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Je tiens ici l'un de mes coups de coeur de cette année ! J'ai pris un incommensurable plaisir à lire ce roman, qui est un tourbillon d'émotions et de rebondissements, dans lequel je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! Tous les rêves du monde est un second tome, étant la suite de la louve blanche. Je n'avais pas lu La louve blanche, mais ça ne m'a pas ennuyée plus que cela, l'autrice résumant les aventures et liens des personnages dans ce livre-ci. Après avoir lu celui-ci, je n'ai qu'une envie : lire ce premier tome, qui me parait éblouissant. Et je le lirai, c'est certain ! Toujours est-il que, dès le premier paragraphe, on est plongé immédiatement dans l'action, suite directe de l'une des dernières scènes du premier tome. Nous voici plongé en pleine fin de Seconde Guerre Mondiale, entre Paris et Berlin, à suivre une galerie de personnages tous liés entre eux par un destin à la fois terrible et incroyable. Ce roman m'a plongé dans un tourbillon d'émotions auquel je ne m'attendais pas. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman sur la Seconde Guerre Mondiale, et je n'allais plus vers cette période car j'avais l'impression d'avoir tout lu. Et ce roman n'est pas un roman sur la Guerre; c'est un roman sur l'Après-Guerre. J'y ai appris énormément, notamment sur la vie à Berlin après la capitulation, et la guerre froide installée entre le front russe et les autres alliés. C'est surtout un roman incroyable sur la force de l'espoir, de la mémoire, le sens de la famille, et le vrai sens de la dignité. Tout mon être, et tout mon coeur, a vibré avec les personnages, que l'on suit sur une quinzaine d'années, au rythme des nombreux bouleversements qui vont traverser leur vie. J'ai adoré la plume de Theresa Révay, que j'ai trouvé à la fois addictive et flamboyante. Peu d'auteurs réussissent à allier émotions et rebondissements, et elle maîtrise parfaitement cet art. Je n'ai pas vu les pages défiler entre mes mains tellement j'étais prise dans ce roman, et mes larmes ont coulé tellement mon coeur se serrait d'émotions. J'ai apprécié le fait qu'elle ne laisse pas trainer son roman en longueur, et n'hésite pas à faire des ellipses de plusieurs années pour faire avancer son récit. le roman est également très riche en faits et détails historiques, pour mon plus grand plaisir ! Je ne peux que vous conseiller ce roman absolument tourbillonnant, flamboyant, émouvant et palpitant, qui est trop méconnu. Ce fut mon premier Theresa Révay, mais sûrement pas le dernier ! Lien : https://matoutepetiteculture.. + Lire la suite |
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Depuis vingt ans, Theresa Révay s'est imposé comme un auteur majeur fédérant autour d'elle un public fidèle et enthousiaste, friand de ces romans historiques dans lesquels elle raconte les 50 premières années du XXème siècle. Depuis « Valentine ou le temps des adieux » à « La nuit du premier jour », ce ne sont pas moins de huit titres qui font de Theresa Révay une digne héritière d'Henri Troyat ou de Maurice Druon. Emportés par le vent de l'Histoire, les personnages qu'elle invente nous entrainent aux quatre coins du monde et nous font vivre leur passion, dans des décors et des ambiances parfaitement reconstitués, avec un souffle romanesque qui ne trahit en rien une belle qualité d'écriture. Quant à la précision historique, fruit de recherches de longue haleine qui caractérise le travail de Theresa Révay, elle est reconnue par les spécialistes des périodes dans lesquelles elle place ses intrigues. On ne s'étonnera pas ainsi que la romancière ait reçu le prix Historia en 2014 pour son livre « L'autre rive du Bosphore ». Romancière jusqu'au bout des ongles, Theresa Révay ne s'était jamais aventuré dans la biographie, même si l'envie n'était pas loin. Mais le hasard fait parfois bien les choses. Pour l'écriture de son précédent roman, Theresa Révay côtoie dans ses recherches Nathalie Mathet dont le beau-père n'est autre que François Mathet, le célèbre entraineur hippique. A écouter la jeune femme lui confier des secrets de famille, la romancière se dit qu'il y a là matière à un nouveau livre. Voilà comment nait « La course parfaite » publié chez Tallandier. Né en 1908, engagé dans l'armée française en 1939 en tant qu'officier de cavalerie, assistant impuissant à la débâcle, François Mathet se fait un nom dans le monde des courses. Il a un don particulier pour comprendre les chevaux, les entrainer et leur faire gagner les plus grands prix. Veillant sur les chevaux de l'Aga Kahn ou de la famille Rotschild, il fut aussi celui qui entraina Yves Saint Martin sur la plus haute marche du podium, faisant de lui le plus célèbre jockey français. C'est l'histoire de cet homme discret, taiseux mais passionné et généreux que raconte Theresa Révay, l'histoire d'un homme qui se calque sur celle de son époque et que traversent les grandes personnalités d'alors. Une biographie passionnante qui ravira les passionnés de chevaux et de sports équestres mais aussi tout ceux qui s'intéressent aux destins exceptionnels liés à la grande Histoire. « La course parfaite, François Mathet, portrait du maitre entraineur » de Theresa Révay est publié chez Tallandier.