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Critique de pilyen


Les jurés du prix Décembre sont des gens plein d'humour. Pour contrebalancer le lauréat du prix Renaudot (Yann Moix pour "Naissance" et ses 1152 pages, le plus gros roman de cette rentrée littéraire), ils ont décidé d'attribuer les 30 000 euros de leur prix à "La réforme de l'opéra de pékin", le roman le plus court de cette saison, 65 pages, écrites caractère 28 et avec de grandes marges, soit approximativement un euro le caractère imprimé ! Joli rapport euro/écriture ! Pas sûr que Yann Moix atteigne avec le même niveau avec le total de ses ventes !
Si mathématiquement le compte est bon, qu'en est-il pour l'appréciation générale de ce texte qui suscite un tel enthousiasme de la part du Paris littéraire qui brille et qui pétille ?
Je dois avouer, que ce roman (heu, nouvelle peut être ?) ne m'a guère transporté. Un vieux chinois, ancien prof de littérature, s'était vu confier durant la révolution culturelle, la composition de nouveaux opéras dont les livrets excluraient, princesses, empereurs et damoiseaux pour laisser la place aux ouvriers, soldats et autres paysans valeureux, piliers de cette société nouvelle. Une fois, cette période révolue, ces opéras furent relégués dans l'oubli jusqu'à ce que, vieillissant et au bord de la mort, l'ancien professeur découvre avec bonheur que l'effet conjugué de la nostalgie et de la mode les remette en avant.
Le sujet possède indéniablement une jolie portée symbolique. Cependant, l'écriture très froide et à la précision historique minutieuse gomme la majeure partie de l'émotion qui aurait pu s'en dégager, lui donnant un côté un peu raide.
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