personne ne prend le relais. On est dans la tête de Stephen, certes mais pas comme nous l'étions dans celle de l'héroïne de "Son Âme au Diable" ou encore dans celle du héros de "L'Enveloppe Mauve." Autant ceux-là nous "accrochaient" dès le début, autant Stephen reste passif et ne nous apprend rien. Et ça agace, ça agace ...

L'un des rares romans de Rendell - avec quelques uns parmi ses derniers, bien trop "politiquement corrects" - que je ne recommanderai pas. Mais vous pouvez toujours tenter votre chance. Si c'est le cas, bonne lecture ! ;o)
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Le premier Ruth Rendell que je découvre, un de ces livres trouvés par hasard dans une boîte à livres. le titre m'a attirée.
J'attendais du mystère, des ambiances humides et brumeuses, quasi magiques. de ce côté, je n'ai pas été déçue, pourtant les premiers chapitres m'ont parus très classiques, un peu lents même.
Heureusement, la lande s'avère être un personnage à part entière, avec ses pierres mystérieuses, ses cavités oubliées et ses variations climatiques. Les premiers cadavres apparaissent, de blondes jeunes femmes, qui font figure de victimes de sacrifices (leurs chevelures sont systématiquement prélevées).
Le personnage principal, Stephen, m'a fascinée. Trouble, perturbé, il est amoureux passionné de la lande, bien plus que de sa femme pour laquelle il éprouve cependant une possessivité maladive. Il est aussi l'héritier d'une famille aux nombreux secrets, où bien des membres font défaut. L'ombre d'un ancêtre célèbre plane sur son existence alors que la présence envahissante de son père le vide de son identité et que l'absence de sa mère enfuie le laisse orphelin...
Je me suis passionnée pour sa descente dans la tourmente criminelle, avec une deuxième partie du roman beaucoup plus rythmée que le début, et plus originale aussi, même si on se perd un peu dans certains passages complexes.
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Il me faut avouer que le début est un peu long, au point que j'ai failli abandonner… Beaucoup de description de la lande et des alentours : le décor est planté ! Les descriptions des personnages ne sont pas nettes et les relations des uns avec les autres m'ont un peu embrouillé. Un meurtre est commis mais l'auteur reste sur la vie du témoin, de sa famille, de son ascendance et de ses looonnnngues balades dans la lande ! Il faut attendre le deuxième meurtre pour qu'enfin il y ait un peu d'action. Et « action » est un mot un peu fort ! Mais le suspense est là… même si le coupable se devine facilement ! Un peu déçue… il faudra que j'en lise un autre pour, j'espère, me faire une autre idée…
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Au bout d'un moment, bien qu'il l'eût oublié, le tunnel en croisa un autre selon un angle aigu. Il était parvenu à une fourche. Il continua, levant sa torche devant lui, le long du tunnel principal, le manche de la fourche. Dans la mine, le silence régnait. Cela avait sans doute été pareil la première fois, mais la présence de Peter faisait qu'ils s'en étaient moins rendu compte. A présent, il était conscient de ce silence, plus profond qu'il n'en avait jamais connu. Dehors, sur la lande, au coeur de la lande, il n'y avait guère de bruit, mais ce silence-là n'était rien à côté de celui-ci. Dehors, le vent sifflait ou soupirait, des oiseaux chantaient, on entendait en permanence des insectes bourdonner ou des avions passer. Ici, c'était le silence du monde souterrain, celui qu'on appelle le silence de la tombe. C'était moins une absence de bruit que la présence palpable du silence. C'était comme s'il était brusquement devenu sourd. Il resta immobile un moment, écoutant, plongé dans une surdité où il entendait maintenant ses pensées tourner dans sa tête.
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La peur avait commencé à le quitter cet après-midi et avait maintenant entièrement disparu. Sans savoir pourquoi, il avait l’impression qu’elle ne reviendrait pas. Il se sentait invincible, plein de puissance. C’était comme de vivre un de ces rêves dans lesquels vous avez commis des crimes pour lesquels vous savez que vous ne serez pas puni. Quoi que vous puissiez faire, vous ne pouviez être pris, on ne pourrait vous atteindre.
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Elle pourrait faire annuler son mariage. Elle aurait pu le faire, depuis déjà quatre années. Il aurait suffi d’un mot et d’une simple preuve indéniable. Elle y avait souvent songé et chaque fois le visage de Stephen se présentait devant elle, aussi clair qu’une vision mystique, le visage le plus vulnérable qu’elle eût jamais vu. Le visage d’un brave enfant.
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Un homme qui est apparemment conformiste, jeune et physiquement très fort, un homme qui a besoin de routine, car il ne peut supporter aucune autre forme d’existence, un homme qui a une vie imaginaire avec, peut-être, des illusions de grandeur, un homme qui porte un intérêt morbide à la mort
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Un meurtre en appelle un autre, dans les deux ou trois semaines qui suivent. Et alors, les gens auront peur de sortir, spécialement nous autres, femmes. C’est encore un de ces pathologistes.
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