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EAN : 9782714444011
456 pages
Belfond (07/05/2009)
3.83/5   46 notes
Résumé :

1945. Berlin dévasté est livré aux armées victorieuses. Malgré la présence des Soviétiques, Xénia Féodorovna Ossoline rejoint la capitale allemande, déterminée à retrouver Max von Passau, l'homme de sa vie. Mais le célèbre photographe n'est plus que l'ombre de lui-même. Rescapé d'un camp de concentration, ce résistant de la première heure au nazisme est hanté par les démons de la guerre. Désormais, une nouvelle génération cherche sa voie parmi les ruines d'u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je tiens ici l'un de mes coups de coeur de cette année ! J'ai pris un incommensurable plaisir à lire ce roman, qui est un tourbillon d'émotions et de rebondissements, dans lequel je ne me suis pas ennuyée une seule seconde !

Tous les rêves du monde est un second tome, étant la suite de la louve blanche. Je n'avais pas lu La louve blanche, mais ça ne m'a pas ennuyée plus que cela, l'autrice résumant les aventures et liens des personnages dans ce livre-ci. Après avoir lu celui-ci, je n'ai qu'une envie : lire ce premier tome, qui me parait éblouissant. Et je le lirai, c'est certain ! Toujours est-il que, dès le premier paragraphe, on est plongé immédiatement dans l'action, suite directe de l'une des dernières scènes du premier tome. Nous voici plongé en pleine fin de Seconde Guerre Mondiale, entre Paris et Berlin, à suivre une galerie de personnages tous liés entre eux par un destin à la fois terrible et incroyable.

Ce roman m'a plongé dans un tourbillon d'émotions auquel je ne m'attendais pas. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman sur la Seconde Guerre Mondiale, et je n'allais plus vers cette période car j'avais l'impression d'avoir tout lu. Et ce roman n'est pas un roman sur la Guerre; c'est un roman sur l'Après-Guerre. J'y ai appris énormément, notamment sur la vie à Berlin après la capitulation, et la guerre froide installée entre le front russe et les autres alliés. C'est surtout un roman incroyable sur la force de l'espoir, de la mémoire, le sens de la famille, et le vrai sens de la dignité. Tout mon être, et tout mon coeur, a vibré avec les personnages, que l'on suit sur une quinzaine d'années, au rythme des nombreux bouleversements qui vont traverser leur vie.

J'ai adoré la plume de Theresa Révay, que j'ai trouvé à la fois addictive et flamboyante. Peu d'auteurs réussissent à allier émotions et rebondissements, et elle maîtrise parfaitement cet art. Je n'ai pas vu les pages défiler entre mes mains tellement j'étais prise dans ce roman, et mes larmes ont coulé tellement mon coeur se serrait d'émotions. J'ai apprécié le fait qu'elle ne laisse pas trainer son roman en longueur, et n'hésite pas à faire des ellipses de plusieurs années pour faire avancer son récit. le roman est également très riche en faits et détails historiques, pour mon plus grand plaisir !

Je ne peux que vous conseiller ce roman absolument tourbillonnant, flamboyant, émouvant et palpitant, qui est trop méconnu. Ce fut mon premier Theresa Révay, mais sûrement pas le dernier !
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C'est avec une légère crainte d'un manque de fond, malgré un résumé prometteur mais qui promettait une plutôt romance, non mon style et un pavé (presque 600 pages) que je me suis mise à la lecture. Pourtant j'aime lire cette période de l'Histoire. Non sans grande Histoire fournie et pointue l'on en apprend quand même d'une certaine chronologie travaillée, l'auteure a dû travailler d'arrache pieds pour finalement nous faire avancer au fil de l'histoire et L Histoire en nous faisant nous attacher aux personnages. Mais nulle réelle analyse psychologique des personnages comme à l'exemple de Max dont, contrairement au résumé, on ne saura pas grand chose de sa résilience. Cependant on parle un peu ici, rare dans nos livres français sur la 2nd Guerre Mondiale de l'espace soviétique mais, survolé. Beaucoup de survolage mais plus de 600 pages auraient été intenables. Bien écrit, plaisant.
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Suite du premier livre de Theresa revay "la louve blanche"
Comme quoi il ne faut jamais juger un livre d'après sa couverture, car le premier tome était une belle découverte.
On y découvrait l'amour entre xenia et max, leur difficultés à s'engager et a s'apprivoiser.
On y découvrait aussi les prémisses de la guerre dans l'Allemagne nazis des années 30.
Dans cet suite on retrouve xenia et max qui avait été séparés par la guerre.
Et là où cela devient intéressant c'est que le roman ne va pas se focaliser uniquement sur les deux amants mais aussi sur la génération suivante. Ces jeunes qui doivent reconstruire ce que leurs aînés ont détruit...
Nous y retrouvons Natacha, son esprit rebelle qui admire sa mère mais qui ne veut pas lui ressembler.
Nous découvrons Félix et Lily, les orphelins juifs qui ont fuit leur Allemagne, ainsi que Axel pour qui le passé nazi de son père lui saute au visage.
Dans ce livre nous voyons tous les point de vue de cet 2e guerre mondiale et la difficulté d'endosser le poid de cet génération d'après guerre.
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Après avoir lu Dernier été à Mayfair qui a été un de mes coups de coeur de l'année 2012, je continue ma découverte de l'oeuvre de Theresa Revay avec ce roman publié en 2009.

Xénia Ossoline est une femme à la vie marquée par l'Histoire. Elle a connu l'exil de sa Russie natale vers Paris en 1917. Elle traverse la seconde guerre mondiale non sans mal. C'est en 1944 qu'on la retrouve. Après la mort de son mari, elle décide de partir pour Berlin afin de savoir si son amant qu'elle a toujours aimé est vivant. Mais ce qu'elle ne sait pas encore c'est qu'elle va retrouver un homme rescapé d'un camp de concentration qui n'est plus que l'ombre de lui même. le sort semble s'acharner puisque Xénia porte de lourds secrets qu'elle devra un jour ou l'autre confesser. Ceci est l'histoire principale. Mais ce roman recèle de nombreuses autres histoires parallèles. Les liens entre les personnages se nouent et se dénouent comme soumis à une certaine fatalité. Les personnages sont très attachants car malmenés par l'Histoire. Leurs sentiments sont décris avec une justesse impressionnante. Les mots sont toujours justes et choisis avec finesse.

J'ai aimé ce roman. Theresa Revay nous entraine dans les méandres de cette époque sombre et trouble d'épuration et de reconstruction difficile entre Paris, Berlin et New York. Ce roman historique est aussi instructif que divertissant. L'auteure a réalisé un travail de recherche très précis. Les événements historiques sont détaillés. J'ai vraiment adoré ça.

La fin m'a donné du baume au coeur. Une conclusion douce-amère. Je me suis surprise à frissonner lors du dernier chapitre. J'ai reconnu tout le talent de cette écrivain. Merci donc pour ce beau moment de lecture.
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A Paris, en octobre 1944, nous retrouvons Xénia, et sa fille Natacha, Félix et Lilli les enfants de Sara une amie juive de Max von Passau. Période trouble depuis l'euphorie du Débarquement en juin 1944, les règlements de compte vont rendre les heures difficiles, pour tous ceux qui ont collaboré avec le régime de Vichy et les Allemands, contraints et forcés ou volontairement. Puis il va y avoir les dénonciations anonymes de ceux qui veulent nuire à certains, par jalousie ou par pure méchanceté.
Xénia va encore devoir serrer les poings, à l'extérieur et à l'intérieur de sa propre maison. Les enfants ont grandi, ils se font leur personnalité. Comme dans beaucoup de familles, ils se cherchent et se forment en se confrontant à l'autorité au sein même de leur foyer.
Quelle épreuve encore à affronter quand on connaît les origines de chacun de ces personnages !
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
- Si tu n'étais pas mon fils et si j'avais dix ans de moins, je te casserais la gueule.
- Et moi, tu ne crois pas que j'ai envie de me battre ? s'emporta Axel. Tu étais l'ami des criminels de guerre qu'on a pendus à Nuremberg. Tu recevais cette sale clique chez toi. Combien de fois t'ai-je vu en uniforme SS ? Et j'en étais fier. Oui, je l'admets ! A l'époque, je t'admirais parce que tu m'avais fait croire à toutes ces foutaises, alors que je n'étais qu'un gamin.
Il essuya ses lèvres avec le dos de sa main.
- Qu'est-ce que tu as pensé quand tu as vu les photos des camps ? Quand tu as appris comment s'étaient comportées les troupes en Russie et en Ukraine ? Et ces millions de gens qu'on a exterminés ? Mais peut-être le savais-tu dès le début ? As-tu détourné la tête avec une grimace ? C'était déplaisant, n'est-ce pas ?
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De la présence de son père Natacha avait tiré une force, mais maintenant que sa mère était là, elle se sentait soudain vulnérable. C'est là le terrible paradoxe des mères, qui révèlent par leur seule présence les failles les plus secrètes, afin peut être de mieux les guérir.
- il est mort Mamotchka...
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Ainsi, c'était cela aussi l'amour, pouvoir se quitter et vivre des années séparés, connaître des chemins de traverse, respirer d'autres parfums, découvrir d'autres lumières, mais toujours conserver cette flamme, ce lien indéfectible, qui est autant une épreuve qu'une grâce.
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Les rencontres dessinent le chemin d'une existence, qu'elles durent quelques heures, quelques jours ou toute une vie.
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Au début de la vie, on est que sensations, avec le privilège de pouvoir hurler sans que personne s'en offusque, suscitant seulement des sourires attendris, comme si cette rage était aussi charmante que légitime.
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Videos de Theresa Révay (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Theresa Révay
Découvrez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/theresa-revay-la-course-parfaite-53094.html
Depuis vingt ans, Theresa Révay s'est imposé comme un auteur majeur fédérant autour d'elle un public fidèle et enthousiaste, friand de ces romans historiques dans lesquels elle raconte les 50 premières années du XXème siècle. Depuis « Valentine ou le temps des adieux » à « La nuit du premier jour », ce ne sont pas moins de huit titres qui font de Theresa Révay une digne héritière d'Henri Troyat ou de Maurice Druon. Emportés par le vent de l'Histoire, les personnages qu'elle invente nous entrainent aux quatre coins du monde et nous font vivre leur passion, dans des décors et des ambiances parfaitement reconstitués, avec un souffle romanesque qui ne trahit en rien une belle qualité d'écriture. Quant à la précision historique, fruit de recherches de longue haleine qui caractérise le travail de Theresa Révay, elle est reconnue par les spécialistes des périodes dans lesquelles elle place ses intrigues. On ne s'étonnera pas ainsi que la romancière ait reçu le prix Historia en 2014 pour son livre « L'autre rive du Bosphore ». Romancière jusqu'au bout des ongles, Theresa Révay ne s'était jamais aventuré dans la biographie, même si l'envie n'était pas loin. Mais le hasard fait parfois bien les choses. Pour l'écriture de son précédent roman, Theresa Révay côtoie dans ses recherches Nathalie Mathet dont le beau-père n'est autre que François Mathet, le célèbre entraineur hippique. A écouter la jeune femme lui confier des secrets de famille, la romancière se dit qu'il y a là matière à un nouveau livre. Voilà comment nait « La course parfaite » publié chez Tallandier. Né en 1908, engagé dans l'armée française en 1939 en tant qu'officier de cavalerie, assistant impuissant à la débâcle, François Mathet se fait un nom dans le monde des courses. Il a un don particulier pour comprendre les chevaux, les entrainer et leur faire gagner les plus grands prix. Veillant sur les chevaux de l'Aga Kahn ou de la famille Rotschild, il fut aussi celui qui entraina Yves Saint Martin sur la plus haute marche du podium, faisant de lui le plus célèbre jockey français. C'est l'histoire de cet homme discret, taiseux mais passionné et généreux que raconte Theresa Révay, l'histoire d'un homme qui se calque sur celle de son époque et que traversent les grandes personnalités d'alors. Une biographie passionnante qui ravira les passionnés de chevaux et de sports équestres mais aussi tout ceux qui s'intéressent aux destins exceptionnels liés à la grande Histoire. « La course parfaite, François Mathet, portrait du maitre entraineur » de Theresa Révay est publié chez Tallandier.
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