Pourtant ce qui m'a maintenu (plus ou moins) en éveil c'est que les personnages sont assez bien dépeints, que l'on se demande où va nous mener les deux ou trois histoires parrallèles que Reynolds fait initialement cohabiter. L'univers est complexe, noir mais cohérent (trop cohérent dirions nous presque) : les humains voyagent dans la galaxie à une vitesse sub-luminique, avec les problèmes logistiques que cela impose (congeler les gugusses du vaisseau, les mecs qui vivent sur les planètes qui vieillissent de plusieurs dizaines dannées pendant ce temps, etc).
Au final, il est difficile de s'immerger dans cet univers, mais la perspective de pouvoir enchainer ensuite avec 3 autres romans du même cycle me permettait de m'accrocher. Il suffisait de se dire que j'avais donc fait le plus dur, oh oui, le plus dur, encore maitresse.
Bon, en fait, non, le 2e roman parle complètement d'autre chose. Epic Fail, quoi.
Et puis au final, l'histoire tombe somme toute dans des travers bateau sur la chute de ce 1er tome, avec en outre de vrais morceaux de bravoure incompréhensibles. A moins d'aimer les soirées interlopes, je ne vois guère l'intérêt de se farcir les 2 500 pages qu'il reste après... Mais chacun ses goûts, hein...
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