Il s'agit de découvrir la naissance de l'écriture dans un contexte histoire complète, mais aussi des systèmes d'écriture très divers qui rend cet ouvrage à la fois complet, et très intéressant dans sa construction !
J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture très intéressante et pertinente. La lecture est très fluide grâce à des chapitres bien pensés et les très nombreux documents et photographies de très belles qualité rendant la lecture ludique.
C'est un ouvrage que j'ai lu avec intérêt, et même si je possédais quelques connaissances autour de ce sujet, j'ai appris des choses grâce à ce court ouvrage qui est pour moi, une très belle référence à avoir dans sa bibliothèque si vous appréciez l'histoire. Il y a une vulgarisation qui rend la lecture et les connaissances très accessibles, il n'y a pas besoin d'avoir des connaissances au préalable.
C'est un ouvrage très complet qui part de l'oralité jusqu'aux divers alphabets en passant par les supports jusqu'à ceux qui ont pu “traduire” les premières écritures. C'est une très belle aventure, et ma lecture fut très rapide grâce à la balle qualité de cet ouvrage !
Vous l'aurez compris, je recommande !
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Cet ouvrage est une mine d'informations sur les écritures du monde. Il est richement illustré et ses textes sont pédagogiques et vulgarisés pour permettre au lecteur de s'y retrouver géographiquement et historiquement.
Je ferai juste une critique sur la police de caractère utilisée, je l'ai trouvée trop "petite" et , du coup, difficile à lire. C'est un paradoxe quand on veut faire connaître les écritures du monde entier.
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Les spécialistes lisent sans difficulté beaucoup de ces documents, puisque les écritures leur sont connues (cunéiforme, grec, latin, maya ...), mais la langue utilisée peut poser problème. Par exemple, ils lisent sans mal les inscriptions en étrusque (ce sont des lettres grecques) ou en méroïtique (ce sont des signes démotiques ou hiéroglyphiques), mais ne les comprennent pas ; de même, les Français peuvent lire les mots uhuru, helsien, szabadàg ou hürriyet, mais seuls ceux qui maîtrisent le swahili, le maltais, le hongrois et le turc savent que ces mots ont un seul et même sens : liberté.
p.92
De même que l'Anglais moyen n'exploite qu'une infime partie du vocabulaire que la langue met à sa disposition, de même le Chinois de la rue ne connaît qu'un nombre limité de caractères, ceux qui lui sont nécessaires. Emmanuel Cornet estime que "seuls les Chinois les plus érudits connaissent effectivement plus de 8000 caractères", mais 2000 suffisent pour lire un roman, un journal ou un ouvrage de vulgarisation. Le formidable Grand Dictionnaire Ricci de la langue chinoise (2002) réalisé par les Jésuites des instituts Ricci de Paris et Taïpeï, utilise 13500 caractères.
p. 33
(Mésopotamie) ... bien des langues y ont été parlées, parmi lesquelles le sumérien et l'akkadien.
Ces deux langues avaient en commun l'écriture (comme aujourd'hui le français, le maltais et le vietnamien)... La langue sumérienne n'était ni sémitique, ni indo-européenne. Les Akkadiens, au contraire, étaient des Sémites, donc apparentés, entre autres, aux Hébreux.
p. 24
Qu'est-ce qu'un alphabet ?
Pour qu'il y ait alphabet, il faut une série limitée de lettres (entre deux et quatre dizaines)... Il existe par ailleurs deux types d'alphabets : complets (ils notent les voyelles et les consonnes) et consonantiques (ils ne notent que les consonnes), par exemple les alphabets phénicien, araméen, hébreu et arabe. Il y a des alphabets plus complexes avec des lettres différentes par syllabe. ..
p. 55
Recouvert d'une écriture indéchiffrable de 45 signes, le disque de Phaïstos remonterait au XVIIème siècle avant notre ère. Certains mettent en doute son authenticité, d'autant qu'on ne peut dater l'objet au carbone 14 (absence de matière organique). Le disque fut découvert par l'Italien Luigi Pernier (1874-1937) en Crète, en 1908.