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Critique de Henri-l-oiseleur


Par acquit de conscience, ayant lu par hasard le tome II de cette trilogie, j'ai fait l'effort de lire le premier. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce roman n'est pas un "page-turner", dont les pages se tournent toutes seules tant on est avide de savoir la suite. Bien sûr, on voit bien qu'Alastair Reynolds s'est plu à créer son univers, ses personnages, ce XXII°s si surprenant, et tous les rebondissements de cette quête. Le plaisir qu'il a pris, je ne l'ai pas partagé et j'ai connu de longs moments d'ennui à cette lecture, où l'auteur s'amuse à repousser sans cesse plus loin la résolution de la crise, la fin du chapitre, la chute de l'épisode, par d'interminables conversations ou descriptions. Ce roman comblera sans doute les amateurs du genre, mais si je suis allé jusqu'au bout, c'est que je n'aime pas m'avouer vaincu. En bref, à sa disparition, la matriarche d'une puissante famille organise une course d'obstacles d'indices en indices, pour que le meilleur de ses descendants découvre une vérité essentielle sur le progrès technique et l'avenir de l'humanité. Le tout repose sur le rêve, l'utopie d'une entreprise capitaliste à l'échelle du Système Solaire, qui ne s'occuperait pas de ses seuls profits, mais investirait dans la recherche fondamentale. Un tel désintéressement relève, plus encore que tout le reste, de la science-fiction.
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