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Citations sur La Dernière Aventure d'un homme de quarante-cinq ans (11)

En 1780, j'avais quarante-six ans, et j'aimai!
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Dans la jeunesse, on va au coeur d'une femme par les sens ; dans l'âge mûr, on va aux sens par le coeur.
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J'ai toujours aimé les femmes : je n'en rougis pas ; c'est la plus noble des passions, surtout lorsque la tendresse est la base de ce goût, beaucoup plus que le désir.
Aimer, chérir, adorer, trouver à faire le bonheur de l'objet que j'idolâtre une indicible volupté, lui rendre le bonheur qu'elle me procure, voilà comme je m'attache à une femme.
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Telle est la durée de la rose ;
Eclose le matin, fanée le soir,
De larmes je l'arrose,
Demain je viendrai voir.
De la plaintive tourterelle,
Imitant la langueur,
Mon luth est sans chanterelle,
Les basses, écho de ma douleur,
Répètent, objet de mon amour,
Je te demande au jour
Avant l'aurore
Et quand le jour s'ensuit,
Ma voix pendant la nuit
T'appelle encore.
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Air d'Epicure

Rien n'égale dans la Nature,
L'amant dont mon coeur est charmé ;
Pour la volupté la plus pure,
Les dieux tout exprès l'ont formé :
On le prendrait pour l'Amour même,
Quand ses yeux sur moi sont fixés ;
Il me dit sans cesse qu'il m'aime,
Et ne le dit jamais assez.
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Et je pleurais, fondais en larmes, me promenant autour de l'île, le visage voilé d'une main, traçant quelquefois de l'autre sur la pierre l'excès de mes douleurs.
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... je ne doutais pas qu'il n'y eût longtemps qu'elle avait perdu cette fleur précieuse, qui ne renaît jamais.
Ma délicatesse en souffrait ; mais les désirs y gagnèrent une inconcevable vivacité.
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- Comment veux-tu donc que je t'aime ?
- comme à présent, mais toujours : tu m'as accoutumé au bonheur, je n'en pourrais souffrir la diminution.
- Je me charge du tien.
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Mais d’où vient cette passion a-t-elle duré si longtemps ? C’est, lecteur, ce qui prouve l’adresse de Sara, et combien était grand son mérite supposé ! Elle avait fait une impression profonde ! Je l’adorai d’abord. Lorsqu’ensuite je la méprisai, parce que je sentis qu’elle n’était pas ce qu’elle m’avait paru, je cherchais sans cesse en elle et autour d’elle la fille adorable que j’avais chérie : je ne l’y trouvais pas ; j’étais, dans une autre position, aussi malheureux que Narcisse, je cherchais l’impossible. Sara n’était pas ce qu’elle m’avait paru ; je retrouvais bien Sara, ou plutôt une vaine et trompeuse image ; mais ma fille, mon amante, mon amie, mon Hipparchia, cette fille qui m’avait persuadé qu’elle aimait un quarante-cinquenaire, je ne la retrouvais plus, parce qu’elle n’avait jamais existé.
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Si quelque chose me console, c'est le souvenir des mes anciens plaisirs ; lui seul, par une aimable magie, me reporte à mon printemps et m'en rend l'ivresse.
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