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Critique de jamiK
Il s'agit d'une adaptation du roman de Stefan Wul datant de 1957. L'original est déjà pas mal mais certains points de vue sont un peu dépassé, voire un peu lourds.
Denis Lapière s'est permis un certain nombre de libertés vis à vis du scénario original. Tout d'abord, le rôle des personnages est plus ajusté, les professions et compétences apportent crédibilité et solidité à l'histoire et un peu plus d'épaisseur aux personnages. Il en est de même pour le rythme, la partie de mise en place qui fait la moitié du bouquin de Stefan Wul prend ici une trentaine de pages, environ un quart. Et l'intensité dramatique est mieux soutenue, avec quelques éléments nouveaux, comme la situation de révolte des humains hors des bulles protégées, la confrontation directe avec les torpèdes ou encore le rôle de Kiou Sen, le personnage féminin de l'aventure. Denis Lapière a réussi ses modifications de scénario pour gommer l'effet daté de l'original, les technologies, les point de vues scientifiques sont ramené à ce qu'on peut envisager du futur à partir des années 2010, exit les bornes téléphoniques par exemple, ensuite l'aspect “cocorico, vive la France” disparaît pour une vision plus universelle et moins pompeuse et il se permet même de se moquer du côté macho de son héros lorsque les femmes du commando le reprennent dans son discours d'avant intervention. Enfin, l'ennemi est un peu plus élaboré. Au niveau de l'adaptation proprement dite, c'est une superbe réussite. Je trouve même la fin mieux réussie.
Tous ces ajustements en font une histoire palpitante, passionnante, je l'ai dévoré avec un grand plaisir.
Le dessin n'est pas en reste, la colorisation est volontairement électrique, synthétique, le trait est appuyé pour les contours des personnages et des élément importants pour la narration, tout cela fait un peu artificiel mais le sujet s'y prête parfaitement, les décors, aussi bien que ceux de la base militaire, ceux des villes que ceux des fonds marins sont léchés, inventifs et souvent magnifiques, quelques grandes vignettes viennent ponctuer et dynamiser la narration, il y a même des illustrations pleine page d'une grande intensité colorée et dramatique, on en a plein les mirettes. le tome 3 a été illustré par une autre dessinateur, le trait est un peu plus grossier, les couleurs moins affinées, mais je préfère presque ce côté un peu plus brut et moins à la mode “Comics américains”.
J'avais déjà beaucoup aimé l'adaptation de Niourk dans cette même collection, exhumer l'oeuvre de Stefan Wul de cette manière, je dis bravo, et j'en redemande.
Denis Lapière s'est permis un certain nombre de libertés vis à vis du scénario original. Tout d'abord, le rôle des personnages est plus ajusté, les professions et compétences apportent crédibilité et solidité à l'histoire et un peu plus d'épaisseur aux personnages. Il en est de même pour le rythme, la partie de mise en place qui fait la moitié du bouquin de Stefan Wul prend ici une trentaine de pages, environ un quart. Et l'intensité dramatique est mieux soutenue, avec quelques éléments nouveaux, comme la situation de révolte des humains hors des bulles protégées, la confrontation directe avec les torpèdes ou encore le rôle de Kiou Sen, le personnage féminin de l'aventure. Denis Lapière a réussi ses modifications de scénario pour gommer l'effet daté de l'original, les technologies, les point de vues scientifiques sont ramené à ce qu'on peut envisager du futur à partir des années 2010, exit les bornes téléphoniques par exemple, ensuite l'aspect “cocorico, vive la France” disparaît pour une vision plus universelle et moins pompeuse et il se permet même de se moquer du côté macho de son héros lorsque les femmes du commando le reprennent dans son discours d'avant intervention. Enfin, l'ennemi est un peu plus élaboré. Au niveau de l'adaptation proprement dite, c'est une superbe réussite. Je trouve même la fin mieux réussie.
Tous ces ajustements en font une histoire palpitante, passionnante, je l'ai dévoré avec un grand plaisir.
Le dessin n'est pas en reste, la colorisation est volontairement électrique, synthétique, le trait est appuyé pour les contours des personnages et des élément importants pour la narration, tout cela fait un peu artificiel mais le sujet s'y prête parfaitement, les décors, aussi bien que ceux de la base militaire, ceux des villes que ceux des fonds marins sont léchés, inventifs et souvent magnifiques, quelques grandes vignettes viennent ponctuer et dynamiser la narration, il y a même des illustrations pleine page d'une grande intensité colorée et dramatique, on en a plein les mirettes. le tome 3 a été illustré par une autre dessinateur, le trait est un peu plus grossier, les couleurs moins affinées, mais je préfère presque ce côté un peu plus brut et moins à la mode “Comics américains”.
J'avais déjà beaucoup aimé l'adaptation de Niourk dans cette même collection, exhumer l'oeuvre de Stefan Wul de cette manière, je dis bravo, et j'en redemande.
