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sur 105 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Lorsqu'on aime un art quel qu'il soit (graphique, littéraire ou cinématographique), on s'expose forcément à la déception et à la conclusion navrante qu'est le fameux "je n'ai pas aimé". Comme tout dévoreur de livre qui se respecte, j'ai bien sûr fait l'expérience de cette catégorie, mais alors je dois dire que celui de Nicolas Rey est encore pire... Pourtant j'ai détesté Twilight, mais comparé à L'amour est déclaré, la saga de Stephanie Meyer a l'air construite (a posteriori et dans de modestes proportions bien entendu).

L'aventure avait pourtant bien commencée, j'étais ravie et totalement survoltée à l'idée de lire dans le cadre de la "masse critique" de Babelio. Et j'en profite pour remercier Babelio de m'avoir donné cette chance.

En revanche, quand j'ai ouvert le livre... C'est là que les ennuis en commencé... Avant même de lire, le simple fait d'ouvrir le roman sur une photo (avec la pose s'il vous plaît!) de l'auteur a été, pour moi, l'annonce d'un mauvais présage. le narcissisme littéraire, non merci très peu pour moi. Quant au contenu....

Nicolas Rey nous livre un récit assez fragmenté qui se déroule dans un milieu bobo, désenchanté, désabusé et plein de faux-semblants. Et pour émoustiller le lecteur : un petit peu de Bisounours porn dans la belle société ! A un moment, il a même l'audace (le culot même) de comparer ses petits délires pseudos intellectuels et nombrilistes à Woody Allen... Une insulte au cinéaste américain! Parce qu'ici il n'y a rien de drôle, chaque ligne, chaque page apporte plus d'ennui et d'agacement que la précédente.

Le narrateur est prétentieux, pompeux et s'apitoie sans arrêt sur son sort dans un langage familier qui fait croire que ce roman aurait pu être écrit par n'importe qui tant il manque d'originalité et du "petit quelque chose" qui fait se dire qu'on a à faire à un réel écrivain. Ce narrateur essaye quand même de nous balancer ici et là des réflexions style masturbation intellectuelle à la Roland Barthes. Pour se mesurer à ses idoles? Se donner l'illusion d'être intelligent? ou je ne sais quoi d'autre? Raté.

Il y a un passage où Nicolas Rey dit s'être rendu quelque part où les gens s'attendaient à voir Alain Rey. Force est de conclure qu'il aurait mieux valu : qui préfèrerait un puits d'ennui à un puits de connaissances et de culture?

Autre détail qui m'a gêné, en dehors de la pseudo crise existentielle "mais tu comprends pas, j'ai rencontré la femme de ma vie, faut que je la baise" en passant par "elle est trop bonne au lit et elle suce comme personne" : la sensation de se dire qu'il y avait des références à certaines chansons ici et là, pas clairement assumées ("Love is a Battlefield" et "Sympathy for thé Devil"). Et pire encore : je n'ai jamais lu Frédéric Beigbeder, j'ai simplement vu l'adaptation de 99francs. Et l'ambiance de L'amour est déclaré semble en être un copié-collé très édulcoré, sans profondeur ni originalité. Comme l'auteur le résume si bien lui-même, ce livre est : "Chiant".

Bref, en dehors de 3 pages sur l'expérience du 1er enterrement et du deuil, j'ai vraiment détesté ce livre et ai eu la sensation très désagréable que Nicolas Rey n'avait rien fait d'autre que de se regarder écrire.

Amis lecteurs : s'abstenir !
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A la proposition de Babelio de m'envoyer un roman, j'ai bien entendu répondu « oui ! » sans hésiter (ou presque). Et recevoir un livre -quel qu'il soit- vaut bien une petite critique…
Mais, plutôt que de répéter les défauts et les déplaisirs engendrés par le dernier « roman » de Nicolas Rey (déjà bien détaillés par mes prédécesseurs), je vais tenter de faire la liste des points positifs qu'on peut en retirer (si, si, il y en a, je vous assure) :

- le sourire en ouvrant ma boîte aux lettres et en découvrant l'arrivée du cadeau de Babelio (au moins j'ai eu un sourire, à défaut d'en avoir à la lecture). Et rien que pour cela, je remercie encore Babelio. (Ce point positif ne vaut que si on nous l'offre, je vous l'accorde).
- Livre insipide mais heureusement très court, ce qui nous permet de passer rapidement à d'autres lectures et de les savourer bien plus encore.
- Eveil de notre compassion ou rappel de la réalité : « la vie d'un écrivain n'est pas facile tous les jours ». A l'angoisse de la page blanche s'ajoute la nécessité de gagner sa vie, comme nous… (quitte à devoir écrire « l'amour est déclaré »). Je me permets un aveu à Nicolas Rey : je ne trouve pas non plus mon travail tous les jours gratifiant, réjouissant, satisfaisant, etc.
- Créer ou encourager des vocations : au vu du peu de profondeur et d'intérêt de ce qui nous est narré dans cette auto-fiction, on se dit que le journal intime de nos 14 ans ou encore le récit d'une de nos journées de boulot pourraient -pourquoi pas- être édités un jour… Avis aux amateurs…
- Livre qui nous fait cogiter sur les méfaits de la drogue : les drogues dures ne sont pas toujours les compagnes effervescentes et stimulantes du génial artiste. Elles peuvent aussi, en plus de détruire quelques neurones, asphyxier toute imagination ou créativité. Finalement, on devrait obliger les jeunes à lire ce livre afin qu'ils comprennent les risques des stupéfiants et, surtout, jusqu'où ça peut les mener (par exemple, écrire et éditer ce genre de bouquin). C'est bien mieux qu'un slogan publicitaire pour dire « Non à la drogue ! »
- Enfin, prouver ma grande générosité : en effet, je serai sincèrement ravie d'échanger ce « roman » au premier lecteur (très) curieux qui m'en fera la demande. Dépêchez-vous, il n'y en aura pas pour tout le monde ! Allez… Si vous êtes gentils, je peux même l'offrir sans aucune contrepartie.
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[...]
Il paraît que ce roman (?) est autobiographique. Eh ben, mon vieux, si ta vie est aussi chiante que ton roman, on comprend que la pluie te remonte le moral… Ce gars se la joue Beigbeder mais il a oublié son sourire en coin. Il joue très mal le mondain parisien désabusé et son sarcasme est amer au lieu d'être amusé. Rien de ce qu'il raconte n'est convaincant. Pas de finesse, pas de douceur, pas de piquant dans son absence de douceur, de l'ironie lourdingue, des mots en toc, des phrases qui sentent le trop réfléchi, de (très) courts chapitres qui se veulent mordants et qui tombent invariablement à plat. Ce roman est une enveloppe vide. Un truc décousu et sans intérêt.
[...]
Lien : http://morgouille.wordpress...
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Aurai-je cédé à la tentation de la prophétie auto-réalisatrice ? Ce livre est-il la victime expiatoire d'une littérature sur laquelle grouillent mes préjugés comme les vers affamés sur un cadavre trop gras ?
Toujours est-il que ce roman, pourtant écrit gros avec des chapitres courts, lisible en, quoi, deux heures si on ne soupire pas trop d'ennui, m'a résisté plus d'un mois... faut dire que j'avais d'autres oeuvres à lire qui ont su plus capter mon intérêt...
Voilà donc un roman autobiographique fictionnel (sans que j'en sache vraiment quelle en est la limite exacte), qui met en scène le nombril énorme de notre ami Rey, au moins aussi monstrueux que celui de Beigbeder (encore que ce dernier jouit-il d'une once de style) mais tout aussi poudré. Je trouve indécent d'oser se mettre en scène de cette manière, mais sans doute est-ce une attitude pathologique de la part de quelques écrivains dandys de ce début de XXI°. Mais passons, peut-être que sa vie fantasmée est intéressante... Que nenni ! C'est insipide, avec une dizaine de mots de vocabulaire, des phrases courtes, des envolées qui se crashent et se vautrent dans le vulgaire, le téléphoné, le déjà-vu. A sa décharge, il est lucide et nous donne des pistes dans le texte : "l'oeuvre artistique de Nicolas Rey n'est pas fondamentale à la survie de l'espèce" ou le dialogue entre lui et son éditrice qui trouve son roman (celui que je tenais entre les mains, donc... formidable effet de mise en abyme...) 'chiant et emmerdant'. Au moins s'attendait-il à ne pas décrocher un Nobel, nous voilà prévenus. On pouvait s'arrêter au titre, en décelant déjà le jeu de mot bien foireux et pitoyable... Nous avons échappé à 'Amour et Paix' ou 'Perdu une bataille, mais pas l'amour', c'est déjà ça de gagner.
Et pour montrer toute l'élégance crasse dont peut faire preuve ce pseudo-écrivain, je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager un paragraphe au lyrisme subtil et énivrant comme une coupe d'hydromel : "Maud, je veux détourner le cours de ta vie pour l'enchanter de ma personne. Je vais placer notre destin sur orbite. [...]Je veux respirer. Je veux rouler une pelle à ton cul." Elégant, étourdissant, sublime. Vous l'aurez compris, c'est une histoire d'amour pas franchement à l'eau de rose, bien trash avec ses phrases choc si convenues ("Elle me suça dans la salle de bain"), sans aucune profondeur ni émotion, avec ses litres d'alcool et ses rails de coke, un nouveau genre littéraire qui fleurit sur le terreau cocaïné du dandysme parisien : l'autobiographie thérapeutique.
Allez, le Rey : soigne-toi ou tombe en dépression, Va en cure de désintox' ou plonge dans la coke, mais franchement, épargne-nous tes livres glauques et déprimants.
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Monsieur Rey nous fait du Carrère avec moins de talent, plus d'ironie peut être mais sans histoire en dehors de la sienne...

Et franchement son histoire d'amour hors convention et bien elle donne un peu envie de bailler.

Sans avoir connu la coke, ni les plateaux télé, je ne vois rien de vraiment nouveau sous le soleil à leur couple de névrosés. Mais je suis jalouse, personne ne m'a déclaré sa flamme pendant que je gerbais sous l'effet de l'alcool... Ou alors je ne m'en souviens plus... Ou alors c'était il y a longtemps.

Enfin c'est très tendance et puis il a les bonnes relations alors il est publié. Tant mieux pour lui. Pauvre fiston, qui va surement en voir des vertes et des pas mures...

La première phrase est "Salope, j'ai fait".

Est ce que je vous avais dit que ce n'était pas de la grande littérature?

Merci quand même au diable vauvert pour l'opération marketing. Mais pour l'auteur qui s'installe "comme le plus doué de sa génération", il fallait oser.
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Que dire… A part peut-être que L'amour est déclaré est un des livres les plus mauvais que j'ai pu lire. A ce niveau-là c'est presque de l'art.

Nicolas Rey écrit sur Nicolas Rey, semble aimer que les personnages annoncent “J'adore votre livre”, et dans un éclair de lucidité mêlée de fausse humilité fait dire à son éditrice à propos de son livre :

“Chiant.
- A ce point ?
- Pire. A gerber.”

Le “fond” déjà ; l'univers parisien des intellos-bobos qui pensent qu'être maniaco-dépressif, toxico et alcoloo les rend plus profond.
Les chapitres sous forme de conseil à son fils ne font que confirmer le fait que quelque soit le sujet, Nicolas Rey adore aligner les banalités et autres clichés tout en donnant l'impression de se regarder écrire.

Personnage principal : Nicolas Rey. Toile de fond : La vie de Nicolas Rey. le problème c'est que l'ensemble est sans intérêt.

Pour le style, on oscille entre l'inexistant et le mauvais. le pire étant ces innombrables phrases mêlant métaphore douteuses et pseudo provoc' à deux balles.

Fort heureusement, L'amour est déclaré ne prend qu'une petite heure à lire (et sans sauter de passages… Un exploit)
Lien : http://blogameni.wordpress.c..
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Il y a une petite dizaine d'années, j'attendais chaque nouveau roman de Nicolas Rey avec impatience. Parce que j'avais été enchantée de "Treize minutes". Époque Nicolas Rey, Fredéric Beigbeder...
Il y avait donc une certaine appréhension à la réception de "L'amour est déclaré". Justifiée, puisque la lecture de ce roman est une grande déception. Pour la forme. Pour le fond.
Ouais, Nicolas, c'est chouette d'avoir réussi à à peu près arrêter de t'en mettre plein le nez. Ouais, Nicolas, tu essaies d'éduquer ton fils, de le préparer à la rudesse de la vie. Jamais à sa douceur d'ailleurs. Ouais, Nicolas, tu sembles avoir trouvé une nana assez déjantée et alcoolique pour qu'elle te comprenne, qu'elle te satisfasse aussi.
Bon, bin voilà, tout est dit. Les chapitres sont très (trop) courts pour planter un décor, une atmosphère. L'alternance "conseils prodigués à mon fils", récit de vie, les "trips sous LSD de son ami", ne m'a absolument pas convaincue.
Je n'ai pas retrouvé la saveur de certaines phrases des ouvrages précédents, ces petits coups de poing délicatement envoyés à la vie, au couple, à la normalité.
Est-ce que Nicolas, tu n'as pas grandi, ou est-ce moi qui suis déjà vieille?
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Je n'aime pas déconseiller un livre, mais là je dois avouer que L'amour est déclaré a été une énorme déception. Autant j'avais trouvé Vallauris-plage sympathique, autant cet opus-ci a provoqué chez moi une réaction épidermique de rejet. Nicolas Rey s'y regarde écrire plus que jamais, avec une complaisance sans limites qu'il dissimule derrière un troisième degré censé être entre cynisme et drôlerie (très relative). Rien de bien nouveau là-dedans, même la forme est fatigante, avec ses "shoots" successifs sous formes de chapitres très brefs dessinant e tableau doux-amer d'une passion déçue. On n'arrive décidément pas être convaincu ...
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Au diable vauvert, l'amour déclaré de Nicolas Rey.
Rien à faire. Je ne vais pas pouvoir le finir si ce n'est en mode rapide.
Rien ne m'intéresse dans ce regroupement de chapitres très courts et nombrilistes autour de Maud Pauli, le coup de foudre du moment, une insupportable jeune femme, chiante à souhait, «alcoolique et bipolaire», fille d'un grand comédien, (Fabrice Lucchini) dont le seul véritable intérêt est de se conduire très mal en toutes circonstances. Une capricieuse enfant gâtée, une tête à claques que son père présente ainsi:

Franchement on est loin de Bret Easton Ellis et de Mac Inerney avec ces quelques provocations, sans arrière-plan véritable autre que le moi-toi-nous habituel et ses aléas. Toujours les mêmes. On s'adore, même dans ce qu'il y a de pire dans l'autre. On va jusqu'à le soigner, on accepte ses trahisons, on tombe en transe quand la surprend allongée sur son paillasson, ivre, une bouteille de vodka à la main. On accepte tout de sa part et on emmerde tout le monde à commencer par son éditrice qui vient de lire les premières pages du livre:

Enfin viennent les premières jalousies avec les premiers soupçons, les chamailleries et toute la suite, bien connue, trop connue.
La verdeur du style? Facilité! L'apparente modernité? du bluff: déjà vieux demain! Les personnages? Creux, vaniteux et frivoles! People, médias, clichés, poncifs, du vent, du vide.
Mon effort est allé jusqu'à la page 133! Ouf ! Il est grand temps de passer à autre chose !
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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L'amour est déclaré est le premier livre que je lis de Nicolas Rey que j'ai vu dans quelques émissions de télévision et qui me paraissait être un homme quelque peu torturé.

Et bien à la lecture de ce roman on se rend compte que cet homme est certes torturé mais surtout hypersensible.

Dans un style très épuré, avec des phrases courtes et faisant parfois l'économie de quelques ponctuations, l'auteur écrit comme il pense.

Nicolas Rey parle de lui, certains trouveront cela très prétentieux et intéressant parce que somme toute il s'agit là de l'histoire d'un type divorcé père d'un petit garçon qui tombe amoureux d'une femme à qui il tient et rien d'autre mais justement j'ai aimé cette histoire ordinaire raconté sans chichis, sans romantisme, sans flonflon parce qu'elle est le reflet de la vie telle qu'elle est que l'on soit artiste, journaliste, secrétaire, femme de ménage, l'auteur appelle un chat un chat et n'édulcore pas la réalité des sentiments et des émotions que tout à chacun normalement constitué éprouve au cours de sa vie sentimentale.

Ce qui fait la force de cette auto-fiction se sont les successions d'anecdotes décrites avec l'humour atypique de l'auteur qui m'ont à plusieurs reprises fait sourire; en revanche ce qui m'a gêné c'est l'absence de pudeur à l'égard de la femme dont il parle. Je ne sais pas si ce qu'il nous raconte est la pure réalité mais personnellement à la place de cette femme que l'on peut facilement identifier en cherchant un peu sur le net, je n'apprécierais pas que ma sexualité soit ainsi exposée au tout paris ! c'est le risque de l'auto-fiction ;)

Par contre, les passages avec son beau père, le grand comédien au caractère bien trempé sont de purs moments d'extases !!!

J'ai passé un très bon moment de lecture, c'était mon premier Nicolas Rey et mon premier "Au diable vauvert" et c'est avec grand plaisir que je vais lire d'autres livres de l'auteur et d'autres livres de cette maison d'édition dont je trouve la mise en page rafraîchissante.
Lien : http://edea75.canalblog.com/
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