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3,3

sur 209 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Trop court, beaucoup trop court pour être excellent !

J'aime les livres érotiques lorsqu'ils m'appellent incessamment, titillent mes sens, ajoutent de la magie, percent petit à petit un mystère, envahissent mon regard d'images colorées, donnent envie, me laisse en suspens ou en tension, esquissent un sourire sur mes lèvres, me donnent soif...
J'aime qu'on me prenne par la main, doucement.
Qu'on m'invite lentement à braver les interdits.

L'empressement tue la poésie.
Ici, tout est livré sur un plateau. Rapidement. Tout est dit en quelques pages qui sont, ma foi, crues à souhait et fort bien décrites. Il y a urgence : des besoins profonds à assouvir. On ne peut pas attendre, je le comprends bien.
L'écriture d'Alina Reyes dont c'est mon deuxième roman est brute, franche, sans fioritures. Elle plaît ou elle déplaît. Moi, elle me plaît...

Alors pourquoi est-ce que ça ne dure pas plus longtemps ?
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Il est souvent dommage que les romans érotiques ait une photo en page de garde. Cela ne leur rend pas justice et cela peut même faire fuir. A tout mettre, autant choisir un dessin.
Le boucher est un étrange roman qui réussit superbement à faire le pont entre les différentes formes de chaire et le lien entre la cuisine et le sexe. Les livres de cuisine des années 2000 ont bien remplacé, en plus puritain, les romans érotiques des années 70 à 90.
Toutefois dans ce court roman, il me manque, ce petit quelque chose que j'avais trouvé dans « Parties communes » d'Anne Vassivière, à savoir le pont entre les personnes humaines (et pour le coup j'ai bien aimé sa couverture plus discrète).
Le roman est fluide jusqu'au trois quarts, j'ai décroché sur le dernier quartier.
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L'éveil à la sexualité d'une jeune étudiante aux Beaux arts dans les bras d'un boucher chez qui elle travaille durant les vacances d'été.
Texte très érotique qui m'a beaucoup plu.
Très belle écriture, simple mais élégante : évocatrice sans être vulgaire.
Ca me donne envie d'explorer plus la littérature érotique (en particulier écrite par des femmes) et l'oeuvre de Reyes.
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La narratrice est étudiante et pour gagner de l'argent pendant ses vacances d'été elle est la caissière d'une boucherie de ville balnéaire. le boucher, total stéréotype : épais, blanc, habillé d'un tablier ensanglanté, lui susurre des mots obscènes à l'oreille ! Partagée entre dégoût et excitation, elle résiste, mais pour combien de temps ? Et puis succomber serait le moyen idéal d'oublier Daniel.

90 pages ! 90 pages de pression qui monte, qui monte, qui monte... Comme la petite bête le long du dos !

La première partie est époustouflante, l'auteur fait des parallèles et comparaisons entre la viande, le corps et le sexe. Ses mots permettent de ressentir les mêmes choses que la narratrice, autant de dégoût que d'excitation. Comme elle, on ne sait pas trop si on va se lancer. Chaque mot est choisi à la perfection ! Pas de scène de sexe à proprement parlé, l'auteur joue donc avec l'imagination de son lecteur et je peux vous dire que ca donne à imaginer !!

Arrive la deuxième partie, celle de l'action, de la prise de décision, la narratrice se veut femme, elle prend les choses en mains (...!!!). Et puis quelques pages encore plus tard arrive la déception... Je n'ai pas vraiment compris où l'auteur veut m'emmener mais j'y vais, on verra bien ! Alors je me suis posée une question à laquelle je n'ai pas trouvé de réponse : la prise de décision, le passage du fantasme à la réalisation entraîne-t-il la déchéance ? Ce qui est sûr c'est que le bonheur n'est vraiment pas là où on l'attend ! Je ressors de cette lecture assez mitigée, déçue par la fin mais séduite par le style !
Lien : https://lesmotschocolat.word..
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La narratrice est une étudiante qui, durant l'été, travaille chez un boucher. Elle ne voit plus le garçon qu'elle aimait et elle se laisse tenter par le côté bestial de gros boucher qui lui dit très souvent des choses érotiques. Un jour, elle cède à ses avances.
Alina Reyes mélange la viande de boucherie et la chair qui procure le plaisir. C'est une étrange atmosphère. Elle décrit le sexe de façon crue et parvient à échapper à la vulgarité.
Le livre se lit très vite, il est plutôt bien écrit et laisse une impression après lecture, ce qui est déjà bien.
(mais pourquoi appeler le jeune amant Daniel???)
Lien : http://edencash.forumactif.o..
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Les carnassiers de l'amour. Érotisme, fantasmes, relation équivoque, rapprochement entre viande animale et chair humaine, mots susurrés, "Le Boucher" est un récit glauque et surprenant à plus d'un titre, mais tenant en haleine le lecteur jusqu'à la dernière page.
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Une petite nouvelle érotico-pornographique à la fin déroutante. On regrettera les quelques phrase interminables sans ponctuation qui perturbent une histoire au demeurant bien écrite.
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