AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de latina


Je me souviens de l'été 1976 : torride, bleu, moite, dur.
Je m'en souviens d'autant mieux que je viens de lire « L'été de Trapellune », où nous est contée l'histoire dure, moite, noire, de plusieurs jeunes paumés, hippies de vocation ou de rencontre. La boisson, la drogue, le sexe, le vol : tout cela ne fait pas bon ménage. Surtout si on laisse mijoter ces jeunes seuls dans une immense, vieille et très belle propriété de la campagne anglaise, entourée de bois où l'on peut même tomber sur un curieux cimetière d'animaux domestiques ; surtout si ces jeunes manquent d'argent ... ; surtout si parmi ces jeunes il y en a une véritablement désaxée...

Mais Ruth Rendell n'est pas auteure de romans policiers pour rien. Cet été ne nous revient que par bribes, 10 ans après, dans les réminiscences des jeunes adultes que sont devenus Adam et ses « amis ». Souvenirs qui les hantent, ô combien ! Car à Trapellune (anagramme de « nulle part » qu'ils ont donnée au domaine), il s'est passé un drame, où la culpabilité et le hasard jouent un rôle immense. Et les nouveaux propriétaires le déterrent.

Malgré tout, je me suis ennuyée. Mwoui, véritablement ennuyée. « Histoire à couper le souffle », dit-on dans la 4e de couverture. A cause de la chaleur, ça oui. Mais pas due au suspens ! J'ai trouvé que c'était une litanie de malaises d'adultes rongés par la culpabilité mêlée à une procession de faits quotidiens complètement indignes d'intérêt de jeunes désorientés jouant à être indépendants.
Oui, bien sûr, il y a un meurtre. Heureusement, quand même ! On n'en attendait pas moins !
Mais bon : tout ça pour ça ?
Peut-être est-ce que je ne supporte plus la chaleur ?

Commenter  J’apprécie          5210



Ont apprécié cette critique (50)voir plus




{* *}