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Critique de Chri


Chri
25 novembre 2014
Le fils parle de son engagement bouddhiste, pendant que le père se fait observateur passif de l'histoire de la philosophie occidentale.
Du point de vue du père, l'échec de l'utopie marxiste serait le point culminant des philosophies occidentales trop occupées à chercher le bonheur à travers une meilleure organisation en société. Donc le bouddhisme éveillerait l'attention d'un occident dépité, mais pas au point de remplacer une utopie politique par une métaphysique alambiquée. En effet la réincarnation en tant que continuation du flux de conscience ne remporte clairement pas l'adhésion du père. le fils voudrait prouver par ses expériences vécues mais il obtient le résultat inverse.
Puis vient la question brulante pour le père : comment accepter que son fils ait abandonné une brillante carrière scientifique pour devenir moine ! S'engage alors le débat sur la perception de la contribution de la science au bonheur. Et là c'est le fils qui se montre le plus sceptique.
A chacun donc de prendre les arguments du père et du fils et d'en faire ce qu'il en veut. C'est le chemin qui compte. Au fil des lectures partagées sur Babelio, j'ai retenu ceci :
-Les mystiques nationalistes ou religieuses, la dictature du prolétariat ou celle de l'argent ont causé des ravages. Pour cette raison le débat démocratique doit être vif et ouvert. Chacun doit participer d'une manière ou d'une autre à la société civile. Les pouvoirs économiques et politiques de chaque individu doivent toujours être limités.
-Toutes les idéologies chantent la même chanson monotone "Je ne suis pas un animal" (cit. Wilhelm Reich). L'animal humain s'égare à cause de ses propres capacités cognitives. Ainsi notre espèce, par son énorme impact sur l'environnement, démontre une capacité d'adaptation limitée.
- Sans l'apport qu'une quelconque révélation, la vie après la mort existe réellement dans la mémoire vive des êtres proches survivants. Et donc cette mémoire doit être animée par l'exemple de la sagesse du défunt.



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