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Dominique Haas (Traducteur)
EAN : 9782266191432
862 pages
Pocket (08/04/2010)
3.42/5   103 notes
Résumé :
An 2300.Verity Auger est une archéologue spécialisée dans l'exploration de la Terre, devenue inhabitable après une catastrophe technologique baptisée Nanocauste. Elle accepte une mission sur Phobos, un satellite de Mars, où un tunnel secret l'envoie dans une station de métro, à Paris, en 1959 ! Son objectif consiste à récupérer les documents laissés par un agent assassiné avant qu'ils ne tombent entre des mains ennemies. Mais la Terre semble avoir été préservée dans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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La pluie du siècle est un excellent roman !
Le style est fluide ... Les personnages sont denses et le roman est très bien construis .
Le contexte est assez attractif avec deux cultures plus ou moins post humaines qui se trouvent être fouillées et des factions rivales avec enfin , une terre alternative ciselée .
Dans ce roman bien écris l'auteur fusionne des thèmes et des sous-genres varié de SF . Comme à son habitude il réinterprète ces thématiques et les définition des sous-genres de la SF.
Pas possible d'en dire plus car cela reviendrais à « spoiler « .
C'est un bon roman et les personnages sont régulièrement dans des positions difficiles ce qui implique donc du suspens ( mais des situations et un contexte crédibles ) .
Ces personnages s'en sortent d'ailleurs ( souvent ) de façons surprenantes et convaincantes .
Cette histoire se suffit à elle-même .. mais :
C'est un nouvel univers et des suites sont possibles (et probables ) .
Des descriptions époustouflantes et une ambiance polar ( un peu rétro ) du meilleur effet une grande partie du roman .
Paris est assez fidèlement restitué ... sans être pour autant tout à fait le nôtre .
La hard science est au rendez-vous mais de façon extrêmement digeste .
Un excellent moment.
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Ce roman de science-fiction me tentait bien, car la quatrième de couverture mentionnait une archéologue du futur faisant des recherches sur la terre dans le but de retrouver des documents aussi importants que mystérieux.
Parallèlement à cette histoire, on suit le quotidien qu'un enquêteur privé qui vit à paris en 1959 et qui cherche à comprendre si le décès d'une américaine est bien dû à un accident comme l'a conclut la police ou si cela ne cacherait pas un assassinat.
Ce pavé de 850 pages se lit bien malgré les nombreux termes scientifiques et techniques auxquels je n'ai pas compris grand-chose, mais soyons honnête, je ne suis pas une scientifique , et les concepts d'espace-temps, de neutrons, de trou de ver et autres termes désignant des vaisseaux intergalactiques ou des techniques médicales avancées ne me sont pas familières du tout.
Ceci dit, cela n'a pas gêné ma lecture du tout.
Le fait de mêler de la science-fiction et une enquête policière un peu rétro m'a beaucoup plu et les personnages semblent tout à fait crédibles et attachants.
La fin pourrait amener une suite mais s'arrêter là n'est aucunement frustrant.
Par contre, la personne qui a rédigé la quatrième de couverture n'a pas dû lire le livre ou alors la traduction est très mauvaise, car on y parle de la terre qui serait préservée dans une sorte de bloc d'ambre et cela est complètement absent de l'histoire...

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Alors on dirait que George Lucas et Woody Allen, confinés ensemble par le plus grand des hasards, auraient tué le temps (attention, je viens de faire un clin d'oeil appuyé à ceux qui connaissent déjà l'histoire) en écrivant conjointement « La Pluie du siècle ». On y trouve donc une simili princesse Leila qui parcourt la galaxie pour retrouver les plans de l'étoile noire et la dégommer, tandis que Gill Pender, qui se prend pour Bogart, traîne dans Paris après minuit.
J'adore. Il lui dit: « T'as de beaux yeux, tu sais »; elle lui répond que le continuum espace-temps est en dérangement. Entre deux courses-poursuites à la vitesse de la lumière, il lui fait écouter du jazz, elle lui déconseille les nanotechnologies.
« — Bien…, [...] Vous pouvez commencer par me dire ce que vous savez de la parité matière/matière exotique, et on partira de là. Je suppose que vous connaissez plus ou moins les principes de base de l'ingénierie des pseudo-trous de ver ? Ou ça va trop vite pour vous ?
— Je sais changer une ampoule, si nécessaire, dit Floyd.
Auger laissa échapper un petit gémissement.
— Je vais vous administrer un anesthésique local, dit le robot, se méprenant. Cela peut entraîner une perte temporaire de lucidité.
— Faites ça, oui, s'il vous plaît, dit-elle. »
Alors voilà: c'est drôle, tendre, nostalgique et on y célèbre les noces de la hard-science et de l'uchronie dystopique. Il est juste dommage que Lucas prenne le pouvoir à la fin, Allen devait avoir envie de sortir, il torche l'épilogue. le lecteur aurait bien aimé rêver encore un peu dans un Paris fantôme au bord du désastre mais le vaisseau spatial s'est transformé en citrouille, circulez, y'a plus rien à voir.
Sinon, c'est très bien.
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Après presque un an de harcèlement de ta part, oui toi, ma moitié, mon zhomme de ma vie, père de mes enfants, l'inconditionnel de science-fiction que tu es, j'ai finalement craqué et je te devais bien ça! Toi, qui accepte sans sourciller mes conseils littéraires.

Me voilà donc avec ce livre, ce pavé de 859 pages entre les mains, accompagné d'un long "PIOUF" tout droit sorti de ma propre bouche à moi... Te dire, vous dire qu'à ce moment là un manque certain de motivation s'est emparé de moi serait que doux euphémisme.... Piouf piouf.

N'étant pas ce que l'on pourrait appeler une rabat-joie, et ayant des ressources quasi insoupçonnées et insoupçonnables en moi, je me suis lancée dans cette aventure astrophysicienne.... Alors là, ne me demandez pas ce qu'est cette physique , rien que l'appéllation d'origine inconnue qu'est astrophysicienne est pour moi comme une sorte de babille voire même de charabia comme peut l'être tout autant l'hébreux, le grec ou le chinois. N'est pas, qui veut la fille cachée de Stephen Hawking, non mais!

Et là surprise, un roman de science-fiction certes mais un roman de science-fiction genre polar, Youpi! Un detective privé fou de jazz (eurk) vivant en 1959 sur une Terre n'ayant pas connue la 2ème guerre mondiale, des enfants progériques en apparence, tueurs nés, une héroïne archéologue venue tout droit de l'an 2300. le détective Floyd enquête donc sur la mort de Susan White, qui n'est autre qu'une consoeur contemporaine de Verity Auger l'archéologue. Vous me suivez?

Verity Auger est donc amenée à venir faire un petit tour du côté de 1959 et non pas de chez Swann, afin de récupérer les documents que Susan White a laissés à son intention, icelle se sachant menacée...... Par le plus grand des hasards qui n'existe pas, Verity et Floyd vont se rencontrer, voire plus si affinités....... Et je n'en dirais pas plus.... Enfin si un peu...

M. Reynolds a du, je ne sais comment, avoir eu vent de mon insignifiante existence et avoir eu pitié de ma cervelle de poule littéraire et pas de scientifique élitiste, il a donc, et je le remercie pour ça, vulgarisé ce truc dont je ne veux même plus prononcer le nom tellement il me file la migraine. L'intrigue est bonne et intéressante, peut être pas pour les aficionados, mais pour la néophyte que je suis, si! D'ailleurs tous les avis convergent, ce roman est le plus simple!! Pinaise, j'ose même pas imaginer les autres! Donc bonne intrigue, les pages se tournent vite, car super pressée de savoir le comment, le pourquoi et pis qui et quoi, un Page Turner en somme. Mais j'allais oublier, toutes les technologies avancées et plus que futuristes, que sont la médecine, les vaisseaux spatiaux, l'informatique et là je simplifie, enfin toutes ses idées futuristes qui font de ce livre un livre de science-fiction, comme je les aime.

Mon Serge de mon coeur à moi, mon scientifique que j'aime tant, je te remercie pour cette découverte, à l'avenir je te promets d'être un peu plus prompt à écouter tes conseils....

Je sais, il me faut impérativement lire Janus du même auteur!
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An 2300. Verity Auger est une archéologue qui recherche des artefacts sur ce qui était autrefois la Terre, qui demeure maintenant dépeuplée et anéantie par une catastrophe nommée Nanocauste. Son destin changera à partir du moment où elle acceptera une mission qui consiste à traverser un trou de ver qui la mènera sur une Terre bis en 1959. Verity fera la rencontre de Floyd, détective bien ancré dans son époque et avec qui elle mènera l'enquête pour retrouver l'assassin de Susan White, jeune Américaine soupçonnée d'être une espionne. Tous les deux suivront les pistes et braveront les dangers envoyés par les Slasher, civilisation des temps futurs et prête à tout pour récupérer cette version de la Terre.

Franchement Alastair, on peut dire que tu me vends du rêve ! Mais j'avoue n'avoir aucune idée dans quoi je m'embarque. Auteur inconnu au bataillon pour ma part, j'ai une fois de plus flashé sur la couverture et l'épaisseur du bouquin. Advienne que pourra, me dis-je, un livre est un livre et au pire j'aurais perdu un peu de mon temps, chose dont il est justement question dans le quatrième de couverture. Trou de ver, vaisseaux spatiaux, technologie et conflits politiques, voilà ce que j'attends en vérité. Seulement quelle ne fut pas ma surprise de constater que le premier chapitre se déroule dans le Paris de la fin des années 50 ! Bon, pourquoi pas. Nous nous retrouvons catapultés dans la plus belle ville du monde à bord d'une Mathis accompagné par deux détectives privés aux chapeaux mous et aux gabardines grises de rigueur à l'époque. Rien de dérangeant pour dire vrai, le style de l'auteur est fluide et direct, nous rentrons immédiatement dans l'histoire. 
Changement d'ambiance en revanche pour le chapitre suivant, qui nous amène bien là où nous voulions aller, à savoir le futur. En plus d'arriver à mettre en parallèle la même ville séparée par de (très) nombreuses décennies, c'est dans un futur rudement bien ficelé que Reynolds nous plonge. Au fil de la lecture, l'auteur nous présente une société qui a évolué et c'est divisé en deux branches depuis son départ de la Terre. L'une a plus ou moins décidé de ne pas adopter totalement la technologie (technologie qui a détruit la Terre rappelons-le) et l'autre qui au contraire, l'a domptée au point de l'intégrer physiquement. Tout ce joyeux bordel a bien évidemment donné naissance à un système politique, qui bien sûr est prêt à se foutre sur la gueule à n'importe quel moment. Bref, Reynolds a vraiment travaillé cet aspect ainsi que tous les gadgets hi-tech qui l'accompagne même si tout ça ne constitue que la partie émergée de l'iceberg.

En effet, au fur et à mesure que l'on avance dans l'intrigue, le plus intéressant se trouve être l'enquête dans la capitale. L'auteur nous promène dans un Paris gris, maussade et pluvieux, mais pourtant charmeur. 
Des rues aux trottoirs trempés jusqu'aux clubs de jazz souterrains et enfumés par la cigarette, Verity et Floyd vont suivre la piste laissée par Susan donnant lieu à une course effrénée et pleine de rebondissements sur une Terre bis qui n'a pas connu la Seconde Guerre mondiale, la privant donc de la révolution technologique, chose pourtant très importante dans notre histoire et qui causera quelques soucis à notre paire d'enquêteurs pour arriver à rassembler les morceaux du puzzle afin de résoudre l'enquête. 
Le plus drôle reste le contraste entre les deux personnages. Là où nous nous attendions à une enquête policière à l'ancienne avec moustaches et déductions élémentaires (il y en a, ne vous en faites pas), nous nous retrouvons au final avec une sorte d'Hercule Poirot côtoyant un Rick Deckard au féminin pour un duo explosif. Les deux caractères sont aussi bien différents, Verity qui au début a tout de l'héroïne antipathique, brute de décoffrage et bornée, mais incroyablement talentueuse (le genre de personne qu'on a envie de claquer en gros) fait totalement contraste avec un Floyd nonchalant, limite blasé de la vie et passant son temps à écouter du jazz.

Mais la question qui se pose maintenant est : « Est-ce que tout cela suffit pour faire un bon roman ? ».
Honnêtement, après avoir lu pas mal de choses sur l'auteur, qui apparemment divise beaucoup la communauté SF, je m'attendais vraiment à avoir un avis tranché sur la question. Eh bien finalement non, et puis bon, à part quelques défauts apparents rien ne remet en doute le talent de l'auteur, qui, je crois, n'a plus rien à prouver à personne, surtout après une bonne quinzaine de romans. Alors c'est vrai parfois Reynolds s'étend sur certaines descriptions interminables et la dernière partie de l'histoire parait s'étirer sur des années lumières, mais au-delà de ça pas de quoi crier au scandale. Certaines idées comme la tolérance, la confiance, et certaines valeurs morales sont amenées avec une naïveté qui peut faire sourire, mais le bonhomme n'est pas écrivain de roman Harlequin. Reynold est un scientifique qui arrive toujours à nous tenir au livre même quand il rentre dans les détails techniques et qu'il titille la « hard SF ». La partie polar se suffit limite à elle-même et vaut le coup rien que pour les scènes apocalyptiques dans Paris dévasté par le Nanocauste. Des passages à vous donner des frissons.

Hormis les deux cents dernières pages où Reynlods essaye de perdre le lecteur dans le jeu du : « tu peux faire confiance à lui, mais en fait non juste à moi, mais pas trop parce que c'est lui le vrai traitre », La Pluie du Siècle reste un roman honnête et qui apparemment est idéal pour découvrir l'auteur (ce n'est pas moi qui le dit c'est Noosphere), propos que je me permets de confirmer. L'univers que distille l'auteur est travaillé et bien que l'intrigue soit un peu rude par moment, le lecteur fan de polar et de SF y trouvera aisément son compte. Pour ma part, je pense que ce roman sera le premier d'une longue lignée signée Reynolds et quelque chose me dit que plusieurs chroniques traineront dans les pages d'Acheron d'ici peu de temps.

Zoskia


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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Il y a un truc qui m’échappe, dit Auger. Qu’y a-t-il de si compliqué dans le fait de forer la roche ? Vous avez bien évidé la moitié de Phobos, que je sache ?
- L’ennui, c’est que nos outils ne marchent pas sur T2. Nous devons nous frayer un chemin à main nue.
Auger posa la question qui s’imposait :
- Attendez… Si vous ne pouvez pas atteindre la surface, comment savez-vous que c’est la même planète ? Et si les brins menaient dans un tout autre endroit ?

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Et elle était aussi étonnée que honteuse d’avoir pu gâcher tellement d’énergie sur des principes infondés. L’acceptation et la tolérance auraient été le chemin le plus simple et le moins fatigant.
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Vidéo de Alastair Reynolds
Whether your story is set in a real-life city, a distant planet, or an imaginary place, setting can be critical. You'll need to know how your characters get around, how long it takes to get from place to place, and what they'll see along the way. Authors whose stories are set in a variety of places—from early 20th century Paris to a confined spaceship—will speak on this panel. Featuring Alastair Reynolds, Constance Sayers, Alex Jennings, and R. S. Ford
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