Après nous avoir présenté les mondes des Royaumes Oubliés, de Darksun puis de Dragonlance dans de précédents numéros, c'est un autre univers d'AD&D qui nous est proposé dans ce treizième
Dragon Magazine : Ravenloft. Monde particulier puisqu'il est beaucoup moins heroïc fantasy et beaucoup plus fantastique que les autres . En effet, les créatures ne sont pas des nains, elfes, trolls mais plutôt des vampires, garous, squelettes et autres morts-vivants. L'ambiance est également différente, très "transylvanienne" avec brouillard, forêts profondes, villages pauvres surplombés d'un château gothique où vit un étrange seigneur...
Numéro pas très gai car voici ensuite venir un article sur les malédictions avec des exemples tirés des légendes irlandaises, celtiques et islandaises. Sans oublier bien sûr Elric le Melnibonéen de
Moorcock.
On continue dans la même ambiance joyeuse avec un article sur la fin du monde. Article qui ressemble plus, je trouve, à un exposé d'un collégien sur les catastrophes naturelles (cyclone, tremblement de terre, tsunami, éruption volcanique, peste). Il contient de plus une énormité : le Big Bang n'est pas une explosion, contrairement à ce qui est écrit, mais une dilatation rapide de l'Univers. Heureusement, la dernière partie est plus intéressante et utile puisqu'elle fournit une longue liste de titres de romans et de films ayant la fin du monde comme thème.
Étrangement, la nouvelle de
Loïs Tilton "The Dragonbone Flute" conclut le magazine. J'écris étrangement car elle n'a pas de rapport avec le thème sombre du numéro. Même si elle est très mélancolique, elle a pour sujet un berger et des dragons dans un univers de fantasy.
Bref, un numéro encore inégal qui fait la part belle aux produits de la maison TSR.